samedi, mai 31, 2008

Darwin 101, 2e rencontre.

Définition d'un terme super important: théorie (du mot grec theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner »).

« Les hirondelles volent en rase-mottes; les feuilles tournent au vent; les vaches se couchent, la pluie arrivera betôt ». C'est une théorie météorologique dans le langage de tous les jours. Des affirmations de bonne foi. Chacune des ces trois observations ne mènent pas à la conclusion avec la certitude du 99,9% des cas répertoriés!

Lorsqu'en science, le substantif « théorie » s'applique parcimonieusement à une idée, un fait, un concept, une chose en soi maintes fois observés, examinés dont les paramètres communs accompagnent, à chaque fois, les expériences validées.
Avec « sa théorie scientifique », Darwin réalisera très tôt qu'il affronte la Bible. Durant plus de 20 ans, il retiendra ses manuscrits.

Il m'a donc semblé pertinent de préciser sommairement le sens du mot théorie puisqu'il faut bien constater que Darwin avance sur le terrain savonneux des controverses religieuses.


.o°0°o.

La théorie de l'évolution a transformé notre façon de comprendre d'où nous venons. Elle est pourtant fort mal connue. Nous pensons, à tord, qu'elle est simple. Nous en percevons si peu la portée, les conséquences (ou implications) richement explicatives, les références continuelles que nous devrions appliquer dans tout ce qui évolue. Darwin 101 n'apporte que des points saillants.

LA THÉORIE de Charles Darwin
L'orchidée, la drosophile, le saumon, le brontosaure, le colibri, et votre cousin Eddy... Toutes les espèces ont les mêmes ancêtres: les premières cellules vivantes apparues sur Terre, il y a 3,8 milliards d'années. C'est à partir de celles-ci que la vie s'est développée, grâce à la sélection naturelle, mécanisme par lequel les individus les mieux équipés pour faire face aux conditions de leur environnement survivent mieux, et ont donc plus de chances de se reproduire et de léguer ainsi leurs caractéristiques à leur descendance. Pour qu'il s'enclenche, ce processus a besoin de quelques ingrédients.

°°°°°LA VARIATION
Les individus d'une espèce ne sont pas tous identiques. L'un a les yeux bleus. l'autre, une allergie. Ces différences sont dues soit à des erreurs dans la copie du génome d'un organisme à un autre, soit au brassage de gènes lorsque deux individus sexués donnent naissance à un rejeton. Ces mutations se produisent par hasard (le gène de la fourrure dense n'apparaît pas parce qu'il fait plus froid... ) et la majorité sont sans conséquence. Mais il arrive qu'une mutation rende l'individu plus fragile ou lui donne un avantage, comme une plus grande capacité respiratoire.

°°°°°°LA REPRODUCTION DIFFÉRENCIÉE
Un environnement donné -- ­une île, par exemple -- ne peut accueillir qu'un nombre limité d'individus d'une espèce, ­disons des chevreuils. S'ensuit une compétition pour les ressources vitales: de toute la population de chevreuils nés une année, une partie seulement vivra assez longtemps pour se reproduire à son tour. Certains individus réussiront grâce à un avantage engendré par une mutation génétique.

°°°°°°°L'HÉRÉDITÉ
Cet avantage, ils le légueront à leur progéniture. Comme ils seront plus nombreux à se reproduire, l'avantage se propagera dans la population. Au bout de 1 000 générations, la mutation sera devenue la norme chez les chevreuils de l'île.

°°°°°°°°LE TEMPS
La nature a eu besoin de trois milliards d'années pour créer les premiers organismes multicellulaires. Mais des changements peuvent se produire en quelques générations seulement.

°°°°°°°°°DES CHANGEMENTS D'ENVIRONNEMENT
Les glaciations, les sécheresses, la disparition d'écosystèmes, l'isolement d'une population créent de nouvelles conditions de vie qui favorisent des caractéristiques différentes et contribuent à modifier les espèces, à en créer de nouvelles. Un animal adapté à un environnement glaciaire (l'ours polaire) aura moins de chances de survivre à un fort réchauffement climatique qui le priverait de son terrain de chasse sur la banquise.

_____
À suivre.
Lectures recommandées; >> du dictionnaire des religions: le créationnisme.
>>
Quand Darwin dérange.

vendredi, mai 30, 2008

First and last call!

Lâche l'ordi et viens dîner!

Seul contre tous, DARWIN 101.

Louise Gendron est la plus petite et la moins dangereuse des reporters de L'actualité. En apparence, du moins. Car elle a la plume mordante et l'enquête tenace. Quand ce n'est pas l'inverse.

Elle préfère les gens aux phénomènes, les scientifiques aux vedettes et adore raconter des histoires: celle des athées américains, celle des gens qui changent de vie à 40 ans ou celle de 200 Bleuets en Normandie. De l’histoire du bruit en Occident à la relation d’amour que les Occidentaux entretiennent avec leurs maisons, du traitement de la schizophrénie à la vie des Français en vacances au Québec, elle est devenue la profane professionnelle du magazine: celle qu'on envoie en mission, sans compas dans un territoire inconnu, et qui revient ayant tracé une toute nouvelle carte géographique. Ses papiers ne sont jamais assez bons à son goût mais - elle n'a pas encore compris pourquoi - elle gagne quand même des prix.

Dans le numéro du 15 mai 2008, « la plus petite et la moins dangereuse » me fait comprendre les raffinements de la théorie « scientifique » de Chalrles Darwin. À mes yeux, c'est important de savoir, savoir, savoir. En séquence, je présente des « morceaux » de Darwin 101.

Voici le syllabus du cours Darwin 101.

LA THÉORIE
°°°°°LA VARIATION
°°°°°°LA REPRODUCTION DIFFERENCIEE
°°°°°°°L'HÉRÉDITÉ
°°°°°°°°LE TEMPS
°°°°°°°°°DES CHANGEMENTS D'ENVIRONNEMENT


_LES PREUVES
°°°°°MORPHOLOGIE
°°°°°°GÉNÉTIQUE
°°°°°°°HISTOIRE


_LE VRAI ET LE FAUX

_DIEU CONTRE DARWIN

_C'EST PROUVÉ!
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L'évaluation n'exigera qu'une réflexion personnelle sur l'évolution.
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À suivre.
Lectures recommandées,
L'opiniâtre. Harun Yahya.

mardi, mai 27, 2008

Des jusqu'au-boutistes de la liberté individuelle

Les innocents, les "gens de paix", les ignorants, les libéraux de tout crin, les jusqu'au-boutistes de la liberté individuelle, le bon monde en figure de lune, CES RESPONSABLES DE GUERRES sans prise de décision au moment opportun, auraient-ils le temps, de visionner un simple exemple qu'un peuple "bonasse" s'est mérité? Pourtant, l'affreux nasizme ne l'a pas épargné...

Messieurs Bouchard et Taylor,
Cliquez donc sur ce lien.

Vous verrez d'entrée de jeu, cette fenêtre à "peu près". Mettez le son. Allez jusqu'au bout...




À la fin du reportange, soutenez encore l'identification religieuse dans nos écoles!!!

Tout en nuance, le rapport avance que l'immigration au Québec ne se compare pas à celle de l'Angleterre, de la France, des Pays-Bas composée principalement des pays maghrébins... Que celle du Québec est plus scolarisée. Que l'immigrant arabe et/ou musulman est peu religieux au Québec et même pour beaucoup, leur raison d'immigrer serait se vouloir s'éloigner de l'emprise religieuse dans leur pays d'origine...


La scolarisation éloigne-t-elle de la croyance? J'en doute! Si l'immigrant musulman « abandonne » sa religion, une fois arrivé au Québec, a-t-il besoin de signes religieux extérieurs?


Le principe de laïcisation de l'État, de ses institutions, de son mode de fonctionnement régit tout Québécois. Encore pour comparer, le Québec développe « sa propre laïcisation » avec une meilleure cohésion que ne le fait la France. Il y a belle lurette que la « Fête de la Pentecôte » n'est plus au calendrier de l'État québécois. En France, on y fait encore le pont! Comme bien d'autres fêtes religieuses d'origine catholique...


En quoi le rapport B&T aide le Québec à affirmer « sa propre laïcisation »?

dimanche, mai 25, 2008

Vivre sans signe?

"Quand on choisit le Québec, on choisit aussi les Québécois et leurs valeurs. Le Québec est une nation par son histoire, sa langue, sa culture, son territoire et ses institutions. La nation québécoise a des valeurs. L’égalité entre les femmes et les hommes, la primauté du français et la séparation entre l’État et la religion font partie des ces valeurs fondamentales. Elles sont à prendre avec le Québec. Nous n’avons pas tous la même origine, pourtant nous avons la même destinée". ---Jean Charest, Premier Ministre du Québec. --- (Page entière insérant aussi une photo du PM au travail de bureau dans le journal La Presse (23 et 24 mai). Cette info-pub-politique a dû paraître dans d'autres quotidiens.)

L'intervention est bien ciblée. Elle dit que le politique ne suit pas aveuglément la commission B&T.

Quand on choisit le Québec, on le prend là où il est rendu dans son cheminement. Les manifestations publiques de rites et les signes religieux dans la vie de tous les jours, sont d'un passé récent, mais d'un passé.

Le cardinal Léger, son « chapelet en famille » ne pourrait plus être imité par mgr Turcotte, à la radio populaire. Le défilé de la saint-Jean-Baptiste avec l'enfant-berger-et-bien-bouclé, tenant d'une main la crosse épiscopale et de l'autre, la laisse le liant au mouton-sacrificiel-Christ bêlant, n'attireraient que quelques bérets blancs qui n'auraient pas obtenus le permis municipal de manifester. Il en va de même pour la procession de la Fête-Dieu... Facile d'imaginer la scène. L'officiant portant l'ostensoir à bout de bras, sous baldaquin aux couleurs pontificales, coupant la circulation au trafic se dirigeant chez Wallmark, Canadian-Tire, Home-Dépôt faisant la promotion d'un door-casher au tiers du prix habituel!

Et puis, et puis. Les soutanes, les soeurs capinées, les clercs tonsurés... quelle époque! Les communautés religieuses, frères, soeurs, sulpiciens, jésuites, oblats blancs-crème etc... chacune avec ses particularités dans le costume, pour bien identifier son appartenance à un clan, ne sont plus du paysage publique du Québec. Pourtant, elles avaient un très grande importance en société. Cette dite société ne peut oublier que "les religieux en costume" ont donné, ou presque, l'instruction publique, l'éducation QUÉBÉCOISE à des générations de souchiens. Les curés de village, soutane ou col romain, bénissant vélos, motos, et tout ce qui bougent, occupaient « la place » que l'étiquette du temps mettait en chaire au moindre rassemblement social...

Fini. Fini tout ça. Tout ce kitch est historiquement fiché, catalogué, REMISÉ.

B&T ayant chalet sur un rivage de la mer morte, « pensent profondément » à laisser les signes religieux circuler en société québécoise publique. Évidente déconnexion sociale sous une drabe liberté de droit.

Messieurs, je prends le micro. (Encore un autre!)

Pourquoi? Pourquoi, lorsque les fondamentalistes prennent le pouvoir, s'empressent-ils d'imposer le port du voile?

Messieurs, qui êtes-vous? Ma question ne veut pas vous bousculer dans votre crise identitaire. Toutefois, je vous encourage bigrement à approfondir, bien au-delà des lieux communs, la science complexe issue des travaux (toujours en évolution!) des penseurs Jean-Baptiste de Lamarck, de Charles Darwin, d'Alfred Russel.

La NATURE a rencontré beaucoup d'Hérouxville. Sa résolution de problème est implacable. Les lois la régissant ne donnent pas plus d'importance à l'espèce humaine qu'à une autre. La vie n'est au service d'aucune vie. Non plus la matière inerte.

La Thora, la Bible, le Coran, les 999 variétés de protestantisme aux US et tous ces autres «Vérités-vraies », ne dérangent en rien, l'évolution de l'Univers...

Que fait la super-puissance-Chine devant un tremblement de terre... La Nouvelle-Orléans méconnaissable après un coup d'eau... Le cycle du réchauffement de la toute-très-petite-planète bleue et de sa reglaciation... Quand l'homme se prend pour le nombril du monde, il s'inquiète, s'invente un dieu-réconfort, s'endort dans l'opium qu'il a cultivé.

OK. Je vague et divague... J'accompagne le rapport de la Comm. B&T.

jeudi, mai 22, 2008

Suite de >>> Crises pétrolière - alimentaire...

Complétion du billet précédent.


Ce tableau provient de La Presse écrite. Il ne semble pas figurer dans la version de Cyberpresse dont j'ai fait un lien dans le billet précédent. L'illustration m'étonne. Je n'écris qu'un considérant tout en beurrant un peu...

C'est Augustin Louis de Ximénès qui sera content que je déterre de son siècle les deux faits suivants.

Fait un. --- Pour « éponger » une maladresse faite consciemment à Voltaire qui le recevait à Ferney, ce dernier lui demanda de signer un « pamphet » qu'il avait écrit, tirant sur Rousseau. Un prête-nom pour un vol de manuscrit...

Fais un plus un --- On sait que nous pouvons remonter à l'antiquité grecque pour parler de l'Albion mythologique, et même du temps très lointain de gens venant du pays des falaises blanches (alba), les Albinois! Mais c'est A L X qui fait entrer dans notre littérature l'expression « perfide Albion » parlant de l'Angleterre. C'est dans cet alexandrin « Attaquons dans ses eaux la perfide Albion ! » *

Depuis, l'expression « perfide Albion » est utilisée par les Français pour commenter la moindre chicane ou la grosse géguerre, avec les maudits Anglais. J'en décline que c'est la « perfide Albion » qui a profité de quelque vendu, montrant aux soldats Anglais, le passage (aujourd'hui asphalté) pour atteindre les Plaines d'Abraham...

Au fait! Au considérant, j'en viens. --- L'Angleterre est un pays qui reçoit le rêve, l'envie de survivre d'une très grande quantité d'immigrants... L'Angleterre écrase sous l'immigration... L'Espagne, l'Italie, la France, ne sont que des passerelles pour beaucoup... Dans des cartiers de Londres ou de d'autres grandes villes britaniques, à peine si le touriste peut savoir dans quel pays il est... Ma surprise... L'Angleterre serait confortablement alimentée pour être au premier rang...

Coudon! L'immigrant, « legit » ou clandestin, apporte-t-il sa boîte à lunch?

mercredi, mai 21, 2008

Crises pétrolière - alimentaire...

Ouff! Et bouffe pour encore un temps.

Les Canadiens peuvent manger l’esprit relativement tranquille. Le Canada se trouve dans le peloton de tête (5e rang) des pays les plus sûrs en matière d’alimentation, loin devant la France (15e rang) et un peu devant les États-Unis (7e rang). ---
À lire?
Bonne nouvelle, le prix du riz baisse. On n'en ferait pas de l'éthanol? Encore aujourd'hui, le peûtrôle a pris 4$... Dites-moi cé où, l'Arabie Sé-où-dite, juste pour savoir si là, on sème le radis.


Tout de même, ici, au Canada, les Super-C, les Métro, les Loblaw ne seront pas en rupture de stock. Ouff! Les Français vont nous avertir en mourant de faim à TV5, quelques jours avant nous... C'est quand même réconfortant l'info de première ligne. Surtout et malgré quand elle t'annonce ta dernière...

Il n'est jamais trop tard.
Faites un jardin...

Le Canada serait-il favorisé? En serait-il rendu à la revanche des tombeaux? France, en ce lendemain de la commémoration de nos patriotes que tu as abandonnés, corps, âmes et arpents... N'aurais-tu que la valeur de tes musées?

Je laisse le lecteur à la réaction d'un maudit Français que j'aime sur bien des facettes.


YUL --- yul --- YUL --- yul --- YUL

Écoutez-les parler... Son mentor, son valet, sa dulcinée, lui, création de Voltaire.

CHAPITRE VINGT-TROISIÈME
Candide et Martin vont sur les côtes d'Angleterre; ce qu'ils y voient.

«Ah! Pangloss! Pangloss ! Ah! Martin! Mar­tin! Ah! ma chère Cunégonde! qu'est-ce que ce monde-ci? disait Candide sur le vaisseau hollandais. - Quelque chose de bien fou et de bien abominable, répondait Martin. - Vous connaissez l'Angleterre; y est-on aussi fou qu'en France? - C'est une autre espèce de folie, dit Martin. Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu'elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut. De vous dire précisément s'il y a plus de gens à lier dans un pays que dans un autre, c'est ce que mes faibles lumières ne me permettent pas; je sais seulement qu'en général les gens que nous allons voir sont fort atrabilaires. »

YUL --- yul --- YUL --- yul --- YUL

Si, à la manière de Candide, vous êtes un globe-trotteur, retenez que le billet d'avion en papier ne sera plus qu'un souvenir à partir du 1er juin... En La Pressez-vous de vous informer!

lundi, mai 19, 2008

Le monde de T & B sont drôles!

L'avant-dépôt de la Commission T-B prépare les esprits tel un excellent pédagogue en vue d'un prochain effort de compréhension à fournir. La technique de pro n'est pas neuve. Le frère Cyprien (Monty) m'a maintes fois démontré la rentabilité « d'ouvrir à demain » par cette action, en toute fin de cours de mathématique. J'avais parfois hâte à la prochaine rencontre pour apprendre/savoir le dénouement de l'histoire de chiffres, de nombres, d'inférences... Cyprien, de la hauteur de son esprit (et non pas de son physique napoléonien), entretenait son mathé-roman tout comme T-B semblent retenir du talent de Fabienne Larouche.

Comme ça, je fais un lien avec une lecture récente, comme ça...

« Dans le milieu où j'ai grandi, écrire n'était pas une occupation légitime. Barnstead, ce village blanc et protestant du New Hampshire où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 12 ans, était un trou. Là, il n'y a ni Juif, ni Noir, pas même d'Irlandais. Les seules personnes que nous pouvions regarder de haut étaient des Canadiens français ».

Russull Banks est sur un ton de rigolade, conscient de l'absurdité d'un stéréotype qui vise d'autres étrangers de nos jours.

« Dans ma famille, les Canadiens français passaient pour bruyants, vulgaires. Ils avaient la réputation d'être sexuellement actifs et avaient beaucoup d'enfants. Évidemment, ils étaient catholiques, ce qui était un peu louche en soi, et surtout, ils votaient démocrate! »

Si T-B avait 'audiencé' Barstead dans les années 50... Prenant micro, je vois le gros, chemise à carreaux, bretelles à maîtriser toute situation, les poings enflés par un labeur pour Mexicain, dire sa façon de penser en tabarnaque...

C'est drôle et pas drôle de vivre l'opposition de deux époques si jeunes. Oui, le monde sont drôle(s... si t'en veux).


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Pour connaître un peu Russell Banks Un __ ;) __ DEUX

Testament de Chevalier de Lormier

Une video disant, lisant le Testament de Chevalier de Lormier, lu à l'endroit des pendaisons, coin DeLormier/Notre-Dame, Montréal.

Tout en écoutant, vous pouvez facilement accompagner le lecteur à l'aide du texte qui suit, à quelques variantes près.


Testament politique de
de Lorimier
écrit la veille de son exécution

"Prison de Montréal, 14 février 1839, à 11 heures du soir.
"Le public et mes amis en particulier, attendent peut-être une déclaration sincère de mes sentiments. À l'heure fatale qui doit nous séparer de la terre, les opinions sont toujours regardées et reçues avec plus d`impartialité. L'homme chrétien se dépouille en ce moment du voile qui a obscurci beaucoup de ses actions, pour se laisser voir en plein jour l'intérêt et les passions expirent avec sa dépouille mortelle. Pour ma part, à la veille de rendre mon esprit à son créateur, je désire faire connaître ce que je ressens et ce que je pense. Je ne prendrais pas ce parti, si je ne craignais qu'on ne représentât mes sentiments sous un faux jour; on sait que le mort ne parle plus, et la même raison d'état qui me fait expier sur l'échafaud ma conduite politique pourrait bien forger des contes à mon sujet. J'ai le temps et le désir de prévenir de telles fabrications et je le fais d'une manière vraie et solennelle à mon heure dernière. Non pas sur l'échafaud, environné d'une foule stupide et insatiable de sang, mais dans le silence et les réflexions du cachot. Je meurs sans remords, je ne désirais que le bien de mon pays dans l'insurrection et l' indépendance, mes vues et mes actions étaient sincères et n'ont été entachées d'aucun des crimes qui déshonorent l'humanité et qui ne sont que trop communs dans l'effervescence de passions déchaînées. Depuis 17 a 18 ans, j'ai pris une part active dans presque tous les mouvements populaires, et toujours avec conviction et sincérité. Mes efforts ont été pour l' indépendance de mes compatriotes; nous avons été malheureux jusqu'à ce jour. La mort a déjà décimé plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gémissent dans les fers, un plus grand nombre sur la terre d'exil avec leurs propriétés détruites, leurs familles abandonnées sans ressources aux rigueurs d'un hiver canadien. Malgré tant d'infortune, mon cœur entretient encore du courage et des espérances pour l'avenir, mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l'assurent. Voilà ce qui me remplit de joie, quand tout est désolation et douleur autour de moi. Les plaies de mon pays se cicatriseront après les malheurs de l'anarchie et d'une révolution sanglante. Le paisible canadien verra renaître le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent ; tout concourt à ce but, les exécutions mêmes, le sang et les larmes versés sur l'autel de la liberté arrosent aujourd'hui les racines de l'arbre qui fera flotter le drapeau marqué de deux étoiles des Canadiens. Je laisse des enfants qui n'ont pour héritage que le souvenir de mes malheurs. Pauvres orphelins, c'est vous que je plains, c'est vous que la main ensanglantée et arbitraire de la loi martiale frappe par ma mort. Vous n'aurez pas connu les douceurs et les avantages d'embrasser votre père aux jours d'allégresse, aux jours de fêtes ! Quand votre raison vous permettra de réfléchir, vous verrez votre père qui a expié sur le gibet des actions qui ont immortalisé d'autres hommes plus heureux. Le crime de votre père est dans l'irréussite. Si le succès eut accompagné ses tentatives, on eut honoré ses actions d'une mention honorable. "Le crime et non pas l'échafaud fait la honte." Des hommes, d'un mérite supérieur au mien ont battu la triste voie qui me reste à parcourir de la prison obscure au gibet. Pauvres enfants ! vous n'aurez plus qu'une mère tendre et désolée pour soutien. Si ma mort et mes sacrifices vous réduisent à l'indigence, demandez quelque fois en mon nom, je ne fus jamais insensible aux malheurs de mes semblables. Quant à vous, mes compatriotes, mon exécution et celle de mes compatriotes d'échafaud vous seront utiles. Puissent-elles vous démontrer ce que vous devez attendre du gouvernement anglais ! ... Je n'ai plus que quelques heures a vivre, et j'ai voulu partager ce temps précieux entre mes devoirs religieux et ceux dus à mes compatriotes. Pour eux je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants et de mon épouse sans autre appui, et pour eux je meurs en m'écriant :
Vive la liberté !
Vive indépendance !
"Chevalier de Lormier."

"Je me souviens" des Patriotes.

Une journée de bonne entente que ce troisième lundi de mai, A Mari usque ad Mare. Aujourd'hui, une phase en soi. - - - Partout ailleurs, en Canada, on prend congé, on se souvient, on fête avec des hourra! l'archaïque organisation politico-concentrique de la royauté anglaise, encore maîtresse en ce lieu, à bien des égards. C'est la Belle Parvenue, jusqu'ici et là, notre Dame honorable depuis septembre 2005 qui est contente. Les convenus la fagotent de « Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D., Gouverneure générale et Commandante en Chef du Canada ». Qu'on ne se surprenne pas de voir une telle attribution; c'est connu que la succession royale tenait le plus souvent du hasard des gènes et non de l'aptitude au rôle. Tout comme il est connu que le hasard fait, parfois, bien les choses.


Notre Dame « El Commandante » a vraiment 'impressionné' une belle image en pays sarkosien, tout dernièrement... preuve de l'aptitude au rôle!
Durant tout ce jour, les Loyalistes contemporains lèveront un mixer « London Dry / Canada Dry » à la santé de tous les occupants d'une cathedra, vassaux de Londres-sur-Tamise.


Santé!

Et nous, orphelins d'un autre clan royal, nous profitons du même temps pour demander à nos enfants, nos petits enfants, quand ce n'est pas à un frère, à une soeur... Coudon! Pourquoi un jour férié? C'est quoi ça, « Les Patriotes »? Est-ce un souvenir d'Éric Rochant ou de Pierre Falardeau ou de Michel Brault?

Tout est si mêlé quand revient en surface un moment de notre histoire. Mêlé au point d'avoir perdu bien des référentiels. Notre éducation, les valeurs qui nous ont été transmises étaient-elles insuffisantes pour nous doter d'une conscience politique?

Les parents, l'école? Basiques mais pas suffisants... Mais encore?

J'avais quinze ans. Chez mes parents, à Châteauguay, il y avait quatre ou cinq livres, pas plus. Dans le tas, Les Patriotes de David, réédité pour le centenaire de la rébellion en 1937. Je découvrais un trésor. Un trésor dont la couverture cartonnée tenait par un fil. Le papier jauni craquait sous mes doigts.Je tournais les pages avec précaution. L'Histoire se révélait. Mon histoire. J'apprenais des mots nouveaux. Des mots absents de l'école. Absents de la radio. Absents de la télévision. Des noms de villages où des hommes s'étaient battus jusqu'à la mort pour la liberté etl'indépendance de leur pays. De mon pays. J'apprenais les noms de Cardinal et de Duquet, deux gars de Châteauguay morts sur l'échafaud, pour avoir défendu leur peuple. J'apprenais les noms de Chevrefils, Guimond, Thibert, Laberge, tous de mon village, déportés en Australie pour haute trahison. Ces noms, je les connaissais bien. C'étaient ceux de mes voisins, de mes parents, de mes amis. L'Histoire soudain cessait d'être un mot abstrait. L'Histoire devenait essentielle, partie intégrante de ma
vie
.
Pour la soirée, j'irai louer le film « Quand je serai parti, vous vivrez encore. »
«Puisque la mémoire est une faculté qui oublie et que la survie d'un peuple minoritaire est fragile, il est de ces films qui demande le courage d'être fait. C'est le cas de Quand je serai parti... vous vivrez encore.» Normand Provencher Le Soleil samedi 13 mars 1999
Une substitution 'au cas où' « 15 février 1839 ».

Pour une remise en état de « fêter », un Clic! Et Déclic! ReClic! (version Quiktime 7)
>>>Même chose...
Pour une remise en état de « fêter »,
un Clic! Et Déclic! ReClic! (version MPG4)

Sur ce site... « Votre ancêtre, un PATRIOTE ? --- Tout en haut, à droite, écrivez dans l'espace blanc, votre nom de famille. D'un clique sur la toute petite loupe, et vous voilà renseigné! Tentez une deuxième recherche juste en dessous... C'est simplement SUPER FULL COOL! (Excusez l'anglicisme...)

mercredi, mai 14, 2008

Comment faire porter l'odieu par les enseignants?

Imaginez une belle pyramide sociale en forme de partie de ping-pong.

Ministère de l'Éducation nationale >> Président et commissaires d'école >> Directeur général de la CS >> les Directeurs de services >> les Directeurs d'école et leurs adjoints >> le staff enseignant, les psy, les ortho, le personnel événementiel... à pousser sur le "s'éduquant"!

Performance et diminution du décrochage scolaire deviendraient, sous peu, une ligne de force administrative pour les Commissions scolaires. Quelle rafraîchissante innovation! -- Sans résultat, le Ministère brandit la tutelle... Quels seront les critères définis pour porter un jugement? Pas un mot sur ce, dans les avancés de la Ministre.


L'imputabilité reviendra, AVEC CERTITUDE, à celle ou à celui qui écrira, même plus, inscrira, sur le bulletin, en final, les attentes d'en Haut, les échecs d'en Bas de la pyramide... -- L'ENSEIGNANT(E), le, la syndiqué(e), seront LA CAUSE de la non-performance des Commissions scolaires, du dépassement des budgets, de l'enfant devenu incapable, entre leurs mains, de devenir un astro-physicien... Pourtant, IL, ELLE promettaient tellement à sa naissance disent les géniteurs...

Si une Commission scolaire parvenait à satisfaire le Ministère, il est à prévoir que le « pète-bretelles » qui s'en suivrait ne fera rougir aucune poitrine d'enseignants. C'est une loi pyramidale.


Ce geste ministériel sent l'électoralisme. Au Conseil présidé par l'Honorable Jean Charest, le mot d'ordre a été donné: chaque Ministre a le devoir urgent de toucher, rejoindre, se faire voir par le plus d'électeurs possible. -- L'actualité ramène les Dupuis, Fournier, Normandeau, Jérôme-Forget, Bachand... Et je n'ai pas tout lu!


La Ministre Courchesne en arrive à réécrire le "principe de Peter". Du moins, avec ce qu'on sait. À lire avec tristesse...

Mme Courchesne est une dame de bonne volonté. Qu'avons-nous besoin de plus comme Ministre de l'Éducation nationale?

Qu'est-ce que « performer » pour une CS? Pour un hôpital? Pour un Conseil des Ministres? -- Le décrochage scolaire tendrait à nous apporter la preuve, partielle j'en conviens, que l'école n'est pas faite pour tou'l'monde? Pourquoi notre société définit-elle le bonheur d'un mieux vivre 'utilitaire' par/avec un Secondaire V réussi, un CEGEP, un BAC...

Un simple exemple.
Ces derniers jours, je les ai passés sur un chantier de rénovation avec deux briqueteurs de métier et un manoeuvre. Aucun n'a fini l'école secondaire; sont bilingues fonctionnels, pères de famille, maison, auto, rêves. Le métier appris en six mois en étant « manoeuvre »(*)... Quand la construction va, comme actuellement, tout va bien pour eux. -- On m'a dit, et je prends le risque de le répéter, que pour devenir briqueteur sanctionné, l'élève sera à l'école durant trois ans de formation...

Ma Dame La Ministre, toutes mes félicitations pour votre nomination ministérielle. Par contre, votre dernier coup de dé me semble voué à la non-performance. L'échec vous guette. En suivrait peut-être un décrochage ministériel. Monsieur Charest jugera.



(*) Apprenti, compagnon et maître, méthode d'apprentissage depuis le Moyen Age.



samedi, mai 10, 2008

Formons des esprits libres !

Clic! pour +

Par Carole Beaulieu -- Publié dans L'actualité du 1er juin 2008

Formons des esprits libres !

Depuis quelques semaines, lors d’assemblées d’information et de formation, des enseignants et des parents québécois découvrent le contenu réel de ce fameux cours d’éthique et de culture religieuse que des critiques, croyants ou athées, ont dénoncé férocement ces derniers mois dans les journaux.

Le soulagement de nombre d’entre eux témoigne de ce qui semble de plus en plus évident : ce programme n’est pas le démon des uns ni l’épouvantail de superstitions des autres. C’est au contraire un pas dans la bonne direction. Ce qui ne veut pas dire que sa mise en place dans toutes les écoles du Québec, à l’automne 2008, ne demandera pas dans certains milieux bien du courage et de la diplomatie. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il ne faudra pas adapter, remanier, modifier. Mais le jeu en vaut la chandelle.

La société québécoise a besoin que ses écoles forment des esprits libres, aptes à faire face aux défis de la société pluraliste de demain. Ce programme offre plus de chances d’y arriver que ne le fait l’actuel régime de ségrégation entre les élèves du cours de morale et ceux du cours d’enseignement religieux.

Tous les élèves vont dès l’automne se familiariser avec l’éthique et ses applications dans leur vie quotidienne. Ils découvriront aussi que des gens croient en Dieu — pas tous au même — et d’autres pas. Devenus adultes, ils pourront choisir la façon dont ils veulent vivre ou ce à quoi ils veulent croire. Cela s’appelle la liberté. Et il est bon de ne pas être trop ignorant pour pouvoir bien l’exercer.

es parents s’inquiètent que leur enfant soit tenté de quitter sa religion pour en embrasser une autre ou qu’il les renie toutes ? C’est leur défi, pas celui de l’école. À eux de prendre les moyens, hors de celle-ci, pour transmettre leurs croyances et leurs valeurs. L’école, elle, doit voir au bien commun. Et le bien commun commande que les enfants du Québec, devenus adultes, puissent vivre en paix dans une société pluraliste.

Certes, le programme est parfois rédigé dans un jargon difficile à comprendre. Mais ses principes et ses objectifs sont clairs et pertinents. Des parents et des enseignants qui ont déjà pris part à l’une ou l’autre des rencontres d’information disent regretter de ne pas avoir eu de formation semblable quand ils étaient jeunes.

Le cours traitera d’incroyance, même si le mot « athéisme » n’est pas au programme. Difficile de ne pas s’y attarder quand on vise à parler de la réalité des enfants. L’athéisme et l’humanisme séculier sont en hausse dans notre société. Le cours en témoignera.

L’enseignant ne devra pas faire de prosélytisme pour une religion ou pour une autre. Il devra être neutre. Toute entorse à cette neutralité pourrait le mettre dans la ligne de mire d’un avocat, qui porterait l’affaire jusqu’en Cour suprême afin d’obtenir une exemption (ou un accommodement raisonnable ?) pour « non-respect de la liberté de conscience ». L’avocat Julius Grey a déjà offert ses services. Ne manque plus que le client. Les gens qui forment présentement les enseignants sont conscients de l’importance de la tâche de ces derniers, qui auront besoin de soutien. Investissons là nos efforts.

Des Québécois qui ont farouchement combattu l’Église catholique à une certaine époque demandent avec force que seul un cours de philosophie soit offert pour éviter qu’on emplisse de « sornettes » l'esprit des jeunes. Ils craignent que les enseignants ne soient pas de taille à gérer les diverses croyances. Voilà deux objections pertinentes.

Un cours de philosophie à lui seul ne permettrait toutefois pas de relever d’autres défis qui se présentent à la société québécoise. La Charte des droits et libertés de la personne du Québec protège le droit des citoyens de se doter d’écoles privées où ils peuvent enseigner leur foi. Comment faire en sorte que ces citoyens-là ne vivent pas enfermés dans leur ghetto de croyances ? Le programme d’éthique et de culture religieuse est une des réponses possibles.

Car dans les yeshivas de Montréal comme dans les collèges catholiques, tous les élèves devront entendre parler d’églises, de mosquées, de synagogues et de l’éthique des gens qui mènent leur vie sans croire en aucun Dieu. Des enfants qui grandissent dans des milieux éducatifs hier fermés au pluralisme seront sensibilisés au fait que certains de leurs voisins donnent des réponses différentes de celles de leurs parents aux grandes questions liées au sens de l’existence humaine. Il faut s’en réjouir.

Les Québécois ne sont pas seuls à chercher des moyens de faire face à un monde changeant. L’Assemblée des parlementaires européens a invité tous ses pays membres à examiner de nouvelles approches pour donner à leurs élèves du primaire et du secondaire une meilleure compréhension des phénomènes religieux, incroyance comprise. La paix et la prospérité de nos sociétés pluralistes pourraient être à ce prix.

Le Conseil Supérieur de l'Éducation a mille fois raison.

« L’existence de Dieu est douteuse. Celle des religions ne l’est pas. »
André Comte-Sponville,
L’esprit de l’athéisme (Albin Micel)

«
Les religions meutrières » Elie Barnavi. Editions Flammarion, Café Voltaire (2006)

Oui, je l'avoue, j'ai une marotte: dire, redire, écrire, réécrire que durant toute ma vie consciente de pédagogue, mon leitmotiv aura été d'apprendre à mes étudiants à penser. Du moins, l'avais-je comme objectif. Aller à l'école afin d'acquérir un esprit libre... C'est tout à l'inverse que d'aller à une école.

Conséquemment, ma démarche me fait applaudir à la programmation de cours d'éthique et de culture religieuse, dans nos écoles.

En Irak, c'est la guerre civile entre Sunnites et Chiites (Comment croire que les Pachtouns se joindront en masse à cette armée, prétendument multiethnique, qui lutte contre ses propres séminaristes, les talibans?). Au Liban, MÊME PATERN! Sunnites contre Chiites. L'histoire récente de l'Algérie le prouve encore. « Et
ça fait des morts sans confession » depuis celle de Mahomet! Richard Coeur-de-Lion, grand chevalier du Pape allant « libérer » la Terre-sainte... Des exemples, l'histoire nous en illustre en quantitié. Pourtant l'homme religieux n'apprend pas, la volonté de son Dieu excuse ses tueries. Est-il pensable qu'un jour, les Orangistes et les Catholiques de Belfast se regroupent en une seule armée homogène par amour de l'Irlande? L'Hindouisme, le Sikhisme, le Bouddhisme, le Jaïnisme, le Zaroastrisme contribuent-ils au bonheur dans ce bel état laïque qu'est l'Inde? Imaginons la perspective que ce gouvernement redevienne « religieux »... Catastrophe appréhendée n'est-il pas!

Alors, je me convaincs facilement que le Conseil Supérieur de l'Éducation est à l'image pacifique des Québécois. Les cours d'éthique et de culture religieuse sont un atout pédagogique pour instrumenter des esprits libres. L'immigration vient de plus en plus occuper les vastes espaces du Québec. Le vivre-ensemble ne serait pas facilité par des noyautages religieux. --- Enfant, sur « ma rue », vivait une famille protestante, d'expression anglaise, dont le père était « juge de paix »... Je vous dis que ses enfants n'avaient pas la vie facile! Ils ne sont jamais entrés « dans ma cour » "not in my back yard!". Moé, ch'parlais frança pi j'étais servant d'messes; mes chums itou.

PLUS
Ce que le Conseil Supérieur de l'Éducation nous dit.
Cours d'éthique et de culture religieuse.

lundi, mai 05, 2008

La belle chose qu'un soleil de printemps.!

Ce qu'il a fait printemps le temps du jour luisant.
La journée m'a aimé.
Jonquilles et narcisses partent en partant.
Vient la tulipe tant aimée.


Le jour s'est levé, franc.
Rien n'est venu le défier.
Le soleil tout ce temps, présent.
Tout le temps, j'aimerais vous en dire tant.


Comme les Trois Ténors, souvenez-vous-en...

L' « O sole mio »
Traduction très libre...


Célèbre chanson napolitaine

La belle chose qu'un soleil d'aurore
Jetant au loin l'éveil de sa lumière
Un frisson passe sur la Terre entière
La belle chose qu'un soleil d'aurore
Mais sur mon rêve plus radieux
Un soleil règne que j'aime mieux
Sa flamme est sur ta lèvre
Et sa clarté brille en tes yeux!

La belle chose qu'un soleil en flammes,
Par les midis d'été brûlant la plaine
Des senteurs chaudes soufflent leur haleine
La belle chose qu'un soleil en flammes !
Mais sur mon rêve, plus radieux
Un soleil règne que j'aime mieux
Sa flamme est sur ta lèvre
Et sa clarté brille en tes yeux !

La belle chose qu'un soleil d'automne
Jetant l'adieu du soir aux fleurs lassées
Dans l'âme émue veillent les pensées
La belle chose qu'un soleil d'automne !
Mais sur mon rêve, plus radieux
Un soleil règne que j'aime mieux
Sa flamme est sur ta lèvre
Et sa clarté brille en tes yeux !

Beniamino Gigli

O sole mio
Che bella cosa, 'na Iurnata 'e sole

N'aria serena doppo 'na tempesta
Pe' ll'aria fresca pare già 'na festa...
Che bella cosa 'na iurnata 'e sole
Ma n'atu sole cchiù bello, ohi nè'
o sole mio, sta nfronte a te'o sole,
o sole miosta nfronte a te,
sta nfronte a te !

Lùcene 'e llastre d'à fenesta toia,
'na lavannara canta e se, ne vanta
e pe' tramente terce, spanne e canta
lùceno 'e llastre d'à fenesta toia

Ma n'atu sole cchiù bello, ohi nè
'o sole mio, sta nfronte a te'o sole,
'o sole miosta nfronte a te,
stanfronte a te !

Quanno fa notte e 'o sole se ne scenne,
mme vene quase 'na malincunia
sotto 'a fenesta toia restarria
quanno fa notte e 'o sole se ne scenne

Ma n'atu sole, cchiù bello, ohi nè
'o sole mio sta nfronte a te
'o sole, 'o sole mio
sta nfronte a te, sta nfronte a te !


Pour amoureux de « la belle musique »,
http://manneli.com/GoodClips/Classic.htm!

dimanche, mai 04, 2008

Pour la Maison d'Hérelle

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