Tempus fugit.

Comme tout le monde, je connais une ou deux personnes qui trouvent les journées de 24 heures un peu longues. Leur contact est rarement stimulant. Au contraire, la très large majorité des personnes que je côtoie m'expriment, à leur façon, que l'utilisation de leur temps est une richesse dans leur vie. Elles voudraient une vingt-cinquième heure. Et rendues à leur retraite, elles en veullent encore plus. Le compte-temps est tangible...

Tout dernièrement, je rencontrais, en lecture, François Gamonnet. Il a fondé ce qu'il a nommé « Institut de gestion du temps ».

Être actif, est-ce manquer de temps pour bien des choses? Être actif, est-ce rencontrer des emmerdeurs qui nous font perdre du temps de vie? Être actif, est-ce culpabiliser en étirant un café? Être actif, est-ce...

Selon la méthode Gamonnet, la tempsdinite se traduirait par cinq (*) symptômes:

lafophilie, incapacité à réaliser des tâches dans les délais prévus;

chronophagie, concerne les gens qui se sentent constamment dérangés par les autres et leur environnement;

ouite, pour qui dit oui à tout, à tous;

courrielite, pour qui entretient l'impression de ne jamais voir le fond de sa boîte de courriels;

réunionite, pour qui entretient l'impression d'être constamment en réunion.

Bien sûr, Gamonnet réfléchit sur le temps des travailleurs; je vous assure que la retraite n'arrange pas tout! Pour être honnête, ça aide quand même.

Bon! Je laisse l'écran ayant autre chose à faire.

(*) J'en ajoute un. Maisonite, affecte le bricoleur domestique qui trouve à bichonner toujours et encore ses êtres.