mardi, septembre 29, 2009

Gros-Morne

Le parc national du Gros-Morne, fondé en 1973, protège fjords, côtes, forêts, montagnes rivalisant de splendeur. Mais là n'est pas sa raison d'être 'parc'. L'extraordinaire richesse de sa géologie est d'une importance planétaire. En 1987, l'UNESCO le désigne « patrimoine mondial» pour des fins d'éducation, de science, de culture. Ce triple volet justifie pleinement le déplacement. J'y passerai trois jours.

À Gros-Morne, pour comprendre ce sur quoi je marche, un guide « spirituel » m'a parlé de temps en centaines de millions d'années, m'a décrit la planète d'hier et l'actuelle, a aussi insisté sur ses évolutions que nous comprenons depuis peu...

La toute jeune théorie synthétique de la tectonique des plaques est énoncée en 1967. Généralisée, acceptée, les scientifiques n'en finissent plus de comprendre la Terre. – – Alors, "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - et les mots pour le dire arrivent aisément. "

Je coupe une pomme en deux et j'observe l'intérieur pour fin de comparaison: « la pomme », la Terre a au moins 5 milliards d'années.

Toute proportion gardée, l'épaisseur de la pelure de la pomme est plus épaisse que la croûte terrestre! À 70 km de profondeur sous les océans, on rejoint le manteau de la terre, soit la pulpe de la pomme. Son coeur, c'est du fer, du nickel en fusion ( ~ 3 000° à 5 500°C). Le manteau, près de la pelure est 'visqueux' ( ~ 2 000°C); c'est de la lave bonne pour les volcans.

Sans vouloir pousser plus loin la comparaison fruitière, je rapporte que les géologues nomment le fin centre de la terre, graine (pourquoi pas pépin?).

Connaissant ces chiffres, une question m'agace. – Sous la plus mince des pelures de pomme, le manteau est à 2 000°C. Est-ce bien l'activité humaine qui est responsable du réchauffement de la planète? La planète a vécu trois glaciations, trois réchauffements connus sans la présence humaine... La presque totalité de présence de vie terrestre a disparue cinq fois depuis les premières traces, il y a 3 850 000 000 d'années.

Gros-Morne, de là son intérêt, présente trois 'générations' de roches. L'explication scientifique se base sur les mouvements de va-et-vient des continents et des océans qui flottent sur le manteau. Chose surprenante, c'est qu'il y a eu plusieurs assemblements et « désassemblements » des « continents ». Le dernier, le plus connu, c'est le morcellement de la Pangée. Toute la terre continentale était d'une seule venue et le reste de la surface terrestre, un immense océan, il y a 200 millions d'années (Ma). (Pas tellement longtemps après, v'là les premiers dinosaures (180 Ma).)

Allons-y à grands traits.

Il y a ~5 milliards d'années, par l'amalgame de roches et de poussières gravitant autour de notre soleil, la Terre est née. Pendant 700 millions d'années sa surface était brulante et l'eau ne s'y maintenait pas à l'état liquide. À partir de 3 850 Ma, la terre refroidie, il s'est mis à pleuvoir et les océans se sont formés.

Une immense croûte continentale émerge, non encore stabilisée.

De 900 à 570 Ma les blocs continentaux se réunissent sous la forme d'un supercontinent, le Rodina (~ 650 Ma). Puis commencent à se séparer six grandes masses continentales.

La Laurentia, constituée des boucliers canadiens, groenlandais et hébridiens (Nord de l'écosse et îles des Hébrides) ainsi que des plateformes Nord-Américaines.

La Baltica, constituée des boucliers d'Europe du Nord et de Russie.

La Sibéria, constituée par le bouclier sibérien.

La Kazakhstania, contituée par le bouclier du Kazakhstan.

La China, constituée par les boucliers chinois et indonésiens.

La Gondwana qui réunit les boucliers et plateformes de l'ensemble de l'hémisphère Sud, cet immense continent est séparé des trois autres par un océan, la Mésogée. L'océan Iapetus (lire: iapétus) sépare la Laurentia et la Baltica.

Je résume.

Alors qu'il pleuvait beaucoup, un super-continent émerge: le RODINA.

RODINA 'fendille': Laurentia, Baltica, Sibéria, Kazakhstania, China, Gondwana baignées par deux océans: Mésogée et Iapetus.

C'est Iapetus qui m'intéresse à Terre-Neuve, parc Gros-Morne.

À une époque remontant entre 500 et 450 millions d'années, les plaques inversèrent leur marche de sorte que les deux rives de Iapetus se mirent à se rapprocher. Iapetus se referma en 100 millions d'années, les collisions continentales ayant produit de grands effets durant autant de temps. Toutes les masses continentales étaient à nouveau réunies en un super-continent, la Pangée. Des fragments de la croûte océanique et du manteau de même que des sections de l'ensemble Eurasie-Afrique se trouvèrent emprisonnées à l'intérieur des terres. Ces roches allaient constituer le socle de Terre-Neuve.

Les forces titanesques ont même fait remonté en surface de la 'pulpe de pomme', du manteau de la terre (dans le parc, cette formation se nomme Tablelands). Les Rocheuses, les Appalaches (etc) se sont formées durant le rassemblement de la Pangée.

Il y a environ 200 millions d'années, la Pangée se scinde bien à l'Est du rift antérieur. Gros-Morne n'est plus une limite nord-américaine. La chaîne de montagnes qui le voisine est appalachienne et provient de l'ancien continent. Cette roche autochtone a 1 250 millions d'années.

Alors que je marchais sur le mont 'Tablelands' (roche provenant du manteau: péridotite impropre à la végétation) je pouvais apercevoir le sommet de Gros-Morne principalement formé de sédiment marin de l'ancien océan Iapétus et un peu sur la droite une petite partie des monts Long Range provenant de la marge de l'ancien continent. Tout ça, d'un seul coup d'oeil. De quoi faire dire à l'espace de ce regard qu'il compose le temps.

De fait, ce que j'apercevais, c'est le résultat d'une très longue période de forte érosion. Le socle de Terre-Neuve garde très peu de sol végétal. Terre-Neuve, it's « The Rock ».

La roche pousse bien à Terre-Neuve. Malgré, il m'est pays de culture.

lundi, septembre 28, 2009

Mes vues et mes actions étaient sincères.

Il (Pierre Falardeau) a lu le testament de De Lormier, il avait 17 ans. C'est ça le film...

Testament politique de Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, prison de Montréal
14 février 1839, 11 heures du soir
Le public et mes amis en particulier attendent peut-être une déclaration sincère de mes sentiments. À l'heure fatale qui doit nous séparer de terre, les opinions sont toujours regardées et reçues avec plus d'impartialité. L'homme chrétien se dépouille en ce moment du voile qui a obscurci beaucoup de ses actions pour se laisser voir en plein jour. L'intérêt et les passions expirent avec son âme. Pour ma part, à la veille de rendre mon esprit à son Créateur, je désire faire connaître ce que je ressens et ce que je pense.

Je ne prendrais pas ce parti si je ne craignais qu'on ne représentât mes sentiments sous un faux jour. On sait que le mort ne parle plus et la même raison d'Etat qui me fait expier sur l'échafaud ma conduite politique pourrait bien forger des contes à mon sujet. J'ai le temps et le désir de prévenir de telles fabrications et je le fais d'une manière vraie et solennelle, à mon heure dernière, non pas sur l'échafaud environné d'une foule insatiable de sang et stupide, mais dans le silence et les réflexions du cachot. Je meurs sans remords. Je ne désirais que le bien de mon pays dans l'insurrection et l'indépendance.

Mes vues et mes actions étaient sincères et n'ont été entachées d'aucun (des) crimes qui déshonorent l'humanité et qui ne sont que trop communs dans l'effervescence des passions déchaînées. Depuis 17 à 18 ans j'ai pris une part active dans presque toutes les mesures populaires, et toujours avec convictions et sincérités. Mes efforts ont été pour l'indépendance de mes compatriotes. Nous avons été malheureux jusqu'à ce jour. La mort a déjà décimé plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gémissent dans les fers, un plus grand nombre sur la terre de l'exil, avec leurs propriétés détruites et leurs familles abandonnées sans ressources aux rigueurs d'un hiver canadien. Malgré tant d'infortune, mon coeur entretient encore son courage et des espérances pour l'avenir. Mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l'assurent. Voilà ce qui me remplit de joie lorsque tout est désolation et douleur autour de moi. Les plaies de mon pays se cicatriseront.

Après les malheurs de l'anarchie d'une révolution sanglante, le paisible Canadien verra renaître le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent. Tout concourt à ce but; les exécutions même. Le sang et les larmes versés sur l'autel de la liberté arrosent aujourd'hui les racines de l'arbre qui fera flotter le drapeau marqué des deux étoiles des Canadas. Je laisse des enfants qui n'ont pour héritage que le souvenir de mes malheurs. Pauvres orphelins; c'est vous que je plains. C'est vous que la main sanglante et arbitraire de la loi martiale frappe par ma mort. Vous n'aurez pas connu les douceurs et les avantages d'embrasser votre père aux jours d'allégresse, aux jours de fête. Quand votre raison vous permettra de réfléchir, vous verrez votre père qui a expié sur le gibet des actions qui ont immortalisé d'autres hommes plus heureux. Le crime de votre père est dans l'irréussite. Si le succès eût accompagné ses tentatives, on eût honoré ses actions d'une mention respectable. « Le crime fait la honte et non pas l'échafaud. » Des hommes d'un mérite supérieur au mien m'ont déjà battu la triste carrière qui me reste à courir de la prison obscure au gibet. Pauvres enfants! Vous n'aurez plus qu'une mère tendre et désolée pour soutien (et) si ma mort et mes sacrifices vous réduisent à l'indigence, demandez quelques fois en mon nom, je ne fus pas insensible aux malheurs de l'infortune.

Quant à vous mes compatriotes! Puisse mon exécution et celle de mes compagnons d'échafaud vous être utiles. Puissent-elles vous démontrer ce que vous devez attendre du gouvernement anglais. Je n'ai plus que quelques heures à vivre, mais j'ai voulu partager ce temps précieux entre mes devoirs religieux et ceux dus à mes compatriotes. Pour eux, je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants, de mon épouse, sans autre appui que mon industrie et pour eux je meurs en m'écriant: Vive la Liberté, Vive l'indépendance.

Chevalier de Lorimier
- - - -
Lettre conservée aux Archives nationales
du Québec à Québec, série des Événements.
Cette lettre est considérée comme le testament
politique de Chevalier de Lorimier

La liberté n'est pas une marque de yogourt.

La première fois que j'ai.... Pardon. La dernière fois que j'ai rencontré... Pardon. La première et dernière fois que j'ai rencontré ces deux gars-là, en personne, c'était dû au hasard d'un jour oublié.

Luc Picard était mon voisin de chaise. Tout comme moi, il attendait d'être appelé pour une ponction sanguine. Pas un mot entre nous deux; c'est ainsi quand deux grands timides n'ont que le regard oblique.

Pierre Falardeau était devant nous dans le magasin d'articles de plein-air « Le Baron », rue St-Laurent-Montréal-c'printemps. Ma compagne Lucie lui glisse un mot. Il a fait son 'indépendantiste'.

PHOTO ARMAND TROTTIER ARCHIVES LA PRESSE

Ces deux grands citoyens ont épaulé le Québec culturel.

La Révolution tranquille, culturelle du Québec a 50 c'année. Les historiens la font naître à la mort de Maurice Le Noblet Duplessis, 1959. Suivra, tout près, « C'est le temps que ça change! », slogan électoral libéral.

Pierre Falardeau? Un 'Chevalier de Lorimier' à sa façon. C'est un jeune participant de la Révolution des années 60...

«J'avais quinze ans. Chez mes parents, à Châteauguay, il y avait quatre ou cinq livres, pas plus. Dans le tas, Les Patriotes de David, réédité pour le centenaire de la rébellion en 1937. Je découvrais un trésor. Un trésor dont la couverture cartonnée tenait par un fil. Le papier jauni craquait sous mes doigts.Je tournais les pages avec précaution. L'Histoire se révélait. Mon histoire. J'apprenais des mots nouveaux. Des mots absents de l'école. Absents de la radio. Absents de la télévision. Des noms de villages où des hommes s'étaient battus jusqu'à la mort pour la liberté et l'indépendance de leur pays. De mon pays. J'apprenais les noms de Cardinal et de Duquet, deux gars de Châteauguay morts sur l'échafaud, pour avoir défendu leur peuple. J'apprenais les noms de Chevrefils, Guimond, Thibert, Laberge, tous de mon village, déportés en Australie pour haute trahison. Ces noms, je les connaissais bien. C'étaient ceux de mes voisins, de mes parents, de mes amis. L'Histoire soudain cessait d'être un mot abstrait. L'Histoire devenait essentielle, partie intégrante de ma vie. (…)>

Extrait de

Le blogue de Pierre Falardeau.

Radio-Canada a mis en ondes en septembre 10 émissions pour souligner le 50e de la Révolution tranquille.

* Un Québec en retard

* Un vent de changement

* La nationalisation de l’électricité

* «Qui s’instruit s’enrichit»

* L’affirmation culturelle

* Le déclin de l'Église et la libération de la femme

* La montée du nationalisme

* L’ouverture sur le monde

* L’État, moteur de développement

* L’élan de la Révolution tranquille

« La liberté n'est pas une marque de yogourt ». C'est de pouvoir écouter ces documents de l'histoire récente.


jeudi, septembre 24, 2009

De la champagnisation: Ora et Labora


24 septembre 1715 - - Mort de Dom Pérignon, moine bénédictin de l'abbaye d'Hautvilliers, près d'Epernay, qui était chargé de l'exploitation des vignobles.

Son ouvrage publié "Mémoires sur la manière de choisir des plants de vignes convenables au sol, sur la façon de la provigner, de les tailler, de mélanger les raisins, d'en faire la cueillette et de gouverner les vins."


Le champagne se raconte au fil de l'alphabet.

mercredi, septembre 23, 2009

« He shall have dominion also from sea to sea, and from the river unto the ends of the earth » (*)

Quand tu as voyagé le pays, de la « trail à Cabot » jusqu'à la Chilkoot Pass, que tu as fait du canot sur le Kluane lake et sur le Saguenay, que tu as pris une petite marche dans le village Pubnico, sur les collines de Cyprès et mouillé tes semelles au Pacific rime, c'est que tu développes le goût du pays. « Et dominabitur a mari usque ad mare, et a flumine usque ad terminos terrae. » Psaume 72, v. 8.

Le voyageur regardant sa carte routière constate rapidement que son 'cv' pourrait rejoindre d'autres parties de ce vaste rêve qu'est le « pluss beau, le pluss meilleur, le pluss facilll à visiter ». Non, pas encore, je n'irai pas à Old Ochard c'été. J'irai à Newfoudland en airplane!

Partir pour Terre-Neuve, me donne les mêmes émotions que de projeter un envol pour une « Nouvelle Norvège D'où les blonds ciels s'en sont allés ». Je sens d'instinct que ce dépaysement me 'paysannera' davantage, que la rudesse du territoire apprivoisera en douceur mon désir d'être inclus.

Le 5 septembre, je couchais à St. John's pour deux nuitées. Je visiterai la ville surtout à pied. Confirmation, dans l'architecture et dans l'organisation civile des caractères irlando-anglais. Par intérêt touristique, je me suis rendu au point le plus à l'est du Canada, de l'Amérique du Nord, le Cap Spear. J'étais à mes début des 4 555 km qui seront justifiés par un enthousiasme soutenu. D'autant plus que je ne suis pas à Terre-Neuve pour des oeuvres d'homme; j'y suis pour constater des travaux planétaires... J'y suis pour ce que Terre-Neuve offre de plus vieux. J'y viens pour toucher l'espace-temps en érosion...

Je ne dirai pas tout. Je ne dirai pas que j'ai mangé de la Pan Fried Cod with Scruncions & French Fries presque à tous les jours... Et même des petits gâteaux de poissons pour déjeuner!

- - - - - - -

À suivre.

(*) Les hébergements administrés par les anglais influencés par les religieux citoyens américains offrent encore des « petites bibles » dans les tiroirs de commode de leurs chambres. Rien comme enfiler une page ou deux d'affirmations gratuites pour trouver le sommeil du juste (Psaume 4-...).

Clic! sur photo >> AGRANDISSEMENT









Clic! sur Autre photo >> NOUVELLE PHOTO

Autre photo

Autre photo

Autre photo


Autre photo

L'automne a fait mourir l'été.

Pour garder le sourire...

Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise

Oh ! l'automne l'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

Guillaume Apollinaire, Alcools

dimanche, septembre 20, 2009

On the rock.

L'absence a toujours une justification. - - J'arrive de là que des anglais d'expression nomment « The Rock » (Ça aussi, c'est justifié!). Durant deux pleines semaines, émerveillement grandissant, je me suis instruit de 'nourritures terrestres'. Ce voyage a de quoi me fossiliser des images, des concepts qui ne me quitteront qu'avec les gaz de mon incinération. Dans des textes à venir, je soulignerai les activités majeures qui m'ont fait aimer l'île au dixième rang mondial pour sa superficie.

J'illustre l'endroit... pour ne pas le nommer!

vendredi, septembre 04, 2009

D'un temps ridé, grisonnant.

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir coupable de regarder d'autres personnes de votre âge en vous disant qu'il est impossible que vous paraissiez si vieux? Vous aimerez celle-ci!

Mon nom est Alice, et je suis assise dans la salle d'attente pour mon premier rendez-vous avec un nouveau dentiste. Je remarque son diplôme sur le mur, lequel indique son nom complet. Soudainement, je me souviens d'un garçon grand, beau, aux cheveux foncés avec le même nom qui était dans ma classe 30 ans auparavant. Est-il possible que ce soit le même gars, sur qui j'avais un petit faible secret, qui referait surface? De toute façon, après l'avoir vu, j'ai automatiquement enlevé de ma tête toute pensée relative au passé. Cet homme au crâne dégarni, aux cheveux gris, tout ridé, semblait beaucoup trop vieux pour avoir été un compagnon de classe. Après qu'il eut examiné mes dents, je lui ai demandé s'il avait étudié à l'école secondaire Parc Morgan: - "Oui, oui!" me dit-il avec fierté. - "Quand avez-vous terminé vos études?" Lui demandais-je. Il répondit: "En 1975, pourquoi cette question?" - "Vous étiez dans ma classe!" Que je lui répondis. Il me regarda de près... Puis, ce laid, vieux, chauve, ridé, bedonnant, grisonnant, croulant, enfant de chienne me demanda…: -"Et quelle matière enseigniez-vous?"

(Ce texte m'est parvenu via le clavier d'une institutrice que je connais sous le nom de Noëlla.)
Pour 'lire' ce que cache ce personnage ridé, grisonnant, un 'clic!' sur l'image...