vendredi, novembre 30, 2007

Savez-vous planter les choux?

Il y a quelques jours, je sollicitais, je vous sollicitais peut-être (1) (2 ...c'est encore possible les 4, 5, 6 décembre). --- Une famille « engagée » développant des valeurs terriennes sur courroie de transmission tangiblement humaine, m'a, à son tour, doucement sollicité!

Pourquoi garder cette info engrangée dans le grenier de mon ordi? Voici le morceau principal; vous pourriez en faire bonne culture!

Allez, d'un clic!, visiter ce site!



Sans être indiscret, je veux vous dire un mot sur la famille « engagée » d'Aline et de Normand. Elle fait de beaux enfants et elle les prend dans les choux qu'elle obtient sur une terre des B
ois-Francs, Chesterville. Regardez la santé de ces choux d'agriculture biologique!

C'est à souligner avec une petite chanson!

À l'été ''76, mon '4 X 4' nous conduisait au Yukon, en Alaska, sur la route dite "the top of de world"... Je veux toujours refaire ce voyage aux pays des démesures... Un goût de chou nous a pris devant un étal de « fresh vegetables of the North Pole »!

mardi, novembre 27, 2007

Des chansons pour l'âtre.

On annonce une nuit très froide. Brrr...

...quelques bûches pour la vie de l'âtre. Son crépitement couvrira bientôt le tic-tac de l'horloge grand-père. Pantoufle, mon ursidé de Terre-Neuve, a d'instinct pris sa place sur la catalogne. L'odeur de résine couvre déjà cette du souper. Une tasse fumante d'eau citronnée et le temps m'échappe... img513/97/divers063ab1.gif

Bûche numéro dit Un: À la claire fontaine

Bûche numéro dit Deux: Les cloches du hameau

Bûche numéro dit Trois: Youppe youppe sur la rivière

Bûche numéro dit Quatre: Le petit vin blanc

Bûche numéro dit Cinq: Le temps des cerises

Bûche numéro dit Six: La Manic

Bûche numéro dix Sept: À bicyclette

Bûche numéro dix Huit: Arrivederci Roma

Bûche numéro dix-neuf: Panis angelicus

Bûche numéro vingt: Mon beau sapin


Pour tous les soirs d'hiver, les cordes de bois sont accessibles.

Merci Jean deStuckely de nous avoir posté l'URL ce fournisseur de bois bien sec!

p.s. Minuit dans vingt, j'vas m'coucher. Noël au camp

M'en vas rêver... Vive le vent!

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samedi, novembre 24, 2007

Un minimum de gratitude.

Ce matin, lisant « Lysiane Gagnon » de La Presse, j'ai eu un rappel du projet de Florian, « Ultra-Violet », un regard sur quelques décennies vécues.

Extrait de l'article de dame Gagnon.

« ... ayons un minimum de gratitude pour ceux et celles qui ont consacré leurs vies à instruire et soigner des générations de Québécois, à l'époque où l'État refusait d'assumer ses obligations! Reconnaissons au moins que c'est en partie grâce à ce clergé têtu et fidèle que nous parlons encore français. »

Pour lire l'intégralité du texte, Clic!


jeudi, novembre 22, 2007

L'amie Jacqueline, femme de passion. (billet 3 de 3)

SIDA – Bénévolat – Guignolée

Billet un: l'ami Yvon me tient par la peau du coeur.

Billet deux: l'amie Lise et Aurélie me secouent et m'invitent à sortir!

Billet trois: l'amie Jacqueline femme de passion. Vous l'admirerez et ne serez pas les premiers.

Bonjour Lectrice, Lecteur,

Le petit sentier de ma vie m'a fait croiser une femme d'exception qui me fait philosopher sur la nécessité d'être un support pour autrui.

Sur un ton de confidence, je voudrais vous présenter une autre femme dans ma vie. Une autre? Oui, un oui heureux; il y en a beaucoup! Que serai-je sans Elles? Quelques balbutiements...

Entendons-nous sur son petit patronyme. Jacqueline. C'est un premier velours pour moi, portant « ma féminisation »... Parce qu'elle se nomme vraiment Jacqueline Verrette. Je l'ai connu du temps où elle couraillait... pour une agence de voyages, il y a de ça plus de 37 ans! Je la revois, je la revois... au rythme des années bissextiles, ou légèrement plus. À chaque rencontre, ce n'est pas l'indifférence, pensez donc!

Je vais tenter de vous la faire connaître un tout petit peu. Vous non plus, vous ne réagirez pas avec indifférence. Même que dans vos pensées de demain, Jacqueline sera de passage!

Il n'y a pas d'intérêt à vous décrire la scène où nous partagions le pinceau à peinturer un garde-robe de sa soeur du temps où Lise aimait déménager plutôt que de rester là. Lise? Je vous en ai glissé un mot dans l'invitation nettoyage chez m'sieu Félix-Hubert d'Hérelle.

Coupons ça là. Parlons d'une personnalité connue, reconnue et médaillée pour la toute simple raison qu'elle n'est pas indifférente à la misère humaine et agit pour changer çà. Elle consacre sa personne à apporter un mieux-être chez des hommes, des femmes que la vie n'a pas gâtés.

Madame Verrette est rendue où? Parfois, quand je pense à Elle, je l'appelle Madame. Invitée par son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada , à la Citadelle de Québec pour recevoir des honneurs qui la faisaient trembler. En 2004, c'était le Service correctionnel du Canada qui la recevait. La commissaire Lucie McClung lui signifiait l'estime de son service. Lisez un peu.

14 septembre 2007, Québec.

Jacqueline Verrette, Montréal (Québec)
Prix du Gouverneur gé
néral pour l’entraide

Avec un dévouement hors pair, Jacqueline Verrette contribue depuis 26 ans à la réinsertion sociale des détenus. Elle aide les délinquants à rebâtir leur vie et à s’investir dans la communauté tout en leur servant d’exemple. Bénévole à la Maison du Père et à l’Accueil Bonneau, des établissements offrant des services aux sans-abri et aux toxicomanes, elle a mis sur pied plusieurs comités accompagnateurs de détenus et, au fil des ans, a créé des partenariats entre le Service correctionnel du Canada et plusieurs organismes humanitaires. C’est ainsi que Mme Verrette escorte et guide des prisonniers qui, à leur tour, apportent leur aide à des patients hospitalisés et à des sidéens, jeunes et moins jeunes, en phase terminale.

Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, présente le Prix du Gouverneur général pour l’entraide à Jacqueline Verrette de Montréal, Québec au cours d'une cérémonie qui a eu lieu à la Citadelle de Québec, le vendredi 14 septembre 2007.

27 avril 2004 Laval (Québec)

MADAME JACQUELINE VERRETTE REÇOIT LE PRIX TAYLOR 2003

Le prix Taylor 2003 a été décerné aujourd'hui à Mme Jacqueline Verrette pour son bénévolat auprès des détenus sous responsabilité fédérale depuis près de 20 ans, lors d'une cérémonie tenue à Laval (Québec).

Le prix Taylor est décerné annuellement par le SCC, en collaboration avec l'Association nationale des bénévoles, aux Canadiens et aux Canadiennes bénévoles au sein du SCC qui se démarquent par leur dévouement exceptionnel au bénévolat au sein des services correctionnels.

« Madame Verrette est une importante collaboratrice dans la réinsertion sociale des détenus », a déclaré la commissaire Lucie McClung. « Non seulement est-elle dévouée au cheminement personnel des détenus mais, elle a su créer de nouveaux partenariats et tisser des liens fort importants entre le Service correctionnel du Canada et des organisations humanitaires dans sa collectivité. Elle est pionnière en justice réparatrice. »

Madame Verrette a assumé plusieurs rôles au sein du SCC au fil des années. Entre autres, elle a agi à titre de bénévole escorte, accompagnant les détenus en collectivité afin de leur permettre de vivre des activités visant la réinsertion sociale, telles les réunions du groupe Alcooliques Anonymes, le programme Entrée Libre et plusieurs activités spirituelles.

« Madame Verrette reconnaît l'importance, pour les détenus, de contribuer au bien-être de la collectivité », a ajouté M. Jean-Luc Gougeon, directeur de l'établissement Sainte-Anne-des-Plaines. « De par son engagement, elle réussit à susciter chez eux un désir de s'investir personnellement auprès des personnes les plus vulnérables de notre société. De nombreux détenus, le personnel du SCC et la communauté en général ont tous bénéficié du dévouement complet de Mme Verrette. »

Personne très motivée et attentionnée, Mme Verrette a mis sur pied plusieurs activités (...) Clic! Pour lire tout l'article. (...)

Madame Verrette est la troisième récipiendaire du prix Taylor. Ce prix permet au SCC de reconnaître les bénévoles ainsi que l'aide qu'ils apportent au sein du système correctionnel et dans les collectivités. Le SCC compte plus de 10 000 bénévoles qui oeuvrent au sein de pénitenciers et de bureaux de libération conditionnelle. Ces bénévoles apportent une richesse inégale au travail des professionnels dans le domaine des services correctionnels. Le SCC participe actuellement à l'initiative du secteur bénévole du gouvernement du Canada.

De gauche à droite : M. Denis Méthé, sous-commissaire du SCC, région du Québec, Mme Jacqueline Verrette, bénévole au sein du SCC depuis plus de 20 ans et récipiendaire du prix Taylor 2003 et Mme Lucie McClung, commissaire du SCC.

J'ai revu Jacqueline après ses honneurs de septembre. Trois mots et elle était passé à ses oeuvres. Il est probable qu'elle soit du « coup de balai » à la Maison d'Hérelle, le jour où j'irai, soit le 28 novembre. Si tel est le cas, j'aurai l'honneur de vous la présenter. Ne manquez pas de voir un coeur sur deux jambes.

Le 5 décembre, « AGIR POUR CHANGER » l'ONU fait de cette date, la journée internationale des bénévoles. Je penserai à Jacqueline, celle qui m'a démontré qu'être bénévole c'est prouver une haute intégration dans la société humaine.

Vous voyez qu'après vous avoir connu, j'ai continué à fréquenter du bien beau monde.

Jacques Ducharme

jacques.dufleuve@gmail.com

L'amie Lise et Aurélie me secouent et m'invitent à sortir! (billet 2 de 3)

SIDA – Bénévolat – Guignolée

Billet un: l'ami Yvon me tient par la peau du coeur.

Billet deux: l'amie Lise et Aurélie me secouent et m'invitent à sortir!

Billet trois: l'amie Jacqueline femme de passion. Vous l'admirerez et ne serez pas les premiers.


Bonjour,

La Maison d'Hérelle, vous connaissez? Si non, allez jeter un oeil sur son site, www.maisondherelle.org et revenez à cette invitation.

Soutenez la Maison d'Hérelle.

Pour un temps, la Maison a mis son monde dehors afin d'agrandir les locaux, de rénover ceux existants. Je laisse parler Dame Aurélie Bernard, coordinatrice de l'action bénévole, qui m'a lancé l'invitation. Même qu'une amie Lise, affidée de la Maison, m'a poussé hors de ma petite routine...

« Les travaux de notre maison rue St Hubert prennent doucement fin Toutefois la maison a bien besoin d’un grand nettoyage pour accueillir au mieux tous nos résidents et notre équipe mi décembre.

Nous organisons donc 3 jours de grand ménage (27,28 et 29 novembre). Certaines personnes se sont déjà portées bénévoles, des appels ont été faits au centre de bénévolat de Montréal.

Si vous avez un peu de temps à offrir ces 3 jours là, nous aurons besoin de vous.

Nous partagerons ensemble un petit lunch que la maison vous offrira.

Si vous êtes disponibles, ne serait ce que quelques heures, confirmez-moi votre présence pour que nous nous organisions. »

Ce que j'ai fait. Présents, chère Dame, Lucie et moi, le 28 novembre. Et je lui demandais s'il serait utile d'apporter des « outils, des produits de nettoyage ». De plus, j'ai ajouté que je lancerais l'invitation à plusieurs personnes. Voici ses commentaires de retour.

« Si vous avez du matériel pour le ménage à apporter ça pourra être utile surtout si vous êtes 4 pour un balai !!! Je dirais que tout ce que vous pourrez prendre en bonne volonté et articles, sera bien apprécié.

Pour que j’organise au mieux les choses, pourrez vous me dire combien de personnes viennent, à quelle heure et jusqu’à quelle heure et bien sur quel jour.

Je n’ai pas d’objection à votre sollicitation blogesque, par contre il est important de mentionner que les personnes volontaires doivent me (Aurélie Bernard) contacter au préalable, soit par mail, soit par téléphone au 514.844.4874. »

Je ne prends aucune responsabilité d'organisation. Si vous acceptez l'invitation, faites le contact souhaité directement avec dame Aurélie Bernard.

Profitez au moins du site de la Maison pour noter une petite recette-santé!

Aurélie Bernard,

coordinatrice de l'action bénévole

Maison d'Hérelle

3738, rue St-Hubert (...la carte routière)

Montréal (Québec) H2L 4A2

Tél.: 514-844-4874

Téléc.: (514) 842-2991

Courriel: benevolat@maisondherelle.org

Site Internet: www.maisondherelle.org

Parlez-en autour de vous. Pourquoi ne pas envoyer cette lettre à une autre personne? Ne serait-ce que pour faire connaître l'oeuvre humanitaire...

Que mes généreuses salutations traduisent, appuient l'invitation de Lise, d'Amélie.

Jacques duFleuve dans ce cyber-espace, et/ou

Jacques Ducharme, les deux pieds dans la glaise du fleuve.

jacques.dufleuve@gmail.com


L'ami Yvon me tient par la peau du coeur. (billet 1 de 3)

SIDA – Bénévolat – Guignolée

Billet un: l'ami Yvon me tient par la peau du coeur.

Billet deux: l'amie Lise et Aurélie me secouent et m'invitent à sortir!

Billet trois: l'amie Jacqueline femme de passion. Vous l'admirerez et ne serez pas les premiers.



Repentigny au bord d'un fleuve à l'invite de l'hiver.

Novembre 2007

Bonjour,

Mon ami demande de l'aide. Pas pour lui mais pour supporter un peu sa lutte préventive contre le SIDA. Yvon, l'ami devenu Ivoirien (1966!) par principe de vie, était dans les années cinquante, Abitibien et le meilleur gardien de but que j'ai eu dans mon équipe. Il n'y avait pas un « fret » qui le faisait quitter la glace. Aujourd'hui, il n'y a pas une menace qui le ferait sortir d'Afrique même si, plus d'une fois, il s'est cru déjà en enfer! ;-)

Yvon est membre d'une communauté de Frères enseignants. Celle des Frères du Sacré-Coeur qui a, entre autres tâches, instruit et donné de l'éducation à plusieurs générations de Québécois. J'ai été de ceux qui en ont profité beaucoup (ma « première année » (1949) avec le Fr. Omer, Collège Roussin). -- Je reviens à Yvon. Il prêche; il prêche pour sa paroisse par son enseignement, son gagne-pain, et par ses activités connexes. Plus, il combat par ses moyens, au raz du sol, le fléau SIDA africain. Sa demande d'aide va à ce volet dans le don de sa vie pour autrui. Sa lettre qui suit, cette fois, ne m'en parle pas. C'est devenu un « pas besoin de me le redire » dans nos rares échanges.

Les dons faits aux oeuvres d'Yvon sont reçus ENTIÈREMENT par Yvon. IL N'Y A PAS DE RETENUE ADMINISTRATIVE.

Tout les moyens sont bons pour combattre le SIDA, même l'indiscrétion! Voici une dernière lettre. N'oubliez pas de prendre les salutations de la fin de sa lettre si elles sont pour vous! J'ai 'obligé' Yvon à m'envoyer des photos; celle du goaler ayant jauni. Voici le « Jovialiste Ivoirien ».

. . . o o o . . .

Salut mon très cher Jacques,

Je me permets un coucou depuis ma chambre à notre résidence d'Abengourou en Côte d'Ivoire. J'ose croire que tu vas très bien et que tu profites bien de la vie. Tu as dû sûrement voyager en quelque part depuis l'été. Il m'arrive souvent de penser à toi et à nos retrouvailles du 9 septembre 2006.

De mon côté, je suis resté sur place à Abengourou mais j'ai eu des activités dans deux autres villes: camp vocationnel à Gagnoa et réunions à Abidjan pour préparer notre 50e anniversaire d'arrivée en C.I. en 1957.Le 30 septembre dernier, nous avons célébré l'ouverture de cet anniversaire dans la cathédrale St-Paul d'Abidjan avec nos anciens élèves. Ce furent de très grandes retrouvailles avec nos anciens élèves des 6 villes où nous avons oeuvré depuis 50 ans. La fête continue dans chaque ville où nous avons enseigné. La prochaine étape, c'est Daloa où nous sommes arrivés en 1957. Ce sera le 1er novembre, date qui rappelle la disparition du frère Bertrand Cloutier le 1er novembre 1975 à Daloa. On n'a jamais retrouvé son corps. On pense que ce fut un sacrifice humain comme cela est fréquent en Afrique.

Ici à Abengourou, je me porte super bien. J'ai commencé ma 42e année scolaire avec toujours beaucoup d'enthousiasme. J'ai seulement 520 élèves en catéchèse. Je suis heureux comme tout avec mes enfants. Je continue d'accueillir plein de jeunes à mon bureau pour les conseiller dans la vie. Je prête toujours des livres éducatifs et spirituels aux jeunes. L'an dernier j'ai prêté plus de 4000 livres en un an. J'imprime toujours des bulletins éducatifs pour les jeunes et je fais du bien aux jeunes sur internet et sur messagerie cellulaire.

Comme chaque année à cette époque, je suis en train de faire mon budget prévisionnel 2007-2008. Je tape à la porte de mes ami(e)s, bienfaiteurs(trices) et ancien(ne)s élèves très humblement pour demander une aide car en tant que religieux je n'ai rien personnellement. C'est toujours frère Denis Gervais (*) qui reçoit les dons offerts pour les oeuvres que je mène. De temps en temps il me fait des Western Union pour transférer l'argent reçu. Le transfert prend seulement 15 minutes car il y a un Western Union tout près de notre collège. La planète est vraiment un gros village maintenant. Alors, Jacques, si tu peux m'aider, ce serait le bienvenu car je suis à sec en ce moment.

Un gros merci d'avance pour tout ce que tu pourras faire. J'attends tes nouvelles fraîches. Je te porte en prière. Salue bien pour moi, toutes nos communes connaissances que tu croises.

C'était un clin d'oeil d'amitié depuis la Côte d'Ivoire qui retrouve sa Paix,

J'y suis; j'y reste... pour quelqu'un.

frère Yvon Blais s.c.

. . . o o o . . .

J'ajoute ces renseignements utiles. ---- Les chèques se libellent au nom de « SERVICE DES MISSIONS » et d'adressent à

Service des missions (Yvon Blais) --- a/s F. Denis Gervais s.c. --- 2240 rue Fullum, --- Montréal, Qc, --- Canada --- H2K 3N9

À mentionner expressément: aux oeuvres d'Yvon Blais. Les donatrices, donateurs recevront un reçu pour don à une oeuvre de bienfaisance enregistrée, valable pour les déductions fiscales (*). Avoir soin de laisser son nom et son adresse de retour!

Un mot à Yvon? Une carte virtuelle, frereyvon@yahoo.fr . --- Collège Kirmann B.P. 158, Abengourou, Côte-d'Ivoire

Évidence ivoirienne: NE PAS ENVOYER D'ARGENT COMPTANT À YVON PAR LA POSTE.

Un sidéen aurait dit, un jour d'espoir... « Je n'ai pas peur de mourir parce que je ne connais pas la mort. Mais j'ai peur de ne plus vivre parce que je connais la vie! »

Comme Yvon vient de me l'écrire, lectrice, lecteur « Un gros merci d'avance pour tout ce que tu pourras faire. » ...comme présenter cette lettre à une ou deux autres personnes! Autorisation de reproduction sans vergogne!

Jacques Ducharme, alias jacques.dufleuve@gmail.com

(*)

Références

Organismes de bienfaisance enregistrés canadiens -

Nom de l'organisme: Oeuvres Josaphat-Vanier

Numéro d'enregistrement/NE : 107617250RR0002

905, BOUL. DES BOIS-FRANCS SUD

VICTORIAVILLE, QC – CA

Désigné comme Oeuvre de bienfaisance

Enregistré le 01/01/1977


mardi, novembre 20, 2007

Blague de blonde

Le monsieur de St-Armand-les-Chats, Pierre Foglia pour le nommer deux fois, nous entretient, ce matin, dans une chronique échevelée. Il termine par cet épi.

LA CANDEUR -- Êtes-vous blonde? me demande un lecteur. Vous êtes si candide, si innocent quand vous vous désespérez de la culture populaire que vous me faites chaque fois penser à cette blague de blonde...

Pourquoi les blondes écoutent-elles les films pornos jusqu'à la fin?


Parce qu'elles espèrent chaque fois que le gars va demander la fille en mariage.


dimanche, novembre 18, 2007

Home, WikiHome!

Et je reste des heures à regarder la mer
Le cœur abasourdit les pensées de travers
Et je ne comprends rien à ce triste univers
Tout est couleur de pluie tout est couleur d'hiver
Cyanobactérie, tu rends nos lacs pervers!

La baie Missisquoi vous laisse froid ou coi?
Pour aux moins deux raisons, entrez en contact avec les plages de mes étés d'enfance, avec ces eaux partagées avec l'Île Lamothe, entrez en contact avec un dernier médium, un wiki ...

(Vous pourriez mettre du contenu dans un site web...) ;-)

Les algues bleues.

Sujet d'actualité même en hiver! Savons et détergents sans phosphore sont tout aussi à utiliser même quand les lacs sont gelés! Lire, scruter une étiquette sur une bouteille avant de la mettre « au panier », est parfois une expérience astreignante et encore « traumatisante »...

La ville St-Adolphe-d'Howard (et une Association sportive), éprouvée dans certains de ses lacs, diffuse une liste des marques de produits ménagers qui « ménagent » l'eau! Une liste à ne pas mettre à la corbeille! À imprimer?

Y a-t-il un lac affecté par la cyanobactérie près de vos intérêts? Clic!


vendredi, novembre 16, 2007

Marie-Claude, Sophie, Raphaële, Diane...

Comme l'homme, la femme pense à bêtes. C'est savoureux de lire ça. Des Nouvelles dans un Quotidien. Faut l'écrire!

Marie-Claude Lortie

Sophie Allard

Raphaële Germain

Saisir l'occasion de prendre quelques bribes de l'imagination des hommes quand ils avaient la poésie d'inventer des dieux...

Diane inspire même nos « cheminées ».... Heure avancée ou pas. La faim tenaillante, ce qu'on devait la prier la belle Diane de rêve avant d'affronter la forêt giboyeuse du temps, comme aujourd'hui, où les dieux naissaient d'un besoin des hommes.

L'humanité est chasseuse. Une question de survie de l'espèce. (L'individu est secondaire. Ouf! (J'apprécierais d'être questionné sur ce Ouf!)) Là-dessus, nous sommes au niveau de notre beau chat domestique. Regardez-le, en plein plaisir de saisir à griffes, l'oiseau, la pelote de laine... -- La chasseresse, la 30-06 bien mirée, doigt sur gachette... Belotte et re-belotte! -- Le mââle resté maison en prendra pour son/des rhums!, devant un tel succès d'abattage.

L'homme chasse parce qu'il est le pourvoyeur de la famille? Une vaticânerie. L'homme est un paresseux qui ne veut pas faire la vaisselle, l'époussetage, la balayeuse et laver ses draps qu'il a "crêpés". Le plaisir est ailleurs et il en chasse les raisons pour s'éloigner du domestique.

En Abitibi, comme exemple... L'orignâl attend le mâle de Montryâââl! On se souviendra du film illustrant une partie de chasse exclusivement masculine où la thérapie de groupe prend le dessus sur l'activité de chasse...

Nos voisines intimes partagent une philosophie de la mort-vie-plaisir. Faut nourrir, quoi? Nos plaisirs? Notre famille? Notre égalité? Nos accommodements?

jeudi, novembre 15, 2007

Stellarium

Vous aimez observer les étoiles? À la chaleur...

Logiciel recommandé: Stellarium

- Un clic! pour le détail.

-- Un Clic! pour le téléchargement.

-- Un clic! pour lire ce qu'on en pense.

Quant à moi, j'aime mes nuits...

mardi, novembre 13, 2007

Kristallnacht. Nuit de cristal.


Je m'en veux de ne pas m'avoir écouté. Je m'avais obligé à renouveler à ma mémoire la terrible nuit sans accommodement du 9 au 10 novembre 1938, en Allemagne. Je voulais me choquer à lire sur cette terrible honte humaine. C'est facile de se sentir mal quand on s'y arrête. La nuit de cristal. J'aurais lu...

Ceci et (gros lecteur)
Ceci et (petit lecteur)
Ceci... (curieux empatique)


Le mois d'avant, Goering annonce une campagne d'aryanisation (*) des biens juifs et d'internement des Juifs dans des camps de travail.

(*) On n'est pas à l'expropriation des terres agricoles tricentenaires de Mirabel par Trudeau-Lalonde pour en faire un parc à mégalos. Aux juifs, il ne restera que "la vie" encore pour si peu de temps.

Sans cynisme, juste 69 ans plus loin pour l'humanité, je vous souhaite une bonne nuit.

lundi, novembre 12, 2007

Fleurir une journée d'automne.

Pour fleurir ce moment, d'un Clic! et promenez votre souris enfoncée sur l'écran noir ou juste qqs cliquetis!


"On ne voit bien qu'avec le coeur."

dimanche, novembre 11, 2007

Soleil, in situ.

Gentil toujours, il me demandait par courriel « Comment allez-vous à Repentigny? ».

À Repen, tout va comme le soleil qui dérange ce que la nuit a mis tant de silence à installer. Les étoiles les plus petites sont les premières à partir à l'anglaise. La noirceur filoche vers son destin. La terre se penche et laisse passer un peu de clarté; se penche encore au point qu'on perçoit le soleil. En ces jours d'automne, le thermomètre est frileux. Il quitte rapidement son humeur négatif. Aujourd'hui, le soleil me dérange parce qu'il entre maintenant dans la chambre; parce qu'il n'est qu'illusion. Je sais qu'il ne réchauffera rien. Il brille et snobe Repen. J'ai l'idée ailleurs.

Ailleurs, je vous y amène d'un clic! ;-)

samedi, novembre 10, 2007

Journée des dupes

Quelques événements du 10 NOVEMBRE

10 novembre 1630
Journée des Dupes. Ce 10 novembre, lorsque la reine mère appela son fils Louis XIII au Luxembourg, tous pensèrent que Marie de Médicis parviendrait à obtenir de son fils le départ de son ennemi intime, le cardinal de Richelieu. Selon l'expression même du ministre, « l'apostume » allait crever. Marie de Médicis avait pris ses précautions : tout autour de la chambre de la reine il y avait un désert, portes bien closes, auquel vient se heurter M. de Richelieu. « Heureusement, nous dit Philippe Erlanger, l'ancien favori de la Médicis avait suivi en personne la construction du Luxembourg, étudié les moindres plans. Il savait qu'au fond de la chapelle un couloir obscur et tortueux menait à une porte dérobée qui s'ouvrait sur le cabinet de la reine, avait-on pensé à la verrouiller aussi ? Non. Jusqu'à la fin de sa vie, Marie devait se reprocher cette négligence. » Tel un diable sortant d'une boîte, c'est par cette porte que le prélat apparut. A cet instant, la reine se trouvait sur le point d'aboutir et le roi semblait prêt à céder. Le cardinal met un genou en terre et commence un « compliment fort soumis ». Mais Marie l'interrompt. Si l'on parlait de lui ?
- Vous n'êtes qu'un fourbe qui sait bien jouer la comédie, s'écrie-t-elle. Tout ce que vous faites n'est que pure mômerie et un manège pour me tromper encore une fois !
Comme le dit Saint-Simon, « la marée commençait à monter ».
- Ingrat ! perfide ! glapit Marie. Vous trompez le roi et trahissez l'Etat pour votre propre grandeur et celle des vôtres ! Je vous chasse ! Sortez ! Je vous défends de paraître jamais devant moi.
Louis XIII, pâle de colère, lève les bras au ciel et, entre deux cris de sa mère, essaye de placer quelques mots :
- Madame ! Madame ! Vous me désobligez, vous me torturez !
La reine se tourne vers son fils :
- Je ne pourrai plus assister à vos conseils ni me trouver avec M. de Richelieu en quelque lieu que ce fût quand il y sera.
Le cardinal se met à genoux, le roi lui ordonne de se relever, de sortir, puis, coupant court, annonce à sa mère qu'il se rend à Versailles. « Immobile, tel un mendiant devant le degré, Richelieu attendait un geste, un mot du Maître. Mais le Maître ne songeait qu'à fuir. » Marie de Médicis savoura son triomphe. La foule des courtisans l'entourait déjà, l'ensevelissant sous des félicitations, des compliments et des flatteries de tous genres. Toute la Cour fut dupe. On connaît la suite : le roi se mit à réfléchir et convoqua Richelieu à Versailles. Aussitôt arrivé, le cardinal versa d'abondantes larmes, se prosterna aux pieds du roi, le suppliant adroitement de le laisser gagner une retraite afin d'y « pleurer le reste de ses jours le malheur d'avoir été considéré comme un ingrat et diffamé par la reine ».
C'était là la suprême habileté. Louis XIII, en une seconde, entrevit ce que serait son isolement et ses difficultés. Il pria son ministre de se relever, de sécher ses larmes et lui intima l'ordre formel de demeurer à son service. Ainsi s'acheva la Journée des Dupes.

10 novembre 1657
Christine, reine de Suède, fait assassiner, à Fontainebleau, son grand-écuyer Monaldeschi.

10 novembre 1667
Première représentation d'Andromaque, tragédie de Racine.

Un clic! sur la photo.

vendredi, novembre 09, 2007

Né le 9 novembre 1922

jeudi, novembre 08, 2007

La plus belle rose de Malherbe, c'est la langue française.

On connaît la belle rose versifiée de François Malherbe. Je rappelais "sa rose" dans le billet précédent. J'y reviens avec en tête, "le français dans nos écoles, élèves et chargés d'instruction".

« Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin. »

Consolation à Monsieur Du PerierGentilhomme d'Aix en ProvenceSur la mort de sa fille

Lu, récité, dit par Gérard Philippe. --- Ça console aussi de la pauvreté de la langue écrite dans ce qui est convenu d'appeler, les écoles du Ministère de l'Éducation.

On doit à Malherbe le beau français que l'on utilise pour penser. Sans une langue maternelle maîtrisée, peut-on penser? Quand le Ministère de l'Éducation décrétera que l'objectif ultime des écoles primaires et secondaire est d'apprendre à penser, la langue maternelle deviendra l'outil privilégié et en fin de course, nécessairement possédé(e).

À l'heure normale.

Dimanche dernier, à l'heure de l'apéro partagé avec mon clavier, je décantais ma matinée. Me disais que je n'ai pas dû être le seul à ne pas réaliser le changement d'heure à temps! L'homme joue avec son chrono, pas la nature.

Les moineaux m'en donnant l'élan, je prends la plume à la Pierrot de la lune. Je me parle de ce dimanche, le premier d'heure normale, de ma fin du samedi d'hier.

Oui, plumes de moineaux ou plume aux mots.

Depuis l'avant de mon séjour en Espagne, avril-mai , je n'avais pas 'engrainé' les mangeoires de mes « charmants voisins ». Les largeurs du fleuve me présentaient le trop plein d'outardes, de canards et de passereaux en chicane de printemps. Le grand héron m'a figé si souvent. Ça me rassasiait. Arrive le vent d'automne soulevant les feuilles, vols me rappelant que les oiseaux existent encore.

Je désinfecte les auges à tout oiseau. Les comble. Je n'oublie pas d'ajouter un beau carr'-ô-dates de suif. Et j'observe les arbres tout autour. Rien. Une vraie mort d'automne. Par culpabilité, je m'accuse d'omission de graines au Père des ciels d'oiseaux. « Ça y est, la gent ailée me fait la gueule. Tant pis pour moi. Encore plus pour 'ailes'. » que je me marnonne, les arbres ayant des oreilles.

J'oublie ça. Ça me fera moins mal.

Mal m'en pris. Ce matin, le soleil était d'une paresse! D'habitude, hélas!, d'habitude, j'attends son lever. Même que des matins, j'entretiens l'impression de l'entendre se montrer quand le fleuve n'a nul mouvement et qu'il semble reprendre une parole de Félix, « ...j'ai pris un bain, chaussé guêtres et canne en main, vais porter hommage au roi, si tu veux, viens avec moi. ... ». J'ai toujours accepté l'invitation. Le plaisir furtif de rencontrer le roi-soleil au sortir du lit du fleuve est plaisir dans ma cours. Bonne RÉson de se lever tôt.

L'heure était encore aux étoiles. Sirius assise sur son Chien, visible comme un solitaire, orientait mon regard, juste un peu plus haut à ma droite, où je devinais la jeune nébuleuse d'Orion. Les mangeoires n'ont aucune séduction durant la nuit. Mes oiseaux du moment seraient des étoiles. Il y en a beaucoup plus, mais j'en connais beaucoup moins; que des oiseaux du jour, s'entend. Observer les étoiles ou les oiseaux demande le même regard, ce regard qui voit. On imagine facilement dans la voûte tellement immense que les étoiles vivent de la même liberté que les volatiles. Rien n'est inerte, tout circule sur un chemin modélisé par les astronomes. Contrairement, l'oiseau ne sait pas la branche qu'il saisira dans l'instant d'après. Le temps lui manque tellement. C'est pas long une vie d'oiseau; juste un peu plus que l'espace d'une rose, le disait bien Malherbe. Celle des étoiles dépasse le temps dévolu aux hommes. C'est pourquoi, les astronomes ont ce temps de les suivre, d'en tracer leur orbite.

Les yeux rivés dans mes pensées, soudain le jour. Inattendue, dans une lumière qui peine, la sitelle à poitrine blanche me déculpabilise enfin! Après plusieurs va-et-vient avec une graine de tournesol noir-nuit dans son fin bec, ce sont des mésanges à ne pas les compter. La danse s'initie. Ce bal, mainte fois, m'a porté à la béa sans habitude. Béa, je vous dis. J'oublie le soleil sur le fleuve qui double l'horizon. Encore, un cardinal, poinsettïa volant. Roselins bien familiers, plastron betterave! Timides mais bien présents, ces juncos gris ardoise, assez proches pour voir le rosé de leur bec granivore qui picorent sans toucher sol. Un chardonneret jaune-olive, prudent. Le « bruyant » pic minule pique et repique le carr'-ô-dates de suif! Fascinant. Un mâle moineau... Un écureuil gris...

J'ai mes ennemis.

Que la fête commence! Le ciel d'hiver présente les étoiles comme seul il sait le faire. La neige accompagne tellement bien les oiseaux qu'encore, mes rêves voleront comme ici, dans le cyber-espace. Aurait-on les hivers qu'on se rêve?

Ce matin, 4 novembre 2007, entre 4:30 heures (que je prenais pour 5:30 h.) et 8 heures.

mercredi, novembre 07, 2007

S'en est allé...

le bel automne.
Souvenez-vous.
Combien de fois, cet automne avez-vous dit "Regarde comme c'est beau!"

La première fois c'était ...
La deuxième fois c'était ...
La troisième fois c'était ...
La ième fois c'était ...
La ième fois c'était ...
La ième fois c'était ...
La ième fois c'était ...

La ième fois c'était ...

...

...

...

...
Si vous en avez encore, partagez-les... Je les cadrerai dans ce blogue.

À l'automne prochain 2008
À l'automne 2009
À l'automne de la vie...

Et le devant de ma porte d'entrée,

Si vous passiez par mon pays...

lundi, novembre 05, 2007

Petit cours de fiscalité.

Claude Picher, chroniqueur LaPresseAffaires, apporte une vulgarisation des plus facile à boire.

(...)
Chers lecteurs, je vous laisse apprécier par vous-mêmes, en gardant à l'esprit que le dixième homme, le plus riche, dans cette histoire, représente les Québécois qui gagnent 50 000$ ou plus.

////////////////

Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l'addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S'ils payaient la note de la façon que l'on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l'exemple suivant:

Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.

Le cinquième paierait 50 cents.

Le sixième paierait 1,50$.

Le septième paierait 3,50$.

Le huitième paierait 6$.

Le neuvième paierait 9$.

Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul.

On arrive donc bien à 50$.

Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: «Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.»

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$.

Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu'il serait plus judicieux de réduire l'addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.

Alors?

Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.

Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).

Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).

Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).

Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).

Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).

On arrive bien à un total de 40$.

Chacun des six clients payants paya moins qu'avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.

«J'ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise», dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: «Lui, il a eu 5$!!!»

«C'est vrai», s'exclama le septième. «Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n'ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!»

«Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n'avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres».

Les neuf hommes cernèrent le dixième et l'insultèrent.

Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d'important: ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.

Et cela est le reflet de notre système d'imposition. Les gens qui paient le plus d'impôts tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe et, c'est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.

Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.

jeudi, novembre 01, 2007

Quel culot, n'est-il pas!

L'intégrisme de Son Éminence Ouellet.

Ou sous un autre angle, ce Foglia...