École ou âtre?
Fais du feu dans la cheminée,
Je reviens chez-nous.
Ma valise pleine de linge à laver,
Le sable du Négeb m'est partout!
Vous dire tout des Chevaliers,
Des hommes comme nous,
Notre moderne calendrier,
N'y ajoute pas un atou.
Encore dire que j'ai vu le là,
Le là où Jean, le baptiste,
Jourdain lui montant au bras,
Invoquât le trinôme fait Christ!
Puis encore, voyeur d'un paquet d'affaires,
Thora, Bible, Coran, Guide touristique,
Tous ces saints lieux d'hommes n'infèrent
Pour moi et la raison, aucune casuistique!
L'histoire me porte au divin;
Le présent comme le futur imparfait m'en éloignent.
Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager.
1 Commentaire:
«L'histoire me porte au divin; le présent comme le futur imparfait m'en éloignent.»
Il n'y a pourtant rien à espérer des ruines du passé, sinon les fruits de ce qu'on y a semé... Le présent, au contraire, c'est la vie. La vie est; le divin s'il existe ne peut être que présent. Car le futur n'est rien d'autre qu'espérance...
Je comprends de ton billet que le voyageur de grands chemins que tu es revient très déçu de celui de Damas.
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