Une éducation-instruction parentales.
À partir de cette année, tous les enfants du Québec - qu'ils soient catholiques, juifs, musulmans ou bouddhistes - devront apprendre qui est Jésus, ce qu'est Noël, qui est Bouddha et quels sont les cinq piliers de l'islam. On leur expliquera que tout ça, ce sont des croyances et pas nécessairement des faits avérés.
En dehors de l'instruction, l'école usurpe un pouvoir détenu par les parents. L'éducation est un devoir parental. Notre « Ministère » s'affuble d'un substantif discordant : Ministère de l'Éducation... (À écouter!) Comme on avait hâte d'enterrer la loi créant le Ministère (département) de l'Instruction publique votée en 1897. En 1964, démocratiser l'instruction était un développement nécessaire. Élargir le mandat public jusqu'à remplacer les parents, jusqu'à faire des enseignants des « surveillants éducatifs », il y a de l'errance. L'école publique n'a pas à transmettre de valeurs religieuses ni de valeurs a-religieuses. L'école n'a pas à 'transmettre' le doute...
Quand le système juge à propos, dans le curriculum de l'élève, d'enseigner l'histoire du Québec, l'évolution mondiale, il pourrait aussi enrichir ce contexte historique par un canevas étoffé sur les principales religions. Ça ne porterait pas le nom « d'éthique » mais d'un savoir transmissible qui, de tout temps, se nomme « histoire ».
Je prédis que dans moins de trois ans, le Ministère de l'Éducation parlera de réforme... du cours d'éthique!