lundi, décembre 25, 2006

Devra-t-on vous souhaiter "Joyeux Solstice"?

Il y a peu, Réjean deFrance écrivait "Peut-on vous souhaiter un "Joyeux Noël"? Question de l'heure et de heurts s'il en est! Question pertinente pour épithélium culturel délicat. On en fait même un sujet d'édito.

J'ai choisi d'éditer ainsi plutôt que de rédiger un commentaire au billet de Réjean... qui n'aurait pas été dans la suite de ceux déjà signés. Voici donc l'idée, l'opinion de Mario Roy qui a Presse-en-Ville.

Mario Roy -- Éditorialiste mroy@lapresse.ca

Joyeux solstice 24 décembre 2006

Il faudra se faire à l'idée, l'époque des choses simples est à jamais révolue. Et ce n'est pas parce qu'on célèbre la Noël que l'air tendre du temps facilitera la vie. Prenez le sapin, par exemple. En avoir un ou pas? Et, si oui, de quelle sorte? Naturel ou artificiel? Où l'acheter? Existe t il des sapins «équitables»? Où le placer? Et à qui le faire voir? C'est toute une affaire. Elle mobilise le bon goût et la conscience. La rigueur des principes et la bonne entente entre civilisations.

Ainsi, à tout prendre, il semble bien que le sapin naturel soit plus écologique que le machin en plastique fabriqué en Asie.

Nulle part, on n'a trouvé d'accommodement

raisonnable susceptible d'amener une trêve à

la « guerre de Noël»...

Mais ce n'est pas si sûr.

Il faut le couper à l'aide d'une scie mue par un moteur à deux temps, qui pollue horriblement. Et c'est sans compter la dépense énergétique de l'humain qui la manie, laquelle doit être compensée par l'ingestion d'aliments qui soutiennent. or, les bûcherons végétariens sont rares et on sait ce qu'il en coûte à la terre mère de produire de la viande. Et c'est sans compter l'existence horrible qui est faite aux animaux de boucherie. Et c'est sans compter la pollution causée par leurs déjections. Et c'est sans compter les pesticides employés pour protéger les sapins ainsi que la nourriture bouffée par les animaux que bouffent les bûcherons Et c'est sans compter qu'il faut transporter ces arbres par camions Or, à ce moment là, il faut prendre en compte...

Ça donne le tournis.

Mais ce n'est pas encore le plus délicat. Avoir ou ne pas avoir de sapin: là est toute la question qui se pose partout dans le monde.

A Toronto, un tribunal a ordonné de cacher derrière des vitres givrées (du même type que celles installées dans un célèbre gymnase montréalais pour cacher une autre ramure ... ) un sapin d'abord placé dans le hall d'un édifice gouvernemental. À Pordic (Bretagne) et à Saint Augustin (Gironde), des sapins ont été vandalisés, forcément par des gens qui les détestent. À Londres, trois employeurs sur quatre ont interdit les sapins pour ne pas offenser les personnes qui, sans doute, préfèrent d'autres arbres. À Seattle, l'aéroport s'est doté de 14 sapins promeneurs, qui ont été montés, puis démontés, puis remontés, parce qu'on n'arrivait pas à décider si, justement quelqu'un était offensé!

Bref, à aucun de ces endroits on n'a trouvé... d'accommodement raisonnable susceptible d'amener un trêve à ce que aux États Unis, on a officiellement baptisé la «guerre de Noël ».

La guerre de Noël. Eh oui. Que voulez vous. C'est ainsi. Nous préférons brandir le drapeau blanc.

Pour être sûr de n'offenser personne, nous érigerons et décorerons un rameau d'olivier Pour être sûr de transmettre des voeux neutres, nous ferons appel au solstice d'hiver, dont la célébration remonte précisément à ce jour où un petit futé des cavernes notre ancêtre à tous, a plus ou moins compris la parade immuable des saisons.

Joyeux solstice, donc! Et savourez bien la traditionnelle dinde. Quoique, peut être, certains puissent préférer une autre bête. Et alors, il faudra prendre en compte...


Une note.

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Une ré-invitation est envoyée à toutes ces adresses-courriel.

Chères, Chers Vous Hôtes qui me recevez!

Noël c'est l'amour
Viens chanter toi mon frère

Noël c'est l'amour
C'est un cœur éternel

Noël c'est l'amour
Dans les yeux de l'enfance
Noël c'est l'amour
Le plus beau le plus fort

Reviens moi mon frère
Et vois la lumière.
La nuit de lumière
Qui descend du ciel
Et moi sur la terre
J'entends douce et claire
La voix de ma mère
Qui chante Noël
--- --- ---

De cet esprit de Noël, d'amour,

ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient happés.

Selon que vous êtes d'amour ou misérable,

Vous profiterez de cette journée en blanc ou en noir.

Voilà ce qu'à peu près, je vous airais dit ...sans aide!

Si j'eusse un peu plus de lettres et d'esprit.

N'ai qu'un mot. « Joyeux Noël! »

jeudi, décembre 21, 2006

C'est comme ça que ça s'passait.....

Joyeux Noël
Bonne Année

Il est de ces temps que l'on dit bénis... parce qu'ils renvoient à l'enfance et aux valeurs de nos familles respectives. Dans mon village algonquin, la Noël et le Nouvel An étaient fêtés royalement. On y mettait le paquet. C'était le retour des chantiers et tout était prétexte à la fête. Après les longs mois de durs labeurs dans le bois, la retenue n'était pas trop de mise. On arrosait abondamment la divine naissance. De Noël aux Rois, on allait de famille en famille. Victuailles, boissons, friandises, cadeaux, chants et réunions de famille, ça swingnait en grand. On pouvait facilement déjeuner chez soi, dîner chez un oncle et souper chez une autre tante. Il m'est arrivé fréquemment de me réveiller ailleurs parce qu'endormi au départ de mes parents, je restais là ou la veillée avait eu lieu. À Maniwaki, y'en avait des Nault et ça fêtait fort. Des six hôtels locaux, quatre appartenaient à des membres de la famille. Les grandes familles rivalisaient d'astuces pour célébrer dignement l'événement. Dans mon clan, il y avait deux types de famille: les riches et les pauvres. Durant les fêtes, on essayait d'oublier les revenus de chacun.
Le bal commençait à la messe de minuit solennelle ou les Oblats pontifiaient dans leurs plus beaux atours. Les Soeurs grises du couvent et les frères du Sacré-Coeur du collège avaient préparé soigneusement les enfants. Les chanteurs de la chorale et les enfants de choeur mettaient tout leur ardeur d'enfant; moi, qui faisait partie de la chorale et des enfants de choeur j'étais toujours déchiré si je devais être au jubé ou au choeur. N'oubliez pas que l'on mettait nos soutanes rouges et nos surplis de dentelle durant les fêtes et on se pavanait par une entrée des plus solennelles. Les nobles de la place, les Hubert, les McConnery, les L'Heureux, les Besner, Poliquin, les Thériault, les Gendron, certains Nault ...... avaient payé pour les bancs de choix en avant dans la Grande Eglise car il y avait la chapelle dans le flat pour les pauvres. Là aussi, on payait les bancs et les moins pauvres se trouvaient en avant en allant jusqu'au plus pauvres en arrière ou debout. Chacun réussissait à prendre sa place. Ce clivage n'obscurcissait pas trop la fête; on n’avait pas encore découvert l'égalité de tous devant Dieu. On trouvait normal que les cousins et cousines riches soient ensevelis sous les cadeaux tandis que nous, avions un ou deux cadeaux pratiques: chandails, bottes, tuque, mitaines.... parfois skis ou patins. L'amour des parents suppléaient au manque de sous.
Dans le temps, il y en avait de la neige! Trop. Parfois, ça bouchait la vue de nos fenêtres de maison. À Maniwaki comme ailleurs, on ne ramassait pas la neige et nos journées se passaient dehors. Nos maisons étaient petites, les familles nombreuses et c'est dehors qu'il y avait de la place. On jouait au hockey dans la rue ou à la patinoire des frères. De plus, on glissait; les montagnes n'étaient pas loin. Le 6 janvier, on allait embrasser le petit Jésus de cire à l'église et on savait que ce doux baiser en plus de nous faire partager les microbes des ribambelles d'enfants nous amenait inéluctablement à la rentrée scolaire de janvier.
Ainsi se déroulait le temps. Que reste-t-il de ces temps anciens? Des souvenirs certes, mais aussi des valeurs que nous avons transmises à nos enfants. Il ne peut y avoir de Noël heureux sans nos enfants et nos petits enfants, sans les membres de la famille. Noël est et demeure pour moi une fête : fête de famille, fête de joie, fête de célébration.

Joyeux Noël à vous et Bonne Année. EDDY

lundi, décembre 18, 2006

PEUT-ON ENCORE VOUS SOUHAITER UN « JOYEUX NOEL ? »

Voici mon onzième billet dans La Mer des Mots.

Si je compte, c’est que je m’inquiète. Je m’inquiète de la vacuité de ce blogue. De son manque d’interactivité. C’est comme au théâtre : s’il n’y a pas le lien, la magie entre les acteurs et le public, c’est néant. J’éprouve le néant. Comme une star devant une salle vide.

Comme il est arrivé à Pauline Julien à Saint-Etienne, il y a je ne sais plus quand. Nous étions une dizaine de fanatiques dans une salle de 1500 places. Elle a dit : « Cette chose devant moi, froide, vide ! » Do you understand ? Absolument.

Je suis un grand bavard, d’accord. Je veux bien participer à ce blogue, mais j’en ai marre de faire les allers, sans qu’il y ait des retours. Les allers simples, c’est pas mon truc. J’ai déjà beaucoup à faire avec mes correspondants d’ici et d’ailleurs et avec mes deux nouveaux blogues, très actifs, pour que je me heurte à un « mur » dans une mer des mots vide.

Je vais donc faire une pause jusqu’à l’année prochaine. Le temps de réfléchir à mon éventuel désistement définitif.

En attendant, je vous souhaite un JOYEUX NOEL et une très bonne fin d’année 2006.

Ce, pendant qu’il en est encore temps. Car, car…

Saviez-vous qu’au Royaume-Uni, souvent le politiquement correct nie le caractère chrétien de Noël. Qu’à Lutton, il est interdit de fêter Noël après que le Président du conseil municipal ait mis hors la loi des siècles de traditions chrétiennes en imposant le remplacement de Noël par un événement « à la Harry Potter » intitulé Luminos afin de ne pas offenser les minorités. (Tiré du Courrier intenational, n° 841 du 14 au 20 déc. 2006).

Bonjour, le respect des cultures ! Ne pas offfenser les minorités, tu parles ! Venez dire cela à des Auvergnats ! Attention à vous, si vous ne bougez pas. Comme le gouvernement canadien a copié la loi du respect des cultures sur le Royaume-Uni, regardez ce qu’il s’y passe, vous aurez une idée de ce qui vous attend.

Avec mon amertume et mes amicales pensées, tout de même.

Réjean
Le Fierminois

samedi, décembre 16, 2006

Mon Hamidou.

Ce beau samedi me dit que je pourrais vous entretenir sur un ami. Une amitié relativement récente? Plus ou moins. Son nom, comme le bonhomme, ne sont pas communs. Hamidou Mamadou Abdou est mon ami. Ce possessif n'est honneur que pour moi. J'en pète de fierté. C'est un peu, beaucoup une relation d'accomplissement pour moi; j'espère vous la faire comprendre. Puis, il a un prénom prédestiné, quoi! Hamidou...

Je l'ai connu quand Marie-Ève Cousineau, que plusieurs d'entre vous connaissent certainement (oui, c'est bien la journaliste pigiste!), avec qui j'entretiens une belle relation cérébrale. Elle me l'a fait rencontrer dans le contexte « tu vas voir, il est extraordinaire, exceptionnel ». Elle ne pouvait dire moins! Puis elle connaît mon niveau d'admiration que je porte à des immigrants qui enrichissent leur terre d'accueil. À cette rencontre, dans une salle aux dimensions d'un kiosque à journaux, il y avait une bonne trentaine de Québécois différents de notre masse heureuse.

Vous savez l'importance de la diaspora africaine présente au pays. Des cadres, des intellectuels, des professionnels d'Afrique francophone ayant acquis leur formation avant d'arriver, ou venant parfaire leur préparation, ou ayant pris leur bagage dans nos écoles, parce qu'en rupture avec certains régimes africains, ont décidé de s'installer au Canada qu'ils préfèrent à « l'impérialisme américain » et au « néo-colonialisme français ». Des enfants favorisés d'Afrique francophone viennent étudier plus à Montréal qu'à Paris pour apprendre la technologie nord-américaine en français. De ces étudiants africains choisissent de rester au Canada et y faire leur carrière professionnelle.

Pour donner deux exemples. Monsieur Ibrahim Dia d'origine mauritanienne est devenu Vice-président à la Banque Royale pour la province de l'Ontario après des études universitaires au Québec. Monsieur mon ami Hamidou, originaire du Niger est vice-président de CIMA+ international, une importante firme de génie-conseil dont le bureau-chef a pignon sur le boulevard du Souvenir à Laval. En province, CIMA+ justifie 15 autres places d'affaires (850 employés). De plus, la firme est en Algérie, au Niger et au Congo. C'est bourré d'ingénieurs et de développeurs, ces bureaux-là!

Frappant!, en devenant Québécois, « mon ami » Hamidou a pu se rendre utile au Niger. « Au Niger, les gens croient que je travaille pour une ONG! » Il est ici depuis 15 ans et dirige CIMA+ Internationale.

C'est lui qui a supervisé la construction de systèmes d'assainissement autonome à Niamèy, capitale du Niger, dépourvue d'égouts. Il y a aussi mis sur pied un bureau qui emploie 70 travailleurs locaux. «Je n'aurais jamais pu créer autant d'emplois en restant là-bas, dit-il. Même en tant que politicien! ». Et comme prosélyte, lui ai-je soufflé.

Lorsqu'il a décroché son doctorat en ingénierie à l'École polytechnique de Montréal, en 1996, Hamidou Mamadou Abdou comptait bien mettre son expertise en ressources hydriques au service du Niger - il avait obtenu une bourse de l'ACDI pour cela. Mais le projet de barrage hydroélectrique du pays venait d'être mis en veilleuse. H M A (il accepte parce que c'est pratique) et sa femme, une compatriote, ont donc décidé de faire leur vie dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal, avec leurs deux jeunes enfants. Depuis, ils sont devenus citoyens canadiens. Et un petit dernier est né. Maintenant citoyens de Ste-Rose.

H M A passe maintenant sa vie entre le Québec et l'Afrique. Après son arrivée à Cima+, en 1999, il a rapidement concentré les activités internationales de l'entreprise sur le continent africain. Là demande d'ingénieurs-conseils y est énorme. «Je me sentais redevable envers l'Afrique», dit l'ingénieur de 43 ans, qui a aussi étudié en Chine (il parle le mandarin). Ses études universitaires ont été financées en bonne partie par l'État nigérien. De plus, ses 27 frères et soeurs (son père était polygame) habitent toujours ce pays en développement. «Je leur envoie le tiers de mon salaire depuis le décès de mon père, il y a un an», dit l'aîné de la famille musulmane. -- Voyez qu'il ne se satisfait pas que de l'obligation charitable du Ramadan! Comme quoi on peut aller plus loin que le Coran.

Avec trois bureaux de Cima+ en Afrique, H M A sent qu'il fournit sa part pour son continent d'origine. Dans des pays pauvres comme le Bénin, le Mali et le Tchad, où on vit avec moins de deux dollars par jour, ses réalisations font la différence. Au Burkina, par exemple, son entreprise a réparé des routes de terre secondaires. « Ces routes sont essentielles pour que les producteurs agricoles puissent acheminer leurs produits vers les grands centres », dit-il. Leur pain quotidien en dépend...

Qui ne voudrait pas de l'amitié québécoise d'un ami doux? Vous connaissez maintenant la recette. Rencontrez Marie-Ève; elle manage un club de rencontres!

Le Canada aurait donc intérêt à consulter ses citoyens d'origine africaine pour élaborer sa politique africaine, notamment en matière d'investissements et de paix sur le continent. Je vous promets d'en glisser un mot à une connaissance, fils d'un homme de théâtre qui, à sa manière, à fait la différence.

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Merci Marie-Ève de m'avoir accointé à HMA; d'être d'Actualité en ce 15 décembre 2006. Merci le Webmaster Inconnu, soldat de l'info, animant un Magazine Transatlantique.


UN PETIT DESSERT PEUT-ETRE?

ET SI C’ETAIT AU ROQUEFORT ?


La cuisine, comme la musique ou la littérature m’est un « jardin extraordinaire », inépuisable source de découvertes et de plaisirs dans lequel je pénètre volontiers tant que je veux et que je peux.

La cuisine m’est un loisir, une thérapie. Quand j’entre en cuisine, je me perds, j’oublie pour le temps qu’il faut, ma condition humaine et ses névroses. Je me sens mieux après.

La cuisine m’est un jeu, re-créatif. Je n’invente rien. Mon défi est d’arriver à égaler le créateur de la recette. Je peux modifier des ingrédients ou les remplacer par d’autres à l’usage. Ainsi, ai-je montré à Brigitte, ma belle-sœur, à faire le carré aux dattes. Son époux me dit qu’il n’a pas le goût du mien et insiste pour que je m’exécute. J’veux bien !

La cuisine m’est un « petit mystère ». A commencer par le fait d’assembler des ingrédients et de les voir se transformer. Puis l’œil, le nez, l’ouïe, le toucher font la différence jusqu’à la réalisation finale, ou la juste cuisson, selon le cas. Comme chacun est unique, unique est le produit de ces « je ne sais quoi ». Il y a sans doute aussi une disposition naturelle. Dans ma famille, ce fut notre mère, la grande chef. Et tous les trois ont suivi comme dans la famille des Bach… Mais le plus exigeant, le plus maniaque, c’est mon frère. Normal, il est prêtre ! Suis-je bête ! Ca fait rien, on continue…

Il y a quelques semaines, je trouve dans ma boîte aux lettres, un dépliant publicitaire de Casino (votre Metro) avec des recettes. L’une d’elles attire mon intérêt : tarte poires Roquefort. Tiens, cela doit être pas mal. Une nouveauté pour moi. Ma société de distribution polyvalente invente une recette pour ses clients, comme c’est sympathique !

Je fais le premier exemplaire. Trop de cuisson, un peu grillée la tarte, mais consommable. Un goût trop puissant de Roquefort. Nous la dégustons avec Béatrice qui en reprend. Pas si mauvaise, quand même. Et nous en reprenons…encore.

La suivante est préparée pour Josephine from Thunder Bay. Je réduis la cuisson à 25 minutes au lieu des 40 suggérés. Je suis au gaz, ça chauffe plus vite. Delicious, she said. En effet, très belle à voir cette tarte. La pâte juste un peu bronzée, et la couleur, quelle couleur ! Le bleu du fromage nappe le dessus de turquoise. Les morceaux de poires sont figés dans la matière. Superbe. Et au goût, plus équilibrée, moins prononcée. Un salé-sucré, très agréable.

Pour ceux qui ne craignent pas. Mon ami Yannig, breton de Brest, n’a pu avaler qu’une bouchée… C’est vrai qu’il est difficile. Il n’aime pas les huitres, ni les abats. Il vit à Lyon, pays de la bonne cochonnaille, de l’andouillette. Ha ! ces jeunes, mal élevés au steak/frites !

J’ai quand même regardé dans mon « Le Larousse de la cuisine : 1500 recettes », rien trouvé. Puis sur internet, un site que je fréquente souvent www.marmiton.org, « La communauté des gourmands ! » 35 000 recettes, très bien présentées, très agréables. Une mine. Là, 33 recettes au Roquefort dont 4 avec des poires. Déçu, fus-je. Ce n’est pas une nouveauté et mon Casino n’a rien inventé. Il a simplement repris une recette pour vendre son Roquefort. Malins, les commerciaux. Je les connais. Peu importe. Sur Google, une centaine de sites !

Voici cette recette déjà connue et nouvelle pour moi : chaque région de France a ses spécialités, des plats nationaux se retrouvent un peu partout, bien sûr. Dans ce cas, c’est l’Aveyron, pays du Roquefort et du viaduc de Millau Ici, jamais vu, cette tarte.

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TARTE POIRES ET ROQUEFORT

Préparation : 10 mn
Cuisson : 40 mn (électricité)

Ingrédients ( pour 4 personnes)

- pâte feuilletée
- 250 gr de Roquefort ( une internaute suggère 100 gr de fromage
de chèvre et 150 gr de Roquefort)
- 20 cl de crème fraîche (j’ai remplacé par du fromage blanc 0%)
- 1 boîte de poires au sirop (j’ajoute 1 ou 2 poires nature sans enlever la peau, plus décoratif et meilleur au goût que celles en can et fruit de saison)
- poivre et muscade
- 1 cuillère à café de maïzena

Préparation :

Ecraser le Roquefort avec la crème fraîche, ajouter 2 cuillères à soupe de jus de poire et une cuillère à café bombée de maïzena.

Verser le mélange sur la pâte feuilletée.
Couper les poires (can et nature) en lamelles épaisses et les disposer sur l’ensemble.
Saupoudrer de noix de muscade.

Cuire 40 min. à thermostat 7 (210°C)

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Pour l’accompagner, au choix… Je connais bien le Gewurztraminer (Alsace) suggéré pour la circonstance. Bien frais, c’est un régal. Thé, café, infusion seront aussi les bienvenus.

Maintenant, voyez si ce salé-sucré vous sied…suspense ! Défi pour les amateurs de sucré-sucré...

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L’art et l’amour de la cuisine, à des niveaux variables, font partie du patrimoine de chacun. Beaucoup d’amateurs, d’amateurs éclairés, sans parler des Maitres, des Toques qui servent plus ou moins de locomotive. Pour ma part, je bricole. Elle est débat permanent, épicé parfois de polémiques. Le plus souvent, elle rassemble. Les gens aiment raconter leur cuisine.

Il suffit d’aller au marché et d’acheter on va dire, des cardons, pour que mon voisin me lance : « Vous en avez déjà préparés ? – Non, mais je consulterai mes recettes papier et électroniques. – Ah ! cher Monsieur, je vais vous dire comment ma grand-mère les préparait et comment nous les préparons toujours avec ma femme. Vous verrez, vous serez content. » Et c’est parti pour 30 minutes d’explications convaincues. Je sors mon carnet, en bon documentaliste.

« Des radis, siouplaît, Madame. – Bien sûr, jeune homme ( !). Avez-vous déjà fait un potage aux radis ? – Que non, Madame. – Très facile. Faites tremper la botte et la rincer. Mettez tout (fanes, radis, radicelles) dans une cocotte/minute ou pas, trois pommes de terre en morceaux. Faites cuire, mixez. Avant de servir, ajouter de la crème ou du fromage blanc. Vous allez vous régaler. » Ce qui fut dit, fut fait. Excellent potage, en effet avec une pointe d’amertume.

Pour la note originale, réserver 4 ou 5 radis crus, coupés en rondelles et jetés dans la mer du potage avant de servir. Ils vont bouger et se laisser voir deci, delà. Dans la cocotte, je suggère une petite poignée de Perles du Japon à ajouter au début avec les autres légumes. Cela fait des yeux qui flottent dans la mer du potage et le rend plus velouté, plus voluptueux... Hum ! Hum ! C’est ma « personal touch ! »

Depuis que je suis ici, je ne compte plus les tartes au sirop d’érable, les carrés aux dattes et le simple pâté chinois que j’ai fait pour mon entourage familial et amical. Ils adorent ces mets qui les changent et qui ont une note exotique : « Cela vient du Canada ! » En tête, la tarte au sirop d’érable. Normal, le produit en lui-même est très raffiné. Ne l’est-t-il pas ? Il ont l’habitude de la cuisine fine.

A votre bonne santé !

Réjean

jeudi, décembre 14, 2006

Implosion.

L'honorable député Gilles Duceppe-chef, le Bloc du Québécistan, projetteraient de « faire tomber » le gouvernement minoritaire en utilisant l'engagement de la mission canadienne en Afghanistan. Donnons-lui-leur le temps de pétarader leurs arguments. Pour soupeser les discours qui ne manqueront pas tout autour, il nous faut glaner l'info de toute source. Je vous en suggère une, sans langue de bois.


Du général Tommy Franks, commandant en chef américain pendant les opérations en Afghanistan et en Irak. Comme en parle Jocelyn Coulombe (collaborateur de LaPresse), les propos candides et directs (sic) sont publiés dans « The National Interest » (pour qui veut le lire dans le texte).

Voici, traduite et résumée, l'idée importante, la glanure, dans le présent contexte. « Les médias nous donnent sans cesse l'impression que l'objectif global de notre présence en Afghanistan était de donner à ce pays un type de gouvernement pur, net et représentatif. C'est là un objectif souhaitable, mais qui n'est que secondaire. Et qu'est-ce qui nous a poussé à aller en Afghanistati en tout premier lieu? La réponse est sans équivoque: nous voulions assurer la sécurité des États-Unis», dit-il. Soyons clairs, poursuit-il, « les opérations militaires ont été entreprises pour empêcher ce pays et l'Irak d'être des sanctuaires afin de permettre à des terroristes de planifier leurs prochaines attaques. il faut que cela reste ainsi. C'est cela l'impératif de notre mission ( ... ) ce n'est pas l'établissement de la démocratie à n'importe quel prix.»

Et j'ajoute d'émotion, ce n'est pas pour brûler les burkas, pour ouvrir des écoles, pour vendre du coca ou des iPod. C'est écrit dans le ciel des États-Unis: Me, my self, and I. -- In God we trust? Ça c'est la devise frappée sur la devise!

Il me reste à écouter les arguments de Gilles Duceppe qui veut krokamjamber les « justement » élus.

mercredi, décembre 13, 2006

Les femmes en arrachent.

ÉDITORIAL

Les femmes en arrachent
Nathalie Collard
La Presse Le mercredi 13 décembre 2006.

Plus encore que la lutte contre les changements climatiques, la lutte pour l'égalité entre les sexes est celle qui rencontre le plus de résistance sur la planète.

Cette affirmation ne vient pas d'un groupuscule de féministes militantes d'extrême gauche mais bien d'un rapport accablant publié par l'Unicef sur la situation des enfants dans le monde.

Les observations contenues dans ce document de 160 pages ont de quoi décourager les plus optimistes: malgré les nombreux efforts, les campagnes de sensibilisation, les programmes d'aide et les conférences internationales, l'égalité entre les sexes demeure un objectif encore lointain. "Les comportements discriminatoires des hommes à l'égard des femmes varient d'une région à l'autre mais sont manifestes partout", peut-on lire dans ce tour du monde peu réjouissant de la condition des enfants et de leur mère. (...)

Écoutez cette émission. Vous aurez mal. Émission de 40 minutes -- Augmentez le son qui est un peu faible.

mardi, décembre 12, 2006

Échanges de bonnes fois!

SUR LE VIF // PAR CLAIRE BILLET
L'ACTUALITÉ -- 1er DÉCEMBRE 2006, p. 24

A la recherche de la bonne foi

De jeunes Ontariennes (*) étudient dans une madrasa du Pakistan, bien décidées à revenir au Canada propager un islam plus radical.

«Quand nous étions au Canada et que nous portions notre foulard, les gens nous regardaient et nous jugeaient. Nous nous sentions différentes... Ici, c'est l'inverse. Si nous ne portons pas le foulard, les gens se demandent ce qui ne va pas chez nous, explique simplement Mariam. il ai toujours voulu être dans un endroit comme ça. »

L'adolescente de 15 ans sourit. Canadienne de nationalité, Africaine d'origine, elle étudie dans la madrasa du quartier Binoria, qui, avec plusieurs milliers d'élèves, dont 600 filles, est la plus grande et la plus connue de Karachi. «Je suis arrivée avec ma soeur, Hiba, il y a six mois, dit elle en anglais. Nous sommes là pour étudier l'arabe, apprendre le Coran par coeur et comprendre son sens.» Un changement radical par rapport à la banlieue de Toronto. Elles vont vivre ici pendant au moins six ans et être astreintes chaque jour à neuf heures de cours. Derrière elles, des voix d'enfants s'élèvent. Une vingtaine de fillettes de quatre à sept ans récitent à voix haute, en se balançant d'avant en arrière, des versets du Coran.

La cour intérieure du bâtiment, en marbre gris et blanc, est propre, austère. Pas d'affiches ni de décorations, mais la lumière l'éclaire. Mariam y retrouve sa soeur pendant la pause matinale. A 13 ans, Hiba semble déterminée: «Nous rentrerons au Canada, parce que c'est notre pays. je vais y enseigner, prêcher à des gens qui ne connaissent pas bien l'islam. L'islam est la bonne religion, la religion de la paix. Notre devoir est d'aider les gens à le comprendre.»

Dans le dortoir sombre et frais rassemblant une douzaine de lits, Mariam retrouve son amie Mawish. Originaire de New-York, elle étudie dans la madrasa depuis 10 ans. «J'ai trouvé ici ce que je n'avais pas aux États Unis. je ne pratiquais pas ma religion correctement. Tout le monde me donnait un avis différent, c'était confus. Quand je suis arrivée au Pakistan, on m'a montré la bonne façon de vivre. »

Mariam, Hiba et Mawlsh sont ici par la volonté de leurs parents, mais refusent de se plaindre. «Je suis née et j'ai grandi aux États Unis. Ma vie là bas, mes amis, mes parents, ma maison... la liberté me manquent», résume Mawish devant les deux soeurs, qui approuvent. «Mais je ne vis pas pareil ici. On ne peut pas toujours avoir tout ce qu'on souhaite, parfois les choses doivent changer. »

«Nous sortons très peu, ajoute Mariam. Et il faut faire attention à notre manière de parler aux hommes. Nous leur adressons la parole seulement par nécessité. C'est mal si un homme est attiré par une femme. Nous ne pouvons pas être amies avec un homme... »

Mawlsh garde les traces de son ancienne vie: oreilles percées et vocabulaire du ghetto. Elle semble avoir aujourd'hui trouvé son chemin. Mais à quel prix? Un grand nombre d'écoles coraniques du Pakistan fanatisent leurs élèves, qui participent, en sortant, à la diffusion d'un islam radical. Un islam qui attire toujours plus de jeunes en perte de repères sociaux. Les responsables des attentats de Londres, en juillet 2005, ont étudié dans la même madrasa
que les jeunes Canadiennes. ¤

(*) Et si une journaliste telle Claire Billet était venue nous rendre visite au noviciat 'ontarien' d'Embrun en 1961...

dimanche, décembre 10, 2006

TROP CHAUD...!

« COURRIER » CAPITAL, CLIMATE CHANGE

L’Hexagone poursuit sa saison de printemps/automne malgré l’hiver bientôt à sa porte, même si ce dernier est bien léger à comparer au vôtre. Des végétaux bourgeonnent. Ils ont dit hier, les médias, que cela ne s’était pas produit depuis 1 300 ans. Aller vérifier… Il n’empêche que c’est à tout le moins « bizarre ».

Dans un billet du 14/11, je vous conseillais la revue LE COURRIER INTERNATIONAL. Un dossier hors-série, LE QUEBEC HORS PISTE. Il y a quelques semaines paraissait un autre hors-série : Ecologie

►► TROP CHAUD, Oct. à Déc. 2006 7 €

- TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE
ET COMMENT VOUS POUVEZ Y REMEDIER.


Ne suivez pas mes conseils, cela risquerait de vous apporter quelque chose de positif !!! Han !
Mon beau-père avait affiché dans sa maison de campagne, à l’adresse de ses grands enfants, la devise suivante : « Ne me donnez pas de conseil, je sais très bien me tromper moi-même ! »

Un excellent numéro, salué par la presse. «Exemplaire» selon Libé. Sous le bras de Mr Vittel, scientifique, géologue, venu nous faire une conférence à l’Université Pour Tous il y a deux jours, sur « L’eau, un enjeu planétaire. » Il nous a dit après qu’il était déjà allé chez Evian, faire la même conférence. Pourquoi pas chez Vittel ? Et chez Badoit, non loin d’ici ? (Rions, le patronyme et la fonction s’y prêtent !)

Plus sérieux, depuis la rentrée de septembre, il y a une montée très forte concernant la prise de conscience des problèmes liés au devenir de la planète. Elle avait déjà commencé dans les années 1970 dans les cercles restreints des « anti-société de consommation » qui faisaient sourire. Le sourire a disparu, sous l’alarme des scientifiques et maintenant des politiques.

Vous avez vu le film de Al Gore ? Il est très bien reçu ici malgré nos préjugés envers les Américains. Sont pas tous ineptes. Si le milieu politique suit le scientifique, il y a de bonnes chances pour que nous trouvions une issue à la crise.

Vous avez connaissance aussi du Rapport auprès du gouvernement britannique de Sir Nicolas Stern en octobre dernier :

« Le réchauffement, de quoi mettre en grave péril, si rien n’est fait, l’économie mondiale. Désormais, nous savons où nous en sommes, en termes d’économie mondiale et de réchauffement, et ce qu’il nous en coûtera de laisser faire. Ce sera difficile d’adopter toute une batterie de mesures au niveau planétaire. Mais déjà, cela me rend plus optimiste. »



Vous vous êtes sans doute aussi rendus compte de la même sensibilisation accélérée aux solutions trouvées et à trouver pour que notre « belle planète bleue », comme le disait Hubert Reeves à Sainté le 22 novembre dernier, devant 2 800 personnes, ne disparaisse dans sa galaxie. De faiseur de rêve avec l’astrophysique, il avouait ne pouvoir faire autrement maintenant que de s’intéresser de plus en plus à l’environnement de notre planète à cause de sa situation cauchemardesque.

Nous en discourions au printemps. L’automne voit se gonfler le nombre de manifestations orales et écrites sonnant et poursuivant l’alarme. Je suis peut-être trop confiant ? Je me réfère a tout le passé de l’humanité qui a su, avec pertes et fracas souvent, traverser les crises, les guerres, les épidémies. J’ai envie de dire : « Après nous, le déluge ! » Presque.

Ciao !

Réjean

"LA FIN DU RËVE MULTICULTUREL"

Rappelez-vous, nous en avons beaucoup parlé au printemps dernier. Les tenants du « respect des cultures », idée généreuse mais utopique à terme et « l’intégration » à la française, laïque et républicaine avec ses problèmes : les banlieues en feu, les poussées de l’islamisme, etc…

Ce n’est pas parce que l’on a une rage de dents que l’on a craindre pour sa vie. Cela se soigne.
Le Canada sera bien obligé aussi de soigner cette politique néfaste qui fait monter les exaspérations des populations. Quant à moi, qui ai vécu sur les deux continents, j’avoue plus bénéfique pour la nation, la politique d’intégration .(Tiens, le gouvernement conservateur a reconnu la semaine dernière le Québec, « une nation au sein d’un Canada uni » !) Malgré ses défauts, elle est moins/plus-pire que l’utopique « respect » des cultures. Chaque fois que j’ai séjourné un mois au Québec depuis trente cinq ans, j’ai pu constater la ghettoïsation des populations venues d’ailleurs et l’inquiétude des Québécois. Ces années-ci, il y a une montée de ce phénomène en Canada et une alerte est donnée dans ce qui suit (beaucoup plus documentée que mes propos de citoyens lambda) :

- LE COURRIER INTERNATIONAL, n° 839 du 30/11 au 06/12/06

DEBAT :

LES CANADIENS DOUTENT

« LA FIN DU REVE MULTICULTUREL »

Article de Alan Gregg, 54 ans, président de Strategic Counsel, pages 64 et 65 de l’hebdo.

Le chapeau :

« Le Canada a longtemps fait figure de modèle en matière d’intégration. Mais avec l’arrivée massive de nouveaux immigrants non européens, le pays découvre l’exclusion et le racisme. L’analyse d’un spécialiste canadien de l’opinion publique. »

Je cite comme ça :

254 enclaves ethniques en 2001 contre 6 en 1981
50% des nouveaux arrivants sont originaire d’Asie

Avant 1970, j’étais en permanence au Québec. Nous cotoyions surtout des Européens. C’est vrai. Difficile d’être raciste en ce cas, sauf d’être dégénéré. Plus facile dans la situation actuelle. Surtout pas s’y laisser aller mais faire changer les politiques. Je vois par cet article que la prise de conscience est forte. Si l’opinion publique se gonfle, c’est déjà l’alerte pour les dirigeants. S’ils sont trop sourds, comme souvent les nôtres, il faut descendre dans les rues. Ils n’aiment surtout pas ça.

De manière générale ici, je dis bien de manière générale, malgré des problèmes indéniables, nos concitoyens venus d’ailleurs s’installer en France, sont d’abord très fiers d’être Français et ensuite d’être de leurs pays d’origine, mais ensuite… Tandis qu’en Canada, c’est l’inverse (l’autoghettoïsation) et cela fait toute la différence au quotidien. Mes amis Abdelatif, Diouabaka, Ha Song, Kunze parlent français, paient les impôts comme tout le monde en France, vivent selon les codes d’ici et cultivent leur différence après.

Je vous enverrais bien l’article, mais il est en format A3. Procurez-vous l’hebdo chez les bons marchands de journaux ou consultez-le en bibliothèque. Sur internet, c’est payant, comme de bien entendu. Je puis aussi l’envoyer en photocopie à qui m’en fera la demande. Pas de problème.

Je vous le conseille vivement. Vous en avez sûrement lu d’autres qui vont dans le même sens. Etre bien documenté, cela enrichit ses propres évaluations de non spécialiste et ça évite « d’hystériser » (sic !) et de « paranoïer » (resic !) une situation, un débat. Tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Le gris existe, je l’ai appris ici.

…………………………………………………………………………..

Vous savez sans doute que la France lance aujourd’hui sa méga-chaîne planétaire : France 24 par satellite, et Canal +. Dans la cours de CNN, d’Al Jazeera…

Comme je termine ce billet, j’entends sur Radio-Classique, la superbe voix du soprano Natalie Dessay, la coqueluche de ces années. Le rossignol français. Une voix, légère, bien timbré, aérienne. A ravir. La musique classique ou baroque toute la journée quand je bosse seul chez moi me tient agréablement compagnie et contribue à la mise en respect de mes névroses. Une thérapie… Ca coûte moins cher à la SS (Sécurité Sociale). Hi, hi !

Vivaldi !

Réjean

samedi, décembre 09, 2006

DECLARATION D'AMOUR

Même les Anglais ? Yes, Sir! Même les Anglais.

Mêmes nos "ennemis" aiment la France.
Voici un sympathique témoignage d'un sujet de la fière Albion et de son coup de foudre pour la France. Comme je le comprends. Il a découvert "the French touch" loin des "maudits français", comme de certains snobs Québécois. Cela existe aussi, j'en ai connus. Comme quoi il ne faut rien juger de rien par ses exceptions mais par son dénominateur commun. Ha, oui?

Je suis très fier car c'est la première fois que je réussis à faire passer un article de périodique en pdf par Adobe. Cela a été comme du beurre. Bravo moi! Sans aide.

Je laisse la plume à Leo (tiens, comme mon Papa!)

LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL


Ces Provençaux qui m'ont fait aimer la France.

Il y a trois ans, après quelque dix étés merveilleux passés dans le sud de la France, ma femme et moi avons décidé d'acheter une maison dans une petite bourgade près d'Avignon. Depuis, nous consacrons un temps fou et des sommes exorbitantes à faire la navette entre notre domicile, en Angleterre, et la Provence, apportant ainsi notre écot tantôt aux bénéfices déjà énormes de la compagnie à bas coût Ryanair, tantôt à la réduction de l'endettement abyssal
d'Eurotunnel. Après cet achat immobilier, mon épouse, américaine et francophile convaincue, tomba immédiatement amoureuse de la vie française*,
notamment parce qu'elle est peintre et qu'elle adore la lumière et les paysages
provençaux. De mon côté, en bon protestant irlandais tendance eurosceptique, je restai bien plus circonspect. Et puis, après quelque temps en Provence, tous mes a priori sur les Français ont volé en éclats. Loin de leur réputation de froideur, les habitants du cru se sont montrés incroyablement accueillants. Malgré notre "maîtrise" effroyable de la langue, nous avons été traités avec courtoisie et bienveillance à peine avions-nous franchi le seuil de notre
nouvelle maison. En quelques jours, des voisins avec qui nous pouvions à peine communiquer nous invitaient, qui à prendre l'apéritif, qui à dîner. Nous comprîmes bientôt qu'il était impossible d'aller dans une boutique, un restaurant ou sur un marché sans repartir avec un petit cadeau, que ce soit un melon offert par le marchand de primeurs ou un verre de liqueur au bistro. Parfois, la générosité que l'on nous témoigne semble presque tenir du prodige, comme si nous avions fait un voyage dans le temps et atterri avant l'apparition
de l'agressivité urbaine. Un jour, je marmonnai à ma vendeuse de fruits et légumes quelques mots sur mes difficultés à me faire livrer des meubles achetés
chez un brocanteur à plus de 60 kilomètres de là. En moins de temps qu'il n'en
fallait pour (me) le dire, elle avait déjà loué une camionnette, était partie avec son mari et son fils récupérer les achats et avait livré le tout chez moi. Et tout ce petit monde n'a jamais voulu accepter plus qu'une bière pour rétribution. Nous n'avons trouvé en Provence que de charmantes attentions, du serveur qui glisse un petit biscuit supplémentaire avec le café crème* du matin au marchand
de journaux toujours ravi de pouvoir pratiquer son anglais avec nous.
Contrairement à ce qui se passe en Angleterre, les gens sont ici largement apaisés par le climat, la culture, la cuisine, et surtout par le tempérament de ces Français injustement calomniés. C'est un Britannique converti à la francophilie qui vous le dit:

"Vive la France, et les Français.*"

Leo McKlnstry

TheDaily Telegraph (extraits), Londres
* En français dans le texte.

COURRIER INTERNATIONAL n° 837, p.14 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2006

LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

Was it not pretty nice?

Réjean

France 24

Une pensée pauvre

Décembre 6 2006. Ce matin, j'ai lu un article désespérant. Un vrai coup dur pour le moral. Signé par l'un des plus éminents spécialistes américains des questions de stratégie, il illustre parfaitement le haut degré de confusion qui règne chez les grands esprits. Voici ce qu'écrit Edward N. Luttwak, ancien conseiller auprès du Conseil national de sécurité : " De même, un meilleur gouvernement est certainement souhaité en France, en Norvège ou aux Etats-Unis, mais sûrement pas en Afghanistan ou en Irak, où beaucoup préfèrent une oppression cléricale indigène aux libertés offertes par les envahisseurs étrangers. " Et d'ajouter un peu plus loin dans un article publié dans le dernier numéro de la revue Politique étrangère (par ailleurs excellente) : " La grande majorité des Afghans et des Irakiens, auditeurs assidus à la mosquée, illettrés ou semi-éduqués, croient leurs autorités religieuses. " Faut-il être à ce point ignorant de l'Histoire passée ou récente pour présenter ces peuples ainsi. Pour Luttwak, ces peuples seraient tellement stupides qu'ils ne comprennent pas " que des étrangers désintéressés versent leur sang et leur argent pour les aider. " Mais le pire est ailleurs. Dans son article intitulé " Les impasses de la contre-insurrection ", Luttwak semble regretter que l'armée américaine n'utilise pas la manière forte pour venir à bout des insurgés irakiens. Et de citer les bonnes vieilles méthodes allemandes durant l'occupation. "…chaque fois que l'on croit que des insurgés sont présents dans une aire relativement circonscrite, un village, une petite ville ou un quartier distinct d'une ville -une situation très courante en Irak à l'heure actuelle […]- les notables locaux pourraient être contraints de les remettre aux autorités sous peine de châtiments croissants, allant jusqu'aux exécutions de masse. " !!! Hélas, semble regretter Edward N. Luttwak, les Américains ne sont pas prêts à s'inspirer des nazis : " …tout l'argent et le sang que les Etats-Unis ont accepté de verser, ne surmonteront pas le handicap dû à l'ambivalence d'occupants qui refusent de gouverner, et à leur inévitable refus de principe de terroriser les insurgés, condition pourtant nécessaire et suffisante d'une occupation tranquille. " Décourageant.

Félix Leclerc a dit de la chanson « La complainte du phoque en Alaska » de Michel Rivard, qu'il aurait bien aimé lui-même l'écrire.

La pensée pauvre n'est pas de moi; j'aurais bien aimé l'écrire. Le texte vient d'un bloque branché sur « France 24 ». Depuis quelques jours, quelques semaines à peine, « France 24 », station d'information émettant sur 24 heures, est accessible déjà par la TV dans quelques pays. Pas encore pour la TV de la NATION! québécoise. Tout de même, Internet nous apporte la programmation de haute qualité de « France 24 ». En exemple allez visionner 'Et la lumière fut'. Tout en travaillant sur l'ordi, j'écoute sa chaîne en direct dont l'onglet de commande se lit au milieu de la page.

jeudi, décembre 07, 2006

Le Mont Sacré-Coeur

LeSoleil. Québec. Le jeudi 07 décembre 2006

Le Mont Sacré-Coeur

Dans l’après-midi du 26 mai 1932, une soixantaine d’automobiles arrivent de Saint-Hyacinthe, transportant le personnel et les 195 élèves de la nouvelle maison provinciale des frères du Sacré-Coeur.

La construction du Mont Sacré-Coeur, commencée en 1930, sur une terre de 117 âcres, vient à peine d’être terminée. L’imposant édifice de style Art déco, de 375 pieds de façade, est coiffé d’une tour surmontée d’une colossale statue du Sacré-Coeur , offerte par la ville de Granby. Les quelques 40 religieux responsables des juvénistes s’empressent de terminer l’aménagement de la grande propriété dont la bénidiction officielle est prévue pour le 24 juillet suivant.


Le collège du Mont Sacré-Cœur a porté le nom de Juvénat jusqu’en 1960. On y dispensa les cours d’École normale, de 1932 à 1965, préparant ainsi les étudiants à l’enseignement, et le cours classique de 1949 à 1968. Le Collège du Mont Sacré-cœur est officiellement une école secondaire depuis 1965.

(...)

... Société d'Histoire de la Haute Yamaska
autre article

mercredi, décembre 06, 2006

LE ROCK'N'ROLL DU MARQUIS !

Bonne soirée samedi dernier au Firmament de Firminy (Firmament des stars !) salle de spectacles à cinq minutes à pied du Petit Trianon. Pas besoin de carrosse. Firmin, parti boire des canons (verre de vin) au centre...

Les 1 500 personnes chauffaient déjà la salle quand arriva un joli brin de femme, Natasha St Pier, la mignonne Canadienne, ovationnée par un public déjà conquis à sa dévotion. Qu’est-ce qu’on l’aime, Natasha !

Je venais découvrir celle dont j’ai parfois entendu les chansons à la radio mais qui ne m’a pas vraiment convaincu.

Pour mettre une salle en transe après 45 minutes de chauffe (chauffe Marcel, chauffe Marcel !) elle est très douée. Vous pouvez l’inviter à une garden-party, ambiance assurée.

Un orchestre du « tonnerre » ! Cinq costauds poussant à fond la sono, un son superbe mais écrasant la voix de la rockeuse au timbre plaisant mais au manque d’ampleur et de force. Au piano seul, se sera mieux.

Impossible pour moi et mes voisins d’ouïr la moindre parole de ses textes. La seule chanson audible fut la reprise de « Vivre ou survivre…1982 » de Daniel Balavoine. Vive émotion dans la salle, car ce chanteur contestataire et humaniste, décédé stupidement dans le non moins stupide rallye Paris/Dakar était très estimé dans l’Hexagone. Daniel aida Natasha à survire dans sa mer des mots inaudibles, dans un spectacle en débauche de lumières, de lasers, de fumées, de fonds de scène à géométries variables et colorées. La fête ! Beaucoup de plaisir visuel et musical pour tous les fans.

La moitié de la salle dansait, lâchait des ballons en forme de cœur, portait des roses à la star et allumait des bougies. Natasha coordonnait tout son monde avec des ondulations et une gestuelle très gracieuses. C’était comme ma « première surprise-partie ». J’en avais oublié mes varices. Aie !

Dans le registre rock au féminin, je suis toujours sous le charme de Diane Dufresne, Véronique Sanson, Bony Taylor, Tina Turner et j’en oublie… De plus grandes pointures que Natasha qui savent ne pas se laisser bouffer par l’orchestre. Faut la laisser pousser cette jeunette de 25 ans ! Et puis, le rock n’est pas une musique de chambre, spa !

Pour la galerie des Canadiens/Québécois, à part les grands anciens, j’apprécie bien Lynda Lemay, je me laisse aller à Isabelle Boulay, glamoureuse et charmeuse, et le beau Garou à la voix rauque et sexy de jazz singer.

La semaine dernière, nous avons entendu et vu la très classe Françoise Hardy (63 piges, mon âge !) et son joli filet de voix, chanter « Partir quand même… 1988 » avec Julio Ecclésiaste ( ?). Un CD, tous morceaux en duos. Henri Salvador (80 piges) sort un CD avec sa toujours belle voix de crooner et des mélodies jazz fort sympathiques.

Jazz, jazz…même mon idole (C’est toi mon idole, c’est toi dont je raffole !) la muse de Saint-Germain-des-Prés, était hier toute la journée sur France Inter pour assurer la promotion de son
dernier CD, « Le temps d’une chanson… » A 80 ans. Oui, Madame ! Et toujours soyeuse et tumultueuse, la diva. Puis ce violoncelle dans la voix veloutée et grave. Et là, tu comprends tout, tout, tout. Même qu’elle te chuchote à l’oreille : « Déshabillez-moi… et vous… ».

Elle reprend des airs du répertoire mondial comme « Mathilde » de Brel, « Volare… » avec un orchestre de jazz au son Miles Davis, son ami/amant. Pas de nouvelles chansons comme dans ses 2 derniers albums, chansons des Miossec, Biolay, Manset, Lavilliers. Enregistrement à New York, contrairement à ses habitudes très parisiennes du petit orchestre rive gauche, piano, contrebasse et accordéon.

Greco, la toujours libertaire, aimante, insolente, impertinente, pourchassant la connerie. Un jour dans les années 60, elle entre dans un restaurant avec Miles. Le propriétaire la reconnaît et la salue. Elle demande deux places. C’est oui. Le propriétaire voit soudain le grand noir derrière elle. Il se reprend. Plus de places. Gréco lui demande d’ouvrir les mains et lui crache dedans. Puis sort du restaurant avec Miles en claquant la porte.

Invitée au Chili, renommée internationale oblige, elle ne met à son programme que des chansons d’amour. Or, c’est bien connu, l’amour est révolutionnaire. Très applaudie au début du récital devant Pinochet, et rien après. On la reconduisit sous escorte militaire avec ses musiciens à l’aéroport. « Il fallait que je sois là pour témoigner que nous ne sommes pas dupes de la dictature du régime. » « Ces jours-ci, Pinochet agonise dans l’indifférence. » Libération 05/12/06. En échappant à son juste procès…

Bravo Juliette ! Voilà pourquoi on t’aime en plus de ta voix. A bas, toutes les exclusions… Pour moi, c’est toujours un modèle séduisant, sachant aussi bien l’intolérance envers les intolérants et la tendresse envers les tendres.

C’était mon COUPLET sur quelques aspects de la chanson art mineur, selon Gainsbourg, mais qui n’est pas toujours innocent.. Je vois Alain quand j’écris ces lignes. Quelles bonnes heures avons-nous passées à Granby à ce farcir les oreilles du hip parade du moment avec les magnétos du labo de langue, oubliant pour quelques heures notre état « monacal ». Pour un plaisir gratuit.

Honni soit qui mal y pince !

Une info : cette semaine, nous avons pu voir sur la 5 Arte, le superbe film « Macbeth » de Roman Polanski, 1971. Avis aux amateurs sur TV5.

Réjean
El Gringo del Gréco !

dimanche, décembre 03, 2006

Repas de Noël 6 de 6

Avis au lecteur: Suggestion... De ces notes de service, il y en a six. Pour "valoriser" l'amusement, il vaut mieux de commencer par lire Repas de Noël 1 de 6 et 2 de 6 etc...

- NOTE DE SERVICE - 14 / 12

De : Catherine TAVENIER - Directrice intérimaire des Ressources Humaines


A : A tous les employés
Date : 14 / 12
Sujet : Sophie CARRIÉRISTE et les Fêtes de Fin d'Année

Je pense pouvoir parler au nom de tout le monde pour souhaiter un prompt rétablissement à Sophie CARRIÉRISTE, à qui je continuerai de transmettre vos cartes.

En attendant son retour, je la remplace et vous annonce que notre PDG a décidé d'annuler notre Fête de Fin d'Année et d'offrir à tous la journée du 23 Décembre sans perte de salaire.

(Ce qu'on s'amuse!)


Fin du repas. Merci Florian, l'accommodant; nous entends-tu rire?


Repas de Noël 5 de 6

- NOTE DE SERVICE - 10 / 12

De : Sophie CARRIÉRISTE - Martyr des Ressources Humaines

A : A vous tous, salariés de MERDE !!!!!
Date : 10 / 12
Sujet : SALOPERIE de Fin d'Année

Les végétariens, maintenant !! Il ne manquait plus que ça !!!!

J'en ai plus que marre, nous maintenons cette réception dans notre entreprise, que cela vous plaise ou non. Vous n'aurez qu'à vous asseoir le plus loin possible du grill à viande pour brouter vos salades à la con et têter vos putains de tomates Bio.

Vous avez pensé à la douleur des salades et des tomates quand on les coupe ? hein ??

Elles ont des sentiments et sont vivantes, elles aussi. Elles sont comme moi, elles HUUURLENT !!

Maintenant le premier qui me demande du pinard sans alcool je le transforme en pompe à merde et je vous souhaite une fête archi pourrie, bande d'abrutis congénitaux !!!!

Allez vous faire foutre,

Sophie


Repas de Noël 4 de 6

- NOTE DE SERVICE - 04 / 12

De : Sophie CARRIÉRISTE - Direction des Ressources Humaines

A : Tous les salariés
Date : 04 / 12
Sujet : Fin d'Année

Quelle diversité de cultures dans notre entreprise !!

Je ne savais pas qu'exceptionnellement cette année le Saint Mois du Ramadan commençait le 20 Décembre, avec son interdiction formelle de consommer toute boisson ou nourriture de toute la journée. Nous pouvons bien sûr comprendre qu'une réception festive à cette époque de l'année ne cadre pas avec les croyances et les pratiques de nos amis salariés musulmans.

Devant la Fatwah prononcée à son encontre par l'Imam de notre ville à leur demande, notre PDG propose que les repas destinés à nos salariés musulmans soient congelés jusqu'à la fin du Ramadan ou gardés au chaud pour qu'ils puissent les emporter chez eux le soir. Notre PDG certifie en outre qu'ils ne contiendront pas de porc, même si l'entreprise dirigée par son frère s'appelle « Tout est bon dans le cochon ».

Par ailleurs, je me suis arrangée pour que les femmes enceintes aient une table au plus proche des WC et les abonnés aux Weight Watchers le plus loin du buffet des desserts. Je confirme aussi que les gays et les lesbiennes pourront se regrouper et que chaque groupe aura sa table pour ne pas avoir à se mélanger.

En revanche, non, aucun travestissement en Drag Queen ne sera toléré, avec ou sans play back de Dalida. Oui, les diabétiques auront des sièges surélevés et des fruits frais en dessert, sachant que les restaurant ne pourra confectionner de dessert sans sucre.

Ai-je encore oublié quelque chose ?

Sophie

Repas de Noël 3 de 6

- NOTE DE SERVICE - 03 / 12

De : Sophie CARRIÉRISTE - Direction des Ressources Humaines

A : Tous les salariés
Date : 03 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année

Je m'adresse à la personne membre des Alcooliques Anonymes qui souhaitait qu'il y ait une table pour les non-buveurs et qui n'a pas donné son nom. Je suis heureuse de pouvoir répondre favorablement à sa demande, mais si je mets sur la table une pancarte « Réservé aux Alcooliques Anonymes », vous n'aurez plus du tout d'anonymat !!

Comment puis-je résoudre le problème ? Une idée, quelqu'un ?

De plus, sachez qu'on laisse tomber les échanges de cadeaux : Aucune remise de présents ne sera autorisée, suite aux préavis de grève déposé par la CGT et FO qui estiment que 10 Euros pour un cadeau c'est trop cher, et suite à la pétition signée par tous les cadres qui estiment que 10 Euros pour un cadeau c'est minable et mesquin.

On va y arriver,

Sophie.


Repas de Noël 2 de 6

- NOTE DE SERVICE - 02 / 12

De : Sophie CARRIÉRISTE- Direction des Ressources Humaines

A : Tous les salariés
Date : 02 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année

Chers Tous,

La note d'hier n'avait bien sûr pas pour but d'exclure nos employés de confession juive. Nous savons que Hannoukah est une fête importante qui coïncide souvent avec Noël, même si cela n'est pas le cas cette année.

La même optique s'applique à tous ceux de nos employés qui ne sont ni chrétiens ni juifs. Pour calmer les esprits et ne vexer personne, toutes nos Fêtes de Noël s'appelleront désormais Fêtes de Fin d'Année. Nous n'aurons par conséquent ni sapin ni cantiques, mais d'autres musiques pour votre plus grand plaisir.

Tous contents, maintenant ?

Cordialement,

Sophie

Repas de Noël 1 de 6

J'entends rire Florian. Pas vous? Il vient de m'envoyer un texte humoristique que je relie à un courant de l'heure, les ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES..

L'envoi de Florian est de « six notes de service » que je vous reproduis en rafale.

Il vous plaît de lire dans un blogue public, sérieux, sur le sujet « ACCOMODEMMENTS RAISONNABLES » ?

¤ ¤ ¤ ¤ ¤

Objet: Repas de Noël dans notre entreprise

A LIRE JUSQU'AU BOUT, C'EST DU PUR BONHEUR ! (ceux qui ont participé à l'organisation des fêtes entre collègues vont s'y retrouver !)

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

- NOTE DE SERVICE - 01 / 12

De : Sophie CARRIÉRISTE - Direction des Ressources Humaines

A : Tous les salariés
Date : 01 / 12
Sujet : Fête de Noël

Chers Tous,

Je suis heureuse de vous informer que la Fête de Noël de notre entreprise aura lieu le 23 Décembre, à partir de midi, dans les salons privés de notre Espace. Il y aura un bar payant avec tout un choix de boissons !

Nous aurons aussi un petit groupe musical amateur qui chantera des cantiques, alors n'hésitez pas à chanter avec lui. Et ne soyez pas surpris de voir arriver notre PDG déguisé en Père Noël !!

Le sapin sera illuminé à partir de 13H00. Les échanges de cadeaux entre les membres du personnel pourront se faire à partir de ce moment-là. Cependant, pour ne gêner personne financièrement, aucun présent ne devra dépasser une valeur de 10 Euros.

Joyeux Noël à vous tous et à vos familles.

Cordialement,

Sophie


Le cap des 300 visites est franchi...

Vous avez lu avec attention le précédent billet « PEBD et PEHD à ne pas mettre aux très petites ondes. » . Avez-vous été surpris? Avez-vous échangé sur le sujet? Avez-vous pris quelque résolution?

Vous savez ce qu'est une légende urbaine. Bon. En avez-vous déjà été une innocente et crédule victime? Qui ne l'a pas été? Nous aimons tellement des histoires: nous achetons des journaux, des romans, allons au cinéma, louons des films... Bref, nous sommes des émotifs bien nourris!

Arrêtez-vous ICI pour quelques minutes!

Pour vous amuser encore...

samedi, décembre 02, 2006

PEBD et PEHD à ne pas mettre aux très petites ondes.

Mise à jour sur le cancer

Gros merci à Gilles Jutras.

Nouvelle sur le cancer en provenance du John Hopkins Hospital

Pas de contenant en plastique dans le micro-onde.
Pas de bouteille d'eau congelée dans le congélateur.
Pas d'enveloppement en plastique dans le micro-onde.

Johns Hopkins Hospital a fait parvenir ceci récemment dans une lettre de nouvelles. Cette information a été émise au Walter Reed Hospital du centre médical de l'armée.

La dioxine est hautement poison pour les cellules de notre corps.

Ne congelez pas vos bouteilles en plastique avec de l'eau à l'intérieur, parce cela relâche des dioxines en provenance du plastique.

Récemment, le Dr Edward Fujimoto, gérant du programme de bien-être au Castle Hopital, était à un programme télévisé pour expliquer ce danger pour la santé. Il a parlé des dioxines et a affirmé combien elles étaient dangereuses pour nous tous .

Il a dit que nous ne devrions pas réchauffer nos aliments dans le micro-onde en employant des contenants en plastique, car la combinaison des graisses, la haute température et le plastique transmettaient des dioxines dans les aliments et en définitives dans les cellules de notre corps.

Il recommande d'employer plutôt le verre, les ustensiles Corning ou de céramique pour réchauffer les aliments. Ainsi on obtient le même résultat mais sans les dioxines. Tous les T.V. Dinners, les soupes aux nouilles, etc., doivent être vidés de leur contenant et réchauffés dans des contenants sécuritaires. Le papier est bien, mais nous ne savons pas ce que contient le papier, pour l'instant il serait plus sécuritaire d'employer le verre, le Corning, etc.

Il nous a rappelé qu'il n'y a pas très longtemps, des restaurants de fast food se sont débarrassés des contenants en plastique pour utiliser des contenants de papier. De plus, il a rappelé que le Saran wrap est aussi dangereux quand il est placé sur les aliments que nous cuisons au micro-onde. En cuisant les aliments, la haute température est cause de toxines empoisonnées qui sortent de la pellicule (Saran wrap) de plastique et s'insinuent dans les aliments. Recouvrez plutôt les aliments avec de papier essuie-tout.

Je crois qu'il serait urgent de le faire parvenir à votre famille, vos amis et tous vos amours!


PEBD et PEHD?


vendredi, décembre 01, 2006

HISTOIRE D’UN TRAIN QUI A RATE SA GARE DE RETOUR !

(Ici, une rose du littoral, bouffée par le betablogue. Tant pis et tant que l'on ne me dira comment faire, je n'en ai rien à cirer!) Le webmestre est à la chasse! Cela fait 3442700 fois que je lui demande d'afficher ma photo et je ne vois rien se produire. La prochaine fois, je vote Ségolène...)



(Feuilleton entre Jacques le Terrien et Réjean le Prince !)

Suite et fin sur la place publique betablogueuse car ainsi commencé.


Cher Jacques le Terrien,

Navré suis-je de ce fait que tu le sois toi-même, navré, à cause d’un retour de courriel perdu. Ne soit plus sidéré car moi aussi je « sidère », pardi !

Après ton billet du 25/11, j’ai farfouillé dans ma messagerie, dans la corbeille et dans mes copies papiers. Pas retrouvé ton sympathique (en effet) message du 18/08.

Merci, merci et oublie ma relance acidulée. Zou ! C’était comme la plainte d’un amant éploré. Comme… ai-je écrit. Vise la métaphore !

Je pense comme toi à un problème de « toiles d’araignées ». Parfois il doit y avoir de ces conflits de circulation là-dedans comme dans un bordel aux heures de pointe. Cela m’est arrivé plusieurs fois depuis que je patine sur le cyber espace.

Je retire ma réclamation à la SNCF pour train parti par tes soins mais jamais arrivé. Il y a bien eu aller/retour, mais… Bravo ! Mais...

Y’AVAIT DE L’EAU DANS LE GAZ… !

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Je te lis que tu as repris du « labeur ». C’est que cela te plaît, je sais. Agréable, n’est-ce pas d’offrir ses services sans la pression du travail salarié. Liberté de pouvoir dire à sa responsable : « Bon là, Annick, tu me pompes l’air, tu me fais suer, je fous le camp ! » Sans conséquences… sauf l’engagement moral envers des personnes. Là, ça oblige quand même. On n’est pas des ‘beux’ !

Ainsi, après les apprivoisements et les confiances installés, que deviendraient mon grand Christophe sans son maître de lecture comme on dit chez Vivre La Vie ? Et mon Michel, sans son professeur de français? Que deviendrait la belle Irène de l'Université sans son scribe, conseiller, confident et chauffeur? La tête de mes "Amis réunis" avec un baryton, un compagnon de rigolades et de ripailles en moins? Et d'autres...

Non, ch'peux pas! Vraiment, j'ne pourrais pas! Je suis responsable de ceux que j'ai appprivoisés.

Que feraient tous ces gens-là? Que feraient-ils sans mon concours? C'est simple : ILS EN CHERCHERAIENT UN AUTRE! Comme quoi...

Bien des choses à toi, à la belle Louise, à tous les tiens et à Roland.

Réjean
Le Fierminois
Marquis de Firminy
Prince de France

(Je ne m'habitue pas encore à être aussi titré...poufffe! Je voterai quand même pour Ségolène, la Royal, la républicaine socialiste...)