Désert et monastère, quels heureux souvenirs d'un bref carême!

Nous sommes deux parmi mille, Florian le cicerone et moi. Notre voyage en Égypte pharaonique est terminé. Traverse de la mer Rouge. Maintenant rendus en Égypte biblique, on offre aux touristes une épreuve monastique: l'ascension du mont Sinaï (Djebel Moussa « Montagne de Moïse » 2 285 mètres d'altitude), de nuit. Le sentier alpin tracé par de rustres moines pré-moyenâgeux du monastère Sainte-Catherine est singulièrement difficile ayant été empierré dans un esprit de mortification et de privation ascétique. Un silice pour tout le corps. Rien à voir avec la bute nommée Calvaire. Et tout en haut, près de Dieu, on gèle comme neige éternelle. Une fois le soleil levé avec la tâche de réchauffer de ses grâces ce désert inhospitalier, nous descendons un paysage lunaire, dans l'espérance d'un peu du feu de l'enfer, vers le monastère Sainte-Catherine et son... buisson ardent!

Une image, mille mots de nos maux.

 Florian. le cicerone, est retourné au pays du Nil avec d'autres touristes et a refait la randonnée de montagnards nocturnes!

Visite panoramique du monastère Ste-Catherine.

(vue d'ensemble 2e panorama sur 5)

À gauche du monastère-forteresse, vue de face, la "trail" menant sur le mont Sinaï.

Tout à droite, le chemin menant au stationnement des autobus.

Toujours de face, au centre, une extension du mur fait un rectangle d'ombre. Nous étions, Florian et moi, assis sur le muret (photo de nos maux) attendant d'entrer au monastère... voir le biblique buisson ardent.)