dimanche, mai 20, 2007

Variation...


...sur bien des termes.

Voilà. Je vais tenter d'aller chercher des expressions. Ce que je souhaite, c'est évidemment la vôtre. Il y a quelques décennies, nous entendions "the sky is the limit"... To day, it's not exact. Internet permet tellement la communication dont l'organe nécessaire est un simple ordinateur. Dire que notre auto se gère par une dizaine d'ordinateurs... C'est fini le temps de contrôler le "choke" par une pédale demi-enfoncée à -30°C!!! Et ces toussottements par grand froid.,,

J'aime les papillons; le bel canto; Puccini; Nathalie Choquette; tous les pitons du clavier; me coucher dans mes rêves; projeter ne serait-ce que sur l'instant d'après.

Trois jours de pluie, l'humeur pas terrible, à temps perdu, j'ai fait ça. Clique sur ça.

Bientôt, quand je saurai, je mettrai mes "ça" directement sur le blogue. Il ne me reste qu'à apprendre comment.

Gros fun en perspective! On partage?

JdF

p.s. Quand tu verras dans "ça" le nom Louise, dis-toi que c'est ma meilleure chum de pêche. Pourquoi?

Hum! Même à -30°C sur fleuve...


Elle m'a fait honte tellement de fois... C'est toujours elle qui brise la glace! Parole de pêcheur pas du tout culpabilisé!

jeudi, mai 17, 2007

Par manque d'inspiration

Les dernières de Jean-Claude Van Damme

Si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre,
désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien.

Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche.

Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée.
S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon.

Dans les magasins de lingerie, on ne voit pas de calendriers avec des photos de garage.

Si tu parles à ton eau de javel pendant que tu fais la lessive, elle est moins concentrée.

Un bon truc pour paraître dix ans plus jeune, c'est de te vieillir de dix ans quand tu dis ton âge.

T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges.

Si tu dis couic-couic quand tu marches, les gens pensent que t'as des chaussures neuves.


.

jeudi, mai 10, 2007

Principes autour du cou?

Ostin d'beu! Que j'aimerais connaître le nègre qui a gambergé les idées, la stratégie, et qui a écrit ce texte! Quant à l'opportunisme de m'sieu Charest, il est récurrent chez ce politicien qui ne veut pas mourir.

J'avais écrit dans le billet « Je vire mon capot de bord » mon épuisement à voter PQ/BLOC et me résigner amèrement à appuyer un quelconque libéral tombé d'un aussi quelconque parachute « L'Assomptioniste ». Les choses de l'État étant ce qu'elles sont, « hic et nunc », ma fois, je commence à croire que les dirigeants libéraux écoutent, « hic et nunc », le bon peuple d'Hérouxville et d'extra muros. Leur opportunisme pourrait-il m'en rapprocher?

À ce dit billet, Florian produisait d'engageants commentaires. Il m'est revenu dans un texte plus privé « Post-mortem au PQ » (qui pourrait bien se ré-éditer sur le blogue) et être revu sous un triple éclairage:

-- de ce discours;
-- de ce Brutus péquiste qui n'a de cesse de jouer du kirpan sur ses chefs;
-- de l'évidente nécessité à ne pas identifier une gauche ou une droite politiques dans le mouvement indépendantiste.

JEAN CHAREST

Je vous fais relire ici un extrait du discours inaugural présenté à l'Assemblée nationale, du 9 mai après-midi, par le premier ministre du Québec.

Naître au Québec est une chance. Immigrer au Québec est un privilège. intégrer les immigrants est une responsabilité. C'est un geste réciproque.

Pour celui qui arrive, c'est prendre avec le Québec les valeurs québécoises: les libertés individuelles, l'égalité entre les femmes et les hommes, la séparation entre la religion et l'État.

De façon prioritaire, c'est aussi prendre avec le Québec cette langue qui est le coeur de notre liberté et de notre identité. Intégration égale aussi francisation.

Pour celui qui accueille, intégrer les immigrants, c'est s'ouvrir à la différence et reconnaître les compétences.

Je crois dans la diversité qui enrichit notre identité. Mais je dénonce le zèle religieux qui l'appauvrit.

Nos chartes ont toujours eu pour but de protéger les minorités contre les abus de la majorité. Elles n'ont jamais eu pour dessein de permettre l'inverse.

C'est donc dire qu'il y a une limite, une ligne qui doit être tracée.

La commission Bouchard/Taylor, chargée de faire le point sur les pratiques d'accommodements raisonnables, nous aidera à tracer cette ligne.

Mais nous pouvons déjà agir dans l'intervalle. Nous allons, par exemple, renforcer le message livré à chaque immigrant selon lequel nos valeurs fondamentales ne sont pas négociables.

Ce message, nous allons le rendre public, pour que tous les Québécois sachent ce qu'on attend de ceux qui sont invités à venir partager notre avenir.

Nous ferons cela tout en réaffirmant notre conviction selon laquelle le seul Québec possible est un Québec de la diversité.

Il n'y a pas plus beau cadeau que le Québec puisse recevoir que les espoirs de quelqu'un venu d'ailleurs. Le Québec n'est jamais aussi grand que lorsqu'il ouvre ses bras.

Certains croient qu'on grandit lorsqu'on lève le menton. Mais en agissant ainsi, on ne ne fait que s'empêcher de regarder l'autre. Moi, je pense qu'on grandit lorsqu'on tend la main. Ma position, c'est celle des rapprochements, des rapprochements indispensables.

C'est ça être libéral.

Cela nous rappelle que sur le plan des valeurs, les partis politiques dans cette Assemblée, ne sont pas interchangeables.

Il y a des principes et un idéal dans la tradition de notre formation politique.

- - - - - - - -

Cette conclusion se veut candidement trop récupératrice de l'obligation d'agir ainsi en tant que gouvernement minoritaire. Toutefois, suivant le bon mot d'un premier ministre britannique, Stanley Baldwin, m'sieu Charest pourrait ajouter «J'aime mieux être un opportuniste et flotter, que de couler à pic, mes principes autour du cou. »

Jacques

p.s. Sur ce joli bateau, identifiez-vous un péquiste...

mercredi, mai 09, 2007

Président et gens heureux.

Mes deux derniers billets, ceux de la réactivation du blogue.
Un: Monsieur le Président Général des Français.
Deux: la ville de gens heureux, Repentigny.
Ailleurs, il y a aussi plein de PDG, plein de gens heureux.

INTERNET étant une super nova en rayonnement de démesures, m'offre une ballade. Vous me devinez... La balade des gens heureux!!!

Cliquez et « Lisez-Écoutez » ... La balade (sous QuikTime).

Sous le petit écran noir... faites un Clic! ...sur l'icône qui ressemble à >

Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Tu n'a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à dieu
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux

Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Il s'endort et tu le regardes
C'est ton enfant il te ressemble un peu
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux

Spectacle de Gérard Lenorman, le 24 mai prochain au Théâtre St-Denis.


mardi, mai 08, 2007

Repentigny habité!

Repentigny habité par le bonheur...
img143/1025/trompettegifcb7.gif

C'est un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs

Sur le bord d'un fossé (l'été 70...)

Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier
Monsieur, ramassez-moi chez vous, amenez-moi
Mes frères m'ont oublié je suis tombé, je suis malade
Si vous n'me cueillez point je vais mourir quelle ballade
Je me ferai petit, tendre et soumis je vous le jure
Monsieur, je vous en prie délivrez-moi de ma torture


J'ai pris le p'tit bonheur
L'ai mis sous mes haillons
J'ai dit faut pas qu'il meurt

Viens donc dans ma maison
Alors le p'tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson
(Et elle y est encore!)

Refrain turluté maintes fois. -- Les poètes naviguent sur le temps...

J'y ai ramassé le bonheur en 1970... « avec » Ghislain!

Nous avons cohabité au 25? Notre-Dame, appartement #310 (l'immeuble était propriété du maire du temps dont j'ai bien connu la fille!) durant un dix mois scolaires. De part et d'autre, Lyse, Lucie ont fait sortir le Bonheur du fossé...

Et je n'ai jamais quitté Repentigny, depuis... J'ai eu un job, drette-là, chaleureusement accueilli par Maurice Desrochers, adjoint à la polyvalente. Maurice est toujours mon concitoyen et aussi toujours grand homme grand.

Repentigny, vendredi ce 13 avril 2007, grand bruit de trompettes médiévales, les Sonneurs de la tour annoncent le discours de l'Élue.- La mairesse de la Ville de Repentigny, Madame Chantal Deschamps, se réjouit, il va sans dire, de la première position que sa ville occupe au palmarès des villes de l'Indice Relatif de Bonheur (IRB), dévoilé hier par Pierre Côté, spécialiste du marketing et auteur de cette étude.

En clin d'œil aux conclusions de cette enquête, le premier commentaire de la mairesse Chantal Deschamps était on ne peut plus de circonstance : « Je suis bien heureuse de ce résultat », a-t-elle indiqué.

Commentaires et réactions...

www.cyberpresse.ca/article

www.radio-canada.ca/nouvelles

www.ville.repentigny.qc.ca/communique

www.cnw.ca/fr

www.indicedebonheur.com

www.fournisseurmunicipal.com/news

www.immigrantquebec.com/index

www.la-vie-rurale.ca/contenu

Qui aurait dit que le Bonheur ferait tant causer.

Tenez, je vous laisse ma ligne à pêche...

www.google.ca/search?

Il n'y a pas de mal à se faire du bien!

Jacques, repentignois depuis 37 ans.

p.s.

Vous désirez une gorgée de Bonheur? Ouvrez vos enceintes acoustiques et cliquez sur l'image "Sentier d'un flâneur".

L'île d'Orléans, un pèlerinage estival...

lundi, mai 07, 2007

Nicolas Sarkosy, président.

Quel bon jour cher Nicolas! Les Français se sont rendus aux urnes comme du temps du Général, le deux fois sauveur!

Ne pousserai pas la familiarité jusqu'à te dire « Chapeau, Sarko! ». Toutefois, j'aime assez ta France pour te souhaiter la réalisation de la rupture que tu annonces et non celle de Dame Royal... « Ce n'est plus avec la nostalgie d'une stratégie de rupture avec le capitalisme qu'on peut sauver les 15% de Français qui vivent dans la pauvreté et l'inquiétude », écrit l'éditorialiste Jean Daniel, du Nouvel Observateur.

Des chiffres sont implacables et justifient une rupture. En 25 ans, ta France est passée de la 7e à la 17e place dans le monde en terme de PNB par habitant. Sa croissance économique est famélique: 2%. En un quart de siècle, elle n'a jamais connu un chômage inférieur à 8%. Ce chômage atteint 20% chez les jeunes adultes, le double dans les quartiers défavorisés.

The Economiste (hebdo britanique) notait que depuis un quart de siècle, les Français maintiennent une sorte de troc avec leurs classes dirigeantes, acceptant de voter pour elles et de vivre avec une économie stagnante en échange du maintien du filet social.

Cette entente tacite semble avoir atteint ses limites. Les Français veulent du changement et te donnent, cette fois, leur confiance. Les connaissant, ils te parleront rapidement dans « la rue » pour te dire qu' "il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéïenne " ( * )

« La rue », cette rue qui, depuis plusieurs années, décide ultimement de tout. Cette rue en forme de carrefour de tous les corporatismes, muée en « machine à dire non » raille-t-on. Cette rue des banlieues où un mélange de pauvreté, d'abandon et de malaise identitaire constitue un mélange explosif... Du fort 46% des Français qui n'ont pas tes lunettes, une masse glissera dans « la rue » à tout occasion...

Il te faudra beaucoup d'appuis; beaucoup de respect, d'ouverture, de tact, de calme... qualités que tu as déjà manifestées et qui ont scellé ta victoire lors du débat télévisé.

« La rue » t'attend. Un face à face...

Ta tâche. Réduire la dette; mettre au rebut la semaine de 35 heures; détricoter le filet social français; créer ce controversé ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale sans provoquer d'explosion sociale.

Par amour de ta France, je te souhaite un appui sans équivoque aux élections législatives qui viennent dans un mois. Le principe de démocratie demande aux Socialistes de prendre acte et de t'accepter comme « état de fait ». On verra bien.

(Mes réflexions sont largement puisées dans une analyse d'Agnès Gruda et dans un édito de Mario Roy.)

- - - - - -

(*)

Signification de l'expression.
Après les honneurs ou la célébrité, la déchéance ou l'oubli peuvent venir rapidement.

Origine de l'expression.
Ceux qui ont bien connu Romulus et Rémus savent que Rome a été bâtie sur 7 collines.
C'est sur la plus petite d'entre elles, le Capitole , qu'a été construit un temple consacré à Jupiter, Junon et Minerve, haut lieu de l'Antiquité romaine et symbole de puissance et d'honneur.
Ainsi, suite à une grande victoire, un général pouvait obtenir la récompense suprême et être autorisé par le Sénat, au cours d'une grande cérémonie, à mener son char du Champ de Mars jusqu'au temple de Jupiter, au sommet du Capitole.

Mais c'est sur un versant de cette même colline, donc à faible distance, que se trouvait la Roche Tarpéienne, lieu d'où les condamnés à mort étaient précipités dans le vide.

Cette expression semble être une référence à l'aventure de Marcus Manlius Capitolinus, membre d'une importante famille romaine, qui, en 390 avant J.C., alors qu'il habitait une maison située sur le Capitole, entendit le cri des oies consacrées au culte de Junon, et, après avoir donné l'alerte et avec l'aide des soldats romains, repoussa l'assaut des Gaulois de Brennus qui avaient pris la ville et assiégeaient la colline.
Une fois le siège terminé, les soldats de Camille ayant défait les Gaulois, Manlius fut couvert d'honneurs. Mais peu de temps après il fut accusé de soutenir les revendications des pauvres et fut jeté de la Roche Tarpeïenne.

Cette expression est donc une image destinée à montrer que, des honneurs dont on pouvait être couvert au Capitole, il pouvait n'y avoir que quelques pas pour arriver à la déchéance symbolisée par ce lieu de mort qu'était la Roche Tarpéïenne.

(Une fois par jour, je m'instruis d'une expression bien française. Il n'en tient qu'à vous d'être aussi surpris que moi. Abonnez-vous à Expressio.)

Lucie et moi sommes bien contents d'être à nouveau près du fleuve et moi particulièrement près de vous.

Jacques duFleuve