Ametur - Mer des Mots
Ametur vs Mer des mots
Ametur
C’est le cœur
C’est le passé,
La mer pleine de souvenirs
Qui, sans nostalgie
Qui ont hanté notre jeune âge.
La chaleur des images
Les fantaisies des temps perdus
La curiosité
Ce que sont nos amis devenus
Comment on a vidé cette mer
Pleine comme femme enceinte
Les pousses germés à tout horizon
Le plaisir des retrouvailles
La familiarité des traits,
Les étonnements devant les sculptures du temps.
Ametur a eu son apogée
Sa fin c’est la continuité
Dans la joie des souvenirs
Dans la fermeté des liens renoués
Dans le passage à l’autre rive.
Dans le port ouvert sur la mer.
La Mer des Mots
C’est la raison
Le futur et ses angoisses
Un départ
Une mer à remplir
Une quête de l’insondable
Le dit de non-dit
Le réconfort de la cohésion
Le partage du présent
L’exorcisme de ses angoisses
La confirmation de ses intuitions
La solidarité de la tension
Vers des caps nouveaux et inconnus.
…
Ametur a été
Il demeure
Valorisation de nos temps de vie
Mer des Mots sera
Il invite
Stimulation
De nos élans de vie
De nos quêtes intarissables
De sens et d’amour
Les mots portent
Comme la mer et la vie
Bientôt on aura
Cinquante ans de plus
À nous dire
Avec des mots d’Ametur
Heureux souvenirs d’Ametur
Longue et riche vie à la Mer des Mots
J’ai hâte de vous lire
De vous entendre me redire votre Ametur
Florian
1 Commentaire:
Flo, tu dévales torrentiellement de la montages des ans, tel un affluent influent, colorant de tes eaux contrastées, ton embouchure ouverte sur la mer des mots. Tu es, nous le contesterons pas, Le Doyen écrivain. Pour qui ne te connaissant pas, s'étonnerait de tant « d'hydrolicité »!
Heureusement pour nous, nous te savons, de potentiel, rapidement, à l'instar de l'éclair, transformé en action. Tes rôles de Grand-Père, d'homme au râteau, ou de plume en main, et bien d'autres, sont des vannes que tu contrôles sans les laisser trop longtemps fermées. Il en résulte ce que je nommerai « un effet du Nil en crue» pour tout ton entourage... Pendant que tu es vivant, tu entretiens la vie, l'exulte. Tu n'as rien du nihiliste! Exister, pour toi n'est pas un travail mais foncièrement une joie. On est loin du « Mythe de Sisyphe » que tu cites à l'occasion!
Bravo! pour tes mots-reflets..
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