dimanche, avril 27, 2008

De vos prochaines vacances??? Du bleu marin... à "la mousse aux fraises".

Le temps d'ici est à la vie partout, partout, partout. Le réchauffement de la planète s'est occupé de nos congères avec la rapidité de la surprise. Ma cours se prépare déjà à lancer le call de la tondeuse. Quelques grosses mouches écoeurantes, des araignées survivantes que je m'empresse d'occire, ce couple de marmottes qui invitera sa progéniture dans ma laitue frisée... Quand je vois le printemps de cet oeil, il me faut devenir borgne. Une heure d'un soir, je prends ce bateau ivre; je deviens cyclope jusqu'à m'en baisser la paupière. La vie partout me dérange de mon étal hivernal.

Bof! Je ne me fais pas peur. Le Canadien vient de perdre 4 à 2. La nuit ne portera pas au rêve. À 5h24, La Presse tournera la page, la une d'hier.

Il est 5h, duFleuve s'éveille. Déjà, en ce calendrier, l'horizon se définit en lumière d'aurore. La nuit est chavirée; j'ai retrouvé la vue.

L'outarde, le canard, bien des passereaux, le niveau d'eau riveraine, la jonquille, le narcisse, la presque tulipe. La vie partout. Ce qu'il fait beau!

D'espoir je vis. L'humanité est ainsi; l'atteinte du but est secondaire. Un rappel, l'espoir de la « mousse aux fraises » vient affadir mon déjeuner, mon yogourt 0%. Encore deux mois et les fraises de l'Île d'Orléans mousseront mon plat' yogourt! C'est connu, la fraise est à l'été, ce que le perce-neige est au printemps.

Plus que la vision binoculaire, mon troisième oeil me rappelle l'élan de Florian et le tout pour le tout dans « la mousse aux fraises » ( et les 5 commentaires!).

Relire ce billet me rappelle une promesse contenue dans les commentaires. Grâce à neurophilemichel qu'il vous faut connaître, je peux maintenant combler cet intérêt si vous l'avez... J'avais demandé à neurophilemichel de mettre en ligne « La Bute » de Georges Langford. IL L'A FAIT ce 21 avril.




Vous connaissez, comme connaître, les vagues des Îles? Georges les rythme et vous y berce. Sa diction, sur cette interprétation, est parfaite. À réécouter, le temps de savourer, à petite lampée ou en clin d'oeil, le sel de l'embrun qui le porte à vous dire son intime insularité.








Arrangez-vous pour qu'il fasse beau (1973, Gamma, GS-172). Thunder Bay; Derrière; Le frigidaire; La butte; La vieille brosse en Acadie; La coupe Stanley; Les pinces; Le cowboy dans la lune; Le 15 mai; Jos misère.



Vous qui avez tout vu, avez-vous vu les Îles-de-la-Madeleine? Quand on en sort, on pleure d'y retourner. Bonnes vacances "chez-nous". Écoutez la syrène Madeleine...

vendredi, avril 25, 2008

L'humanité aurait frôlé l'extinction il y a 70 000 ans.

L'humanité a peut-être failli disparaître il y a près de 70 000 ans: la population des premiers humains aurait pu diminuer au point de ne plus compter que 2000 individus avant de recommencer à croître au début de l'âge de pierre, selon une étude génétique publiée jeudi.

???? ????
Encore des scientifiques qui font tout pour noircir la position des créationnistes!
Dans un billet récent, je mettais en ligne un documentaire illustrant un phénomène de quasi faillite de notre planète.
À l'échelle d'une vie humaine, il sera toujours difficile de rationnaliser le temps universel.
J'espère qu'un jour, des scientifiques nous informerons sur la création du premier dieu: "Quand, pour la première fois, l'homme a eu besoin de dieu..."
_____

mercredi, avril 23, 2008

Méditerranée...

Ce blogue a un cours. Il est inversement proportionnel au cours du prix du baril de pétrol. S'enligne-t-il pour faire la preuve de l'inexistance même de la fatuité du passage de l'ADQ sur les berges du Saint-Laurent jusqu'à Riri...imouski?

Va savoir quand tu vogues et vagues.

Chantez avez moi.

"Il était un petit navire
qui n'avait jamais naviqué,
Ho Hé Ho Hé

Sur la mer mé-mé mé dicamentée

Ho Hé Ho Hé

(L'auteure a 4 ans...)

mardi, avril 22, 2008

Terre des hommes?

Pas sûr, pas sûr.
Écoutant ce vidéo sur un passé de la terre, comment croire que l'homme peut contrôler son milieu, son avenir?

Le Jour de la Terre




En trois "Clic!"


samedi, avril 19, 2008

Quand haïr devient une occupation.

Programmer son réveil-matin(?) pour une sonnerie à deux heures treize de la nuit pour haïr...

Du bon Foglia du matin. À lire!

Il haït en trois couleurs...

À la suite de la lecture de ce texte qui purge, je me suis questionné, genre(*)...

J'haïs la grippe; pas la personne qui a la "crieppe".
J'haïs les travaux imposés à la suite de la fonte des neiges; pas le printemps sans son sacre.
J'haïs les religions et leurs diminutifs, les sectes; pas les m'sieu-curés, les privés de liberté.
J'haïs le prosélytisme, la soumission, la privation; pas « le témoin de Joe », le soumis, le privé de.
J'haïs la haine; pas le rejeté.

(*) ...pour me rajeunir!

Isabelle v'là l'printemps


Rien comme de réécouter Ricet Barrier dans "Isabelle v'là l'printemps " pour nous donner du coeur à l'ouvrage du printemps! (Les paroles...)


vendredi, avril 18, 2008

Go-Habs-go!


Hier comme demain...

Photo---Clic!

Et Cyberpresse.

mercredi, avril 16, 2008


Si le souverain ordonne à un homme... (NdlD... Allah, Jean-Paul No: x, Bush, Charest, m'sieu l'juge, le maire Tremblay, Paul Watson) de se tuer, de se blesser ou de se mutiler; ou bien de ne pas résister à ceux qui l'attaquent, ou bien de s'abstenir d'user de la nourriture, de l'air, des médicaments ou de tout autre chose sans laquelle il ne peut vivre ; cet homme a néanmoins la liberté de désobéir.




Léviathan, 2è partie, chapitre 21.

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Un virus qui traverse même le cuir de l'indifférence.




Ce virus (canis canadiensis) extrêmement contagieux, en temps favorable, cause la fièvre du hockey quand l'équipe est « gagnante » évidemment. En final des finales, le thermomètre risque de péter. Tout l'monde en parle; tout l'monde se drape de l'Union-Habs et bien du monde a mis de côté la tisane à l'équinacée.

Hier en aprem, le soleil invitait. J'ai sorti Vesoul pour un tour. Vesuol, c'est mon bô beuzik. Je l'ai baptisé du nom de ma première auto, celle qui me faisait courir les filles. Vesoul? Dû aux couraillages que Brel chantait, à cette époque, dans Vesoul...

Il fait beau à le répéter. Il fait bon à vélo, une glissade dans un temps heureux. Enfin , l'air à ce quelque chose de cutané, les crocus pour les yeux, à croire que la lumière neuve transporte des odeurs. La neige a quitté suffisamment pour voir les maisons et les chiens, les vélos. En premier, le molosse me repère parlant fort. Je stop Vesoul, surpris, cherchant. Le bruit de la voix du mâtin me le fait voir et voir son fier maître. « Yé pas méchant! » voulant couvrir celui qui déjà s'approche, nez fripé découvrant les canines (canis!) carnassières (carne!). À mon tour de crier au chien « Moi non plus! » lui tendant une main d'odeur. Les civilités faites, le bon maître s'approche aussi, répétant ad nauseam, « Yé pas méchant! ».

J'ai appris dans mes sorties qu'un promeneur de chien ne refuse aucune conversation, même, il les provoque par besoin de briser cette solitude que son clébard n'a pas réussi à combler tout à fait. L'homme en laisse devant moi en est un exemple. Après l'introduction de la bête, ce monsieur d'un âge plus mûr que le mien, a vite glissé sur la pelure de banane que je laissais tomber. « Pourquoi votre chien ne porte pas le drapeau CH? ».

L'intuition ne m'avait pas trahi. Tout sourire, l'oeil enjoué, le voilà parti dans une fierté nationaliste jusqu'à l'intimité. « Le premier job que j'ai eu, c'était laveur de vaisselle au restaurant du Forum. Mon père en était le cuisinier. Je revois mon père assis avec les frères Richard, Toe Blake, Elmer Lack, Boum-Boum, Plante. Ben sûr que je les ai tous connus. J'avais 13 ans. J'avais hâte à la fin de la semaine parce que sur semaine, mon père ne m'amenait pas... » -- Oui, un homme, en laisse, peut être difficile à retenir. C'est aussi difficile à arrêter qu'un puck de Bobby Orr! Et le museau du hargneux qui me lève la main pour une caresse... Vesoul me jette un oeil jaloux. Me faut repartir!

Je salue le banlieusard, caresse une dernière fois l'haletant et d'un coup de pédale, d'un signe de la main, l'invite à courir . Vlan! Au bout de la longe, le laveur de vaisselle a bien failli se faire disloquer une épaule!

Sûrement que la belle saison le remettra sur le chemin de Vesoul. Ma peau de banane ressemblera à « Puis, comment se passe la bursite à l'épaule? ».

Pour
plus 1.
Pour
plus 2.

mardi, avril 15, 2008

'Le canard qui a des dents


Fondé en 1997 par Pierre de Bellefeuille et Jean-François Nadeau (**), le Couac est un journal satirique, libre et indépendant. Il propose tous les mois un regard critique sur notre société avec l'humour grinçant qui lui a valu son surnom de ''canard qui a des dents"...

dimanche, avril 13, 2008

JE, ME, MAC

Selon une enquête de Mindset Media auprès de 7 500 personnes, les propriétaires d'un Macintosh ont une estime d'eux-mêmes supérieure à celle des propriétaires d'un Pc.


Ils emploient plusieurs produits de blanchiment des dents, mangent plus de nourriture bio et achètent annuellement cinq paires de chaussures.


Et surtout, ils sont davantage satisfaits de leur ordinateur (70 %) que les utilisateurs, de PC (59%).

vendredi, avril 11, 2008

Le ciel aux bras de la mer


LE CIEL SE MARIE AVEC LA MER

paroles et musique: Jacques Blanchet


La mer a mis sa robe verte et le ciel bleu son oeillet blanc

Elle a voulu être coquette pour dire au ciel en s'éveillant


N'oublie pas mon coeur, ni la fleur, ni le jonc

N'oublie pas surtout que demain nous nous marierons


Les pieds dans les sables des dunes, je les ai vus qui s'embrassaient

À l'ombre des joncs, des lagunes et puis la mer qui lui disait


N'oublie pas mon coeur, ni la fleur, ni le jonc

N'oublie pas surtout que demain nous nous marierons


Une fleur à la boutonnière, le lendemain se marièrent

Le ciel aux bras de la mer fière d'avoir du soleil en bouquet


Il y avait leurs coeurs et la fleur et le jonc

Chaque jour depuis mille fois revit cette chanson


... ooo 000


Les mots, la mer, le son de mer et mots...

Je vous offre ce hamac...

Et si vous connaissez, "le" kayak...

Elle et moi en descente du Saguenay (5 jours!)

jeudi, avril 10, 2008

Joie ou folie printanière

Demain, matin, tôt, très tôt, le soleil se lèvera sur ma maison. Inondera beaucoup plus que le fleuve en montaison. Et j'écouterai le bruit qu'il fait. Un drap d'aurore glissera au pied du lit de la nuit. Pour un instant, je serai "ma maison" où le soleil entrera.

C'est à entendre Joan Beaz, la tune de Animals.

Le goût du café me réveille. L'air du soleil me "
lencinence"... J'entretiens ce chant du soleil levant.

mercredi, avril 09, 2008

Migrations printanières

Êtes-vous en paix en ce moment, en ce « ce soir »?
Comme d'habitude, dites-vous?
Moi zitou.

Et si vous êtes comme moi, la tête vous marche quand même. Jamais à l'étal. Vous êtes, je suis de quatre saisons. Le changement, le pain de notre paysage. La beauté d'être est dans ce qui vient, dans le vent.

Les glaces descendent le fleuve à l'élan du courant de la lumière de « ce soir ». Innombrables morceaux d'un casse-tête sans l'image référence que la liberté printanière. Si la neige est blanche, les engelures de rivière se maquillent entre l'eau et le sol-ciel. Combien de fois, ai-je vu cet incessant manège? Combien de fois doit-on lever les yeux sur nos alentours? Combien d'années faudra-t-il à l'esclave de la beauté inhumaine? Combien de mers franchiront l'outarde, l'oie des neiges avant que nous vivions en paix? La vraie paix. Pas la solitaire, la solidaire. Écoute mon ami; écoute dans le vent; écoute, la réponse dans le vent.

Combien de routes un garçon doit-il faire
Avant qu'un homme il ne soit ?
Combien l'oiseau doit-il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid ?
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix ?

Ecoute mon ami (le chantant français)
Ecoute dans le vent
Ecoute, la réponse dans le vent.

Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil ?
Combien d'oreilles faut-il aux malheureux
Avant d'écouter leurs pareils ?
Combien de pleurs faut-il à l'homme heureux
Avant que son cœur ne s'éveille ?

Ecoute mon ami
Ecoute dans le vent (le créateur)
Ecoute, la réponse dans le vent.

Combien d'années faudra t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté ,
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié ?
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix ?

Ecoute mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute, la réponse dans le vent (les dieux)
Ecoute, la réponse est dans le vent.

Ainsi, à Repentigny, soit-il.
Go, tell it on the montain!

mardi, avril 08, 2008

Un temps de crocus!

Les Hommes sont juste des gens plus heureux.

Qu'attendez-vous de créatures si simples ?
Leur nom de famille ne change pas.
Le garage entier est à eux.
Les mariages se préparent eux-mêmes sans que ces Messieurs aient à participer à la préparation.

Le chocolat est un snack comme un autre.
Ils peuvent devenir président.
Ils ne peuvent jamais être "enceintes".
Ils peuvent porter un T-Shirt blanc dans un parc aquatique sans aucune crainte.

Ils peuvent même ne pas porter de Tshirt du tout dans un parc aquatique.
Les mécaniciens leurs disent la vérité.
Le monde est leur urinoir.
Ils n'ont jamais à conduire jusqu'à une autre station essence pour faire pipi parce que les toilettes de la précédente étaient trop dégueulasses.
Ils ne sont pas obligés de réfléchir au sens dans lequel un écrou doit être tourné.

Même travail, plus de paye.
Les rides leurs donnent de la personalité.
Robe de mariée 2000$; location de smocking 50$.
Les gens ne fixent pas leur poitrine quand ils leur parlent.

Le chaussures neuves ne leurs donnent pas d'ampoules.
Une seule humeur, tout le temps!
Les conversations téléphoniques sont finies en 30 secondes.
Ils savent des choses sur les chars d'assaut. I

Ils n'ont besoin que d'une valise pour des vacances de cinq jours.
Ils peuvent ouvrir leur propre pot de confiture.
Le moindre geste agréable de leur part leur vaut de la reconnaissance.
Si quelqu'un oublie de les inviter, cette personne peut quand même rester leur amie.

Leurs sous-vêtements coûtent au plus 15$ pour un paquet de 3.
Trois paires de chaussures sont plus que suffisantes.
Ils n'ont presque jamais de problèmes de bretelles en public.
Ils sont incapables de voir si leurs vêtements sont froissés.

Tout sur leur visage reste de la même couleur tout le temps.
La même coupe de cheveux dure des années, peut-être même des décennies.
Ils n'ont que leur visage à raser. Ils peuvent jouer avec des joujoux toute leur vie.
Un seul sac ou portefeuille et une paire de chaussures.

Une seule couleur pour toutes les saisons.
Ils peuvent se promener en short, quel que soit l'état de leurs jambes.
Ils peuvent s'arranger les ongles avec un canife de poche.
Ils ont le libre choix concernant le port d'une moustache.

Ils peuvent faire les courses de Noël pour 25 personnes en 25 minutes le 24 décembre.
Et on se demande pourquoi les hommes sont plus heureux...


Un sourire dans la tendresse du SOLEIL. Noëlla



samedi, avril 05, 2008

...c'est plein de vie dedans.

Êtes-vous d'opinion que la chasse aux phoques est un massacre?
«
J'ai pris un porte-clés-fourrure de phoque, je l'ai déposé dans une enveloppe. Sur l'enveloppe, j'ai écrit: Sea Shepherd Conservation Society, P.O. Box 2616, Friday Harbor, WA 98 250 USA. Dans l'enveloppe, j'ai mis une petite note. J'ai écrit quatre mots: Phoque you, Paul Watson. »

Certains comportements envers les animaux d'abattoir ont été
récemment montrés à la télévision. Avec empathie, les cris d'horreur ont couvert les beuglements des animaux.

Une fois ou deux par année, des éleveurs de chiens font face à l'indignation populaire. Des cultures mènent à l'habitude de la cruauté envers les animaux. J'ai regardé quelques vidéos de ces horreurs «quotidiennes »...
Horreur un. ... Horreur deux.

En suggérant leur visionnement, ai-je la volonté consciente d'entretenir des préjugés très défavorables envers des « races »? Je ne suis pas capable de comparer ces scènes avec la chasse aux phoques. Pas plus que je vois toutes ou des cultures persister dans le massacre conscient. Non, les hommes ne sont pas tous pareils. Leur culture les différencie, pas la race.

Les propos de Paul Watson « la mort de quatre pêcheurs était une tragédie, mais que celle des phoques, dans la saison de chasse, en est une plus grande encore » bouleversent, même venant d'un extrémiste. Comme si j'inversais les propos de Watson pour affirmer que l'habitude de massacrer des animaux désensibilise au point d'être capable de franchir le pas et d'être tortionnaire envers ses semblables.

La répression tibétaine, l'emprisonnement de journalistes, Hu Jia, l'une des voix les plus critiques du régime communiste chinois, une seconde fois emprisonné, Internet filtré (Radio-Canada.com ne passe pas en Chine!) et la répression chinoise en tout genre, semblent peser bien peu dans la culture n'interdisant pas la cruauté envers l'animal nourricier.

La chasse aux phoques aux Îles-de-la-Madeleine est un élément culturel. J'ai passé du temps sur ces îles. Assez longtemps pour que mes sens apprennent la mer et perçoivent le lien qu'elle tisse avec les hommes. Je suis « entré » dans des familles, dont une famille éprouvée, les Aucoin de Pointe-aux-Loups. Ces gens sont de
ce pays... Loin des massacres.


Un Madelinot à ne pas oublier...
Ce midi, la TV nous transmettait la cérémonie religieuse de l'église Saint-Pierre de Lavernière, Cap-aux-Meules, construite en 1876. Il s'agit de la deuxième plus grande église en bois d'Amérique du Nord. Construite avec du bois de naufrage, frappée par la foudre et reconstruite plusieurs fois, elle est classée monument historique depuis1992.

J'aime beaucoup visiter, avec déférence, les monuments des hommes. J'ai reconnu l'intérieur ouvré. Le goûteux de l'air salin plus que de l'encens sur charbon m'a remis en ces lieux.

L'émotion habillait tout. Les personnes viennent au choeur s'adresser à la nef pleine avec des mots hésitants et choisis pour décrire la déferlante envahissant les Îles. Le curé bon-gars fait aussi de son mieux pour être des Îles. Au moment où il en sort pour ajouter à l'inondation par des paroles creuses prononcées mille fois dans les mille églises du Québec dans des obsèques marron claires, je me démarque. « La mort n'est qu'une étape. » Vibrant de sensibilité, non? Combien de curés j'aurais à taper?

Je ne suis pas un curé et surtout, pas plus fin qu'un curé. Ce qui m'en éloigne, c'est le dirigisme, l'étapisme, le jusqu'auboutisme. M'sieu curé sait, lui, où sont rendus les 4 chasseurs de phoques. Il connaît toutes les étapes. -- Je me vois pousser un peu ce bon curé... Il me dira, me répétera l'Écrit révélé, « que ces quatre marins-chasseurs sont là où 80 blanchons pour chacun, tendent leur museau au « bâton sacrificiel »! Le paradis pour tout chasseur, un pied sur la banquise et l'autre dans l'eau-de-là.
Je m'imagine curé d'un jour. Le jour où quatre pères de famille des Îles n'entrent plus DÉFINITIVEMENT aux Îles. Les Madeleines pleurent et pas juste au passage du Christ. Les Îles sont inondées par la crue des larmes. Aucun enfant ne pense qu'un congé du vendredi, c'est super. La clinique médical n'a pas d'attente. Ici, on vit un moment où l'heure des marées se fait oublier. Le temps suspend son envol. Les Îles sont dans la défaite. La journée compte minus four!

Je m'imagine curé d'un jour comme celui-là. Il me faut plus fort que moi. Des mots qui n'arrêtent pas le vent à la porte. Des mots qui ne cherchent pas à réconforter. Des mots sans vocation. Des paroles de poète qui sont là, dans un puits. On n'a qu'à y descendre sa tasse. Et boire à désensibiliser just'un peu sa peine. Pour just'un mieux-être, la vraie peine étant maintenant de nos biens. Savoir que maintenant, l'espérance de vivre heureux aura dans sa besace le poids d'une absence.

Préparant ma prêche, j'ai, je crois trouvé un mot juste. Une liberté où tous peuvent y trouver une interprétation-réconfort. Du genre pas long. Un petit linge absorbant, à peine, la sueur d'une peine. Un mieux-être.

C'est beau la vie,
comme un nœud dans le bois
C'est bon la vie,
bue au creux de ta main
Fragile aussi,
même celle du roi
C'est dur la vie,
vous me comprenez bien.
C'est beau l'amour,
tu l'as écrit sur moi
C'est bon l'amour
quand tes mains le déploient
C'est lourd l'amour
accroché à nos reins
C'est court l'amour
et ça ne comprend rien.
C'est fou la mort,
plus méchant que le vent
C'est sourd la mort,
comme un mort sur un banc
C'est noir la mort
et ça passe en riant

(Lecteur, vas jusqu'au bout. Visionne tout ce qui est suggéré.)

Le Missionnaire



Aujourd'hui, Chapleau, le caricaturiste de La Presse rapproche la mission d'Al Gore à celle de Moïse.
(Clic! Image )
Le 31 mars, j'écrivais dans ce blogue, « Al Gore, le sacrifié à l'autel-démocratie, mène un peuple à une terre promise sans CO2. Le mont Nébo sera bientôt revisité. »

vendredi, avril 04, 2008

Le monde sont drôle.

Ce matin, je lis dans un GROS titre...

Évaluation du français des futurs profs : le test jeté au panier

18 revendeurs de drogue arrêtés (avec, en sous-titre) La majorité SONT reliéS aux gangs de rue.

C'est dans la version papier que j'ai reçue à 5:00 h., ce matin. La
version électronique n'a pas ce sous-titre.

En Chine, on met les journalistes en prison pour moins que ça. Faut se rendre à l'évidence que le monde sont drôle!


jeudi, avril 03, 2008

Crue nivale


Pendant l'hiver canadien, le gros des précipitations s'entasse sur le sol sous forme de neige et de glace. À la fonte, d'énormes quantités d'eau sont créées, ce qui explique le volumineux ruissellement printanier et les inondations qui s'ensuivent. On désigne ce phénomène par le terme de crue nivale.


Les inondations dues à la fonte des neiges sont les plus fréquentes au Canada. Elles se produisent habituellement au printemps, mais également en hiver lors des dégels soudains. La fonte rapide de la neige associée aux effets combinés du soleil, des vents et des températures douces provoquent d'importants ruissellements. Lorsque le sol est gelé, l'eau produite par la fonte de la neige ne peut y pénétrer, et elle s'écoule donc sur la surface du sol vers les cours d'eau et les lacs. Les cours d'eau qui servent d'exutoire au bassin versant ont habituellement une capacité de transport suffisante pour le ruissellement produit. Toutefois, si l'accumulation de neige a été supérieure à la moyenne, si le dégel a été soudain, ou si les deux conditions coïncident, le risque d'un fort ruissellement et d'une inondation subséquente augmente. La situation peut devenir encore plus grave si les pluies sont intenses à la fonte des neiges. Plus la fonte est tardive, plus cette dernière situation risque de se produire. Comme les facteurs climatiques qui déterminent la vitesse de fonte de la neige couvrent habituellement de vastes régions, les conditions propices à une inondation à la fonte des neiges prévalent également dans de grandes régions.


Pour en savoir plus >>>

mercredi, avril 02, 2008

Le lendemain du premier avril dans le monde.

Poisson d'avril!
Nous (La Presse) vous avons présenté hier, dans le cahier Actuel, quatre vériités et un mensonge scientifiques. Les lecteurs avisés auront deviné que le texte« Un pas de géant pour la téléportation» signé par l'Agence Science-Presse était un canular. Nous rapportions que des chercheurs de l'Université de Montréal, en collaboration avec des physiciens autrichiens et américains, avaient réussi à téléporter <;les souris et des greenouilles. Il était indiqué que la téléportation pour les humains n'était pas pour demain, puisque lors de l'expérience, les souris et les grenouilles·. se sont retrouvées à l'autre bout de la transmission avec des gènes de truites. Aux dernières nouvelles, les scientiifiques s'entendent toujours pour dire que la truite est un poisson! - La Presse

Tout à droite, sur la photo des quatre héros de la télésérie Star Trek, je me suis ajouté, pêcheur au bon temps du Dr Spock, tenant un brochet de 20 lbs sorti du Dozois (parc Lavérendrye).

Les grands journaux ont hameçonné leurs lecteurs de mille façons.

mardi, avril 01, 2008

Il faut s'attendre à quoi?

Le premier du mois d'avril...



La sérieuse "La Presse" voudrait peut-être hameçonner ses lecteurs. À lire sans délire.
Autre sujet.
Logiciel à connaître pour qui aime à transmettre des trouvailles sur Internet: http://tinyurl.com/