lundi, juillet 30, 2007

Lancement de l'UV







L’ULTRAVIOLET (UV) est d’abord un appareil de vol supersonique doté d’un fin laser qui peut percer l’écorce du temps et des mémoires pour y détecter les plus fines fleurs d’humanité qui y ont germé.
Le Mer des mots est le port d’attache de l’UV. Son porte-aéronef.
Nos souvenirs peuvent apparaître comme les fossiles de ce que nous avons vécu. L’UV, qui les détecte, est aussi un système de traitement de ces souvenirs. Il peut les faire vibrer et faire apparaître la signification que ces événements ont eu dans l’évolution de nos vies et leur importance dans notre cheminement sur la crête du temps.
En clair et sans parabole la fréquentation d’une école à l’enfance ou à l’adolescence, l’entrée dans un juvénat pour des motifs pas trop décortiqués, le rappel des souvenirs de jeunesse ou les décisions prises aux carrefours de la vie, autant de souvenirs banals et communs pour la plupart des gens de notre génération.
Passés à l’UV, ces souvenirs peuvent être révélateurs d’une densité d’humanité vécue au travers de conditionnements rapidement jugés comme déshumanisants.
De ce fait une époque ou une habitude ou un état de vie que l’on range facilement au grenier, fichés, condamnés et réduits à de faciles clichés peuvent revivre et livrer le pesant d’or d’humanité qui les a animés.

Comment un individu ou des groupes d’individus sont-ils passés de la foi du charbonnier, des naïves et strictes pratiques religieuses, d’une rigueur morale sans précédent à la paisible liberté des enfants de Dieu agnostiques ou incroyants?
C’est l’ambition de l’UV de lever un peu le voile sur le mystère des cheminements d’un chacun à la quête de son âme.

Mais en deça de ces nobles objectifs l’UV étant aussi un jouet à voyager dans le temps, sa principale raison d’être c’est le plaisir de revoir, au-delà des politesses de convenance, les êtres que nous avons aimés, de partager leurs joies et leurs angoisses, de rire et de s’amuser des astuces de survie que chacun a inventées et souvent tenu cachées.
Les voyages forment la jeunesse dit-on et amusent la vieillesse. Les voyages dans le temps peuvent produire les mêmes effets que la visite des lieux célèbres.
Amusons-nous!
Consigne
Nous avons peu d’expérience de navigation en UV. Le débusquement de nos souvenirs, le maniement de l’écriture, les touches et les clics du blogue ne nous sont pas familiers.
La première consigne et la plus importante pour la réussite de ce voyage, c’est l’encouragement à donner quotidiennement aux UVnautes qui risqueront leurs premiers envols à bord de l'ULTRAVIOLET à partir de la Mer des Mots.

Les COMMENTAIRES c’est le carburant des UVnautes. C’est facile à faire, un clic ou deux et voilà. votre UVnaute flotte dans le septième ciel de ses souvenirs, tout disposé à tenter d’autres excursions, à rapporter d’autres trouvailles ou à peaufiner celle qu’il vient de vous livrer. Si vous ne savez pas trop comment faire, Jacques est là!
Une autre façon complémentaire c’est de tenter vous-même une petite envolée, la description d’un tout petit souvenir que vous suggère le message livré par l’un de vos UVnautes. Il suffit alors d’envoyer votre texte à Jacques ou à moi-même. Il prendra les livrées du blogue, ondulera la Mer des Mots et fera sourire ou amusera ceux qui ont des souvenirs de ce temps qui fut le nôtre.
Il n’y a pas d’autre consigne. C’est en volant qu’on apprendra à voler.
Balises
Un voyage dans les lieux suppose un itinéraire. De l’itinéraire dépend la qualité du voyage. Jean-Guy le sait. Il y doit ses succès.
Il en va autrement des missions en UV. Rattaché au blogue La Mer des Mots, l’UV ne suit pas itinéraire prédéfini. C’est un aller-retour à l’un des points de sa mission de reconnaissance. L’ordre de la recherche importe peu. Il suffit de quelques balises points de repère de ses recherches. C’est à titre de suggeston seulement que nous proposons les sept balises suivantes à visiter pendant notre voyage :
1- L’enfance (fort différente dépendant de chacun)
2- L’.entrée au juvénat et la formation
3- L’enseignement dans une école de frères avant la révolution tranquille
4- La Révolution tranquille et Vatican II à l’intérieur de la communauté
5- Les grands craquements de la sécularisation
6- La sortie de communauté et les premières expériences du monde
7- Les ex à la retraite – les contemplatifs du vécu.
Plusieurs carottages à chacun de ces sites pourraient donner lieu à autant de tableaux.
Étapes
Sans suivre une trajectoire absolument rigoureuse on peut imaginer trois étapes à notre voyage dans le temps

1- Le carottage C’est la cueillette des carottes de souvenirs rapportés par les UVnautes et l’exposition de ces carottes dans le blogue. Il n’y a pas de composantes prédéfinies à une carotte. Il peut y avoir aussi bien une chanson, la narration d’un événement, un poème, une photo ou une vue d’ensemble d’une époque à vol d’UVnaute.

2- L’assemblage comme on assemble des crûs provenant de ceps différents. (Éviter de dire « mélange » les français vont sursauter.)
Cette étape fruit de la discussion viendra petit-à-petit ou ne viendra pas.

3- La quintessence
Y aura –t- il matière à distillation de ces crûs de bases venant de nos souvenirs communs en vue d’une publication extra-muros? On traversera la rivière quand on y sera et de la façon qu’on jugera alors la plus appropriée.

LES UVNAUTES
Pour être qualifié UVNAUTE, il suffit d’avoir vécu notre époque, d’avoir le goût de partager ce vécu avec les autres UVnautes et avec les lecteurs du blogue ULTRAVIOLET, dans la Mer des Mots.
L’envoi d’un premier message vous consacre UVNAUTE.
Avec votre accord, votre profil d’UVNAUTE sera alors codifié et publié.
La liste des UVnautes inscrits au voyage vous parviendra bientôt.
Pour l’instant une première carotte peut-être déjà exposée venant des années 30 de la terre de St-Zéphirin.
Et bientôt le temps des Sœurs Grises d’Ottawa par Monique vous sera exposé.
Des années 40 ou 50 aussi le temps de Noël à Maniwaki par le divin Eddy.
Et Jacques a déjà commis une photo UV du Frère Marie-Albert Maître au Juvénat de Chertsey et il nous promet d’autres incursions dans son passé.

De Malartic ou de Firminy, Réjean nous servira sûrement des crûs fort savoureux...
Et d'autres viendront....
Une grande attention sera apportée à tous les commentaires portant sur l’ensemble du projet, sur son organisation ou sur chacune de ses parties.

Florian, UVnaute en probation

Fêtes d'été.

L'été est tout en festivals par monts et vaux. À chaque village, le sien. St-Tite, Québec, Montréal ne sont pas en reste. Qui n'a pas entendu parlé de celui de la Gourgane, du Cochon huilé, du Trèfle à quatre feuilles, et j'en passe beaucoup. Mon attention est attirée par un jeunot de festival.

Chaque mois d'août, depuis cinq ans, se tient en Estrie un petit festival littéraire qui n'a pas son pareil. Fondé par l'essayiste et critique littéraire Jacques Allard, et par l'auteure et comédienne Louise Portal, les Correspondances d'Eastman invitent les amateurs de littérature, les amoureux des mots et les écrivains en herbe à renouer pendant quelques jours avec cet art révolu qu'est l'écriture de lettres manuscrites.

Munis d'un stylo qui tient lieu de passeport, d'enveloppes et de feuillets vierges, les participants sont invités à écrire, dans des décors enchanteurs, jardins ou chambres d'écriture disséminés à travers le village et dans la campagne environnante des lettres* qui seront expédiées gratuitement, peu importe leur destination dans le monde.

À cette belle idée de départ s'ajoutent, d'année en année, une foule d'activités reliées à l'univers des lettres. Tables rondes, lectures, soirées cabaret, séances de signature, ateliers d'écriture, bouquinerie, balades littéraires...

(...)

"C'est un festival pas bruyant, calme, tranquille, où les gens se promènent avec 1eur chapeau de soleil sur la tête, prennent le temps d'écrire les pieds dans l'eau, ou sur un quai, dans un hamac ou sur une chaise de jardin à l'ombre d'un parasol." (...)


Oui, l'été est un festival d'exploit culturels. Marie-Claude Fortin rappelait celui-là dimanche matin 'En toutes lettres'. Vraiment pour tous les intérêts, ces prétextes à fêtes.


dimanche, juillet 29, 2007

Le mot d'un nuage










Une belle journée c'aujourd'hui.

Une journée de petits nuages qui traînent.

Un temps à toucher avec appui.

Un pont Mirabeau où coule la Seine.

jeudi, juillet 26, 2007

Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.


Cinquante ans aujourd'hui (24 juillet) que le dandy des mots et des formules incisives nous a quittés. Personnage public légendaire, ce grand amoureux des femmes nous laisse un héritage riche d'intelligence et de jeux d'esprit. (du site www.evene.fr)

Je suis contre les femmes, tout contre.

Aimez les choses à double sens, mais assurez-vous bien d'abord qu'elles ont un sens.

Il y a des gens qui parlent, qui parlent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage.

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois.

Le meilleur moyen de faire tourner la tête à une femme, c'est de lui dire qu'elle a un joli profil.

A l'égard de celui qui vous prend votre femme, il n'est de pire vengeance que de la lui laisser.

Ce qui les inquiète toutes - à leur propre sujet - c'est la facilité avec laquelle je me console du départ de la précédente.

Les hommes n'ont que ce qu'ils méritent. Les autres sont célibataires !

Ne faites jamais l'amour le samedi soir, car s'il pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi faire.

Une femme ne quitte en général un homme que pour un autre homme - tandis qu'un homme peut très bien quitter une femme à cause d'elle.

On les a dans ses bras - puis un jour sur les bras - et bientôt sur le dos.

Si vous voulez que votre femme écoute ce que vous dites, dites-le à une autre femme.

On n'est pas infaillible parce qu'on est sincère.

Ah ! C'est qu'elles voient si bien, les femmes, en une seconde, la chose qu'on n'aurait pas dû laisser traîner !

Article 1 : le tabac est un poison. Article 2 : tant pis.

L'amour à deux, ça dure le temps de compter jusqu'à trois.

Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.

Généralement les gens demandent des conseils et puis ils ne les suivent pas !

Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle qui vous épouse.

Le secret d'une culture intelligente, c'est de savoir sur quel rayon de la bibliothèque se tient le Larousse.

Tous les gestes sont bons quand ils sont naturels. Ceux qu'on apprend sont toujours faux.

Qu'est-ce que ça peut fiche qu'il ait une jolie femme ! Entre hommes, on ne se complimente que sur ses maîtresses.

A force de changer de femme, on finit par changer soi-même !

De temps à autre, les femmes ont douze ans. Mais qu'un événement grave se produise - et crac ! Elles en ont huit.

Ô privilège du génie ! Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui.

Etre riche ce n'est pas avoir de l'argent - c'est en dépenser.

Ah ! Que le monde est donc mal fait, et pourquoi faut-il que certains êtres finalement deviennent cibles pour avoir été trop points de mire !

Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.

On accepte l'idée qu'un homme sans valeur peut gagner de l'argent, mais qu'un homme de valeur parvienne à s'enrichir, on ne lui pardonne pas.

De son nom complet Alexandre Georges-Pierre Guitry, né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg, décédé le 24 juillet 1957 à Paris. (vidéo 2, 3, 4, 5 )

dimanche, juillet 22, 2007

À Jean et à Jacques




Ex-plications d'EX


Je vois que ces deux lettres accolées EX se prêtent à beaucoup de jeux de mots.
Les esprits brillants, le matin et le soir, y butinent allègrement en modulant leurs arpèges. Il faut bien le reconnaître comme le Yin et le Yan, l’EX est une vue de l’esprit. La réalité est à la fois et en poursuites amoureuses EX et IN. Ainsi les EX et les IN peuvent se multiplier à l’infini. Jean, tu le soulignes avec brio, de combien d’états on peut être EX.
Et là Jean, tu peux récupérer Jacques. Fais-lui l’hospitalité de ton divan. Il souffre, le pôôvre d’une psychose d’EX. À te lire, l’EX ne fait pas retrousser le nez ni plisser les lèvres. Il n’est pas non plus synonyme d’échecs, de page-tournée-à-ne-plus-retourner. Il est tout simplement et mathématiquement ou physiquement ce qu’on n’est plus quand on n’est pas ce qu’on était, quand on est devenu… un autre IN en instance d’EX.
Alors, Jacques, dans son subconscient à la recherche de l’Ex-pression juste, sauve l’EX en le baptisant de VÉCU. C’est un ondoiement de mots en attendant son intronisation officielle dans l’Académie des EX. (L’EX-VECU n’est-il pas la caractéristique fondamentale de la race humaine, le neurone de l’humain, cette propriété de la conscience de se regarder comme EX avant de se lancer dans le pro-jet ou le jet de pro!!!, la condition sine qua non de l’évolution ?...)

Comme la mouche d’un certain coche, de Jacques, je reviens à Jean.

Il est vrai que l’on vit bien des EX au point que l’EX se renie lui-même en devenant un état.
Cependant, supposons qu’un moment, je réussisse à me dégager de la matière visqueuse et absurde qui englue mes instants d’IN et d’EX non définis et que je prenne une photo de notre vécu collectif, force m’est de reconnaître que dans les années 60 ou 70 il y a eu une coupure dans le temps de ce monde.

Avant, on vivait dans un monde IN. Le monde de l’essence, un monde bien poli comme une cellule éternelle, monde d’un tout-fait fixé où le politique et la morale étaient encapsulés dans des formes bouclées. On entrait en communauté ou dans le mariage pour l’éternité…. Puis tout-à-coup, le monde IN a basculé dans son autre moitié, le monde des EX.

Quand les IN étaient au pouvoir ils ont mis leurs chefs aux commandes, ont fondé leurs institutions, ont proclamé leur palmarès de valeurs morales et ont mis le cap de leur esquif sur l’éternité. Le changement de régime au profit des EX a généré ou dégénéré (ça dépend du point de vue) un bouleversement général : le politique, la morale, les canonisations, les buildings, les slogans,… alouette!... et on a mis cap sur l’instant.
Et nous, forcément, avec allégresse ou amertume, en y laissant des plumes ou en les renouvelant, nous avons été emportés par ce tsunami.

Après nos retrouvailles éparses de naufragés nous avons constaté que notre île à rescapés était verdoyante et produisait comme au paradis des fruits bons à savourer. Nous avons trouvé du plaisir à nous reconnaître, à apprendre ce que nous étions devenus et aussi à connaître les sentiers empruntés par chacun.

ULTRAVIOLET ne vise pas à reconstituer l’histoire de ce tsunami mais à révéler comme dans les bacs à photo d’autrefois, les suppléments d’âme, ces instants d’éternité, vécus à chaque soubresaut de cette aventure, qui nous on permis non seulement de passer au travers de la tourmente mais d’y survivre et d’en revivre.

La chronique proposée n’est pas une chronique d’EX spécialisés en fermeture de portes, mais une chronique ouverte à tous ceux qui, munis d’une torche à l’UV , ont le goût de fouiller leur VÉCU pour y débusquer les perles rares, ces fleurs d’humanité qui dilatent les pupilles et gonflent les poumons de fierté.
Si ces deux lettres E X vous scandalisent jetez les loin où vous savez, il vaut mieux entrer dans l’UV sans elles que de rester avec elles aux portes de l’UV.

Comme dans un certain blog qui avait au point de départ banni « nostalgie » je m’engage à bannir à tout jamais de ce blog ces deux lettres infernales et nauséabondes!

Il me tarde de vous lire estimés Jean et Jacques.

Florian

vendredi, juillet 20, 2007

Nos mémoires à l'UV

Projet de chronique pour ex…
_____________________________
Les ex de …
Ayant vécu la majeure partie de notre vie consciente entre 1920 et aujourd’hui nous sommes forcément des ex d’un milieu, d’un état de vie, d’un conditionnement que nous avons quittés, poussés ou attirés par la force du destin qui a marqué notre temps.

Dans la banalité de nos quotidiens, nous les ex (les fils d’André Coindre ex-frères du frère Polycarpe, disciples du bienheureux Lamennais ou de Saint Jean-Baptiste de Lasalle) et les épouses, ex aussi de fait ou d’alliance, avons vécu des tranches de vie peu banales :
Les conditionnements ruraux de notre société avant l’industrialisation
La petite école au temps du Département de l’Instruction publique
L’entrée en communauté au temps où l’Église et les Communautés religieuses dominaient la vie culturelle du Québec
La révolution tranquille et tous les bouleversements des institutions et des habitudes de vie qu’elle a engendrés.
La sécularisation massive de nos environnements et de nos orientations de vie
Un regroupement d’ex qui avec les souvenirs maintient depuis trente ans déjà entre nous des liens de chaleureuse amitié.

Un trésor dans le grenier
Nous sommes d’authentiques citoyens de deux mondes qui peuvent apparaître à plus d’un comme diamétralement opposés. Nous avons vécu à fond deux états de vie si différents qu’ils s’excluaient l’un et l’autre.
Nous avons navigué, tant à l’intérieur de la communauté qu’à l’extérieur, sur les eaux turbulentes des changements qui ont bouleversé nos institutions, nos valeurs, et nos idées les plus profondément ancrées dans des absolus incontournables.

L’histoire du Québec et celle de l’Église ont été écrites un peu sur notre peau, elles ont laissé leurs épitaphes à chacune des étapes de nos vies.

Ces riches témoins d’une fascinante histoire ont été relégués dans le grenier de nos souvenirs.

Bref, il y a dans notre groupe d’ex, lecteurs assidus ou collaborateurs occasionnels de la Mer-des-mots, des trésors d’expériences de vie, des témoins inédits de notre histoire du XXe siècle au Québec, des arômes d’émotions diverses qui ont fait la trame ondulante de nos vies. Ces trésors de vie nous les avons remisés au grenier de nos souvenirs.

Trésors à l’ultraviolet
Déjà notre temps de vie s’enfonce progressivement dans l’histoire. L’avant de la révolution tranquille est passé au rayon des antiquités et les baby-boomers se réservent déjà quelques paragraphes au grand livre de l’histoire. Les contenants de cette histoire récente prennent forme de plus en plus.

Mon confrère, Frère Jean-Claude Éthier a publié l’histoire des Frères du Sacré-Cœur au Canada, chaque municipalité ou chaque regroupement est aussi muni d’une monographie qui relate les hauts-faits de son vécu collectif.

Nous sommes des cellules de ces histoires. Comme les autres nous laisserons nos petits fossiles, témoins inertes de nos soifs de vivre et de nos cheminements dans les nuits des temps qui changent.
Ces histoires ont une âme. Elle survit dans nos souvenirs.

Un petit coup d’UV et ces cellules de vie endormies s’éveillent, vibrent d’émotions palpitantes, bourdonnent d’activités et irradient nos espaces et nos temps d’ondes qui n’en finissent plus de tisser la toile de nos devenirs collectifs.
Nos mémoires à l’UV, voilà bien le sujet de cette chronique.

Florian

À venir dans la prochaine parution de l’UV :
Comment chacun peut apporter son caillou à cette chronique et participer à son animation.
Merci à Jacques qui l’enrichit déjà de ses inédites illustrations.

La mer est une galerie d'art.



La mer est aussi un miroir du ciel.
(Agrandissez le petit écran; montez le son!)

ULTRAVIOLET




img259/6673/ultraviolekt0.gif
ULTRAVIOLET est le titre d'une nouvelle chronique à paraître bientôt sur ce blogue avec la bienveillante autorisation du père-des-mots, Jacques du Fleuve, Maître blogueur.
Florian _____________________________

Le rayonnement ultraviolet (UV) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde intermédiaire entre celle de la lumière visible et celle des rayons X.

Cette plante (Rheum nobile) mesure de 1 à 2 m de hauteur. Elle peut pousser à très haute altitude grâce à un capuchon de feuilles translucides qui fait "effet de serre" et la protège du froid et des UVB qui sont les principaux facteurs limitant de la vie à cette altitude
Le nom signifie « au-delà du violet » (du latin ultra : « au-delà de »), le violet étant la couleur de longueur d'onde la plus courte de la lumière visible.


Wilkipedia

lundi, juillet 16, 2007

Photo satellite et les démarches de Sophie.

Une correspondante, Françoise Saillant vient tout juste de m'envoyer un texte de Marc Bergeron, connaissant mes intérêts pour la chose. Bergeron? Un gars qui travaille à Géo-Info et qui s'occupe des mots, non malades, de notre langue.

Sophie, c'est ma nièce géographe qui a des talents pour la photo aérienne et qui utilise de tels documents dans son travail sur la vie des rivières du sud du Québec. Aussi, parfois, elle emprunte un autre courant; elle marche et se préoccupe d'une cause. Vous pouvez l'aider à atteindre son objectif. Il ne lui reste que quelques jours seulement.

La plume est à Marc.

Photo satellite, photo-satellite, photo satellitaire ou photo satellitale : comment s'y retrouver?

En télédétection, quand il s’agit de choisir quel terme sera utilisé pour désigner une photo

satellite ou une image satellite, c’est-à-dire le document obtenu à la suite d'une prise de vue

effectuée au moyen d'un dispositif installé sur un satellite artificiel, on est confronté à plusieurs possibilités de traitement.

  • Doit-on privilégier ou non l’utilisation du trait d’union?

  • Les adjectifs satellitaire et satellital sont-ils réellement équivalents?

  • Certaines formes sont-elles à éviter?

  • Comment y voir clair dans ce foisonnement de termes?

Une histoire bien compliquée!

D’un point de vue strictement historique, les choses ne sont pas simples. Déjà en 1991, dans le document intitulé Introduction à l’étude de la télédétection aérospatiale et de son vocabulaire, publié en France, on privilégiait la graphie image-satellite (avec trait d’union) et proposait comme synonyme image satellitale.

Du même souffle, les termes image satellitaire étaient condamnés dans ce sens, parce que l’adjectif satellitaire, utilisé sur le même modèle que stellaire ou planétaire, laissait croire que l’image serait alors relative à l’engin et non aux images qu’il produit. Cette opinion fut d’ailleurs retenue implicitement en 1997 lorsque la terminologie développée dans ce document fut entérinée dans son ensemble et officialisée en France.

Par ailleurs, toujours en France, l'Académie française, l'autorité suprême en matière de néologie, a récemment annulé, pour révision, plusieurs arrêtés ministériels de terminologie (dont celui de la Commission de télédétection à qui on reprochait de trop fonctionner en vase clos) et condamné sans équivoque la graphie image-satellite avec le trait d'union, ainsi que l’adjectif satellital, pour privilégier plutôt image satellite et image satellitaire.

Qui croire?

La Commission ministérielle de terminologie de la télédétection aérospatiale, qui s’appuyait sur l’avis de spécialistes en télédétection, ou l’Académie française, qui est le chien de garde officiel de la qualité de la langue française depuis François 1er? Pas facile de trancher.

Une recherche réalisée par un terminologue portant sur les termes en cause a permis de poser un diagnostic sur les termes disponibles et de proposer la forme la plus apte à nommer les concepts concernés. Le résultat de l’exercice pourra alors être diffusé dans le Grand dictionnaire terminologique, l’outil d’implantation privilégié de l’Office québécois de la langue française.

Pour ce qui est du traitement du mot satellite comme adjectif, sur le plan de la langue, toutes les formes proposées pour désigner la grappe de concepts visés sont correctes (par exemple, photo satellite, photo-satellite, photo satellitaire et photo satellitale). Les modes de formation utilisés ici sont acceptés en français et aucun de ces termes ne peut être déclaré fautif pour vice de construction.

Quelle forme privilégier?

Cependant, si l’on tient compte de l'usage, c'est photo satellite (ou son dérivé image satellite), sans trait d'union, qui devrait être la forme privilégiée, parce que c'est elle, et de loin, qui est la plus répandue et donc la plus implantée. En effet, puisque ce terme est déjà en usage dans les milieux concernés et qu’il est correct, c’est lui qui est le plus en mesure de désigner naturellement la notion.

Pour ce qui est maintenant du pluriel de photo satellite, on écrira « des photos satellite», l'apposition satellite demeurant invariable, car le sens exact du concept est « photo prise par un satellite » et non « photo relative à un satellite ».

Qu’advient-il de satellitaire et de satellital?

Pour juger de leur pertinence, examinons maintenant les suffixes ayant servi à la formation des adjectifs satellitaire et satellital, utilisés avec les noms image, photo ou photographie. À ce propos, dans Le trésor de la langue française, on constate que le suffixe -al qu'on utilise dans la formation de satellital, et qui exprime une simple relation (relatif à), est sémantiquement moins adapté pour notre concept que le suffixe -aire, utilisé notamment pour former des adjectifs qui marquent un rapport instrumental (une photo satellitaire étant produite et transmise par un satellite). Cette vérification tendrait ainsi à démontrer que l’extension attribuée à l’adjectif satellitaire est beaucoup plus large que celle que la Commission ministérielle de terminologie de la télédétection aérospatiale lui avait attribuée au départ, ce qui confirme les réserves exprimées par l’Académie française (qui reste tout de même très sévère à l’endroit du trait d’union).

Pour rendre compte du résultat de cette réflexion qui touche non seulement le traitement du concept de image satellite, mais également celui de ses dérivés photo et photographie, on peut présenter, à titre d’exemple, le cas de image satellite.

Dans le Grand dictionnaire terminologique, on trouvera donc dans la fiche de terminologie le terme image satellite comme terme principal, et image satellitaire comme synonyme. Le terme image-satellite sera alors présenté comme une simple variante graphique, et le terme image satellitale sera considéré comme un terme non retenu, pour des raisons de concurrence inutile et de trop grande imprécision.

Les mêmes arguments valant dans le cas de photo satellite, de photographie satellite et de leurs dérivés, il sera facile aux géomaticiens de s’y retrouver et d’utiliser la terminologie la mieux adaptée à leurs besoins. En cas de doute, ils pourront de toute façon se référer au Grand dictionnaire terminologique pour trouver facilement des réponses à leurs questions. Le domaine de la géomatique, compte désormais plus de cinq cent fiches de terminologie récemment mises à jour.

...oooOOO

Ouf! Et Hum! Je savais que je vous intéresserais...

Je m'arrêterais de mourir s'il me venait un bon mot... a écrit Voltaire.

samedi, juillet 14, 2007

Françaîs Fêtent.

Quatorze juillet!

Le jour des baguettes en l'air plutôt que sous le bras. Belle manifestation européenne sur les Champs-Élysées; DES SOLDATS EN PARADES pour éviter les guerres... Vous avez vu à TV5?

Faut y voir que l'Union européenne "n'est plus" une extension de la France... Chirac, out!

L'anar Léo Ferré est mort un 14 juillet...

Pour partager la fierté des Français, je vous propose quelques écoutes.

ÉCOUTE

PAS

ÇÀ.

Et ça.

Et ça...

jeudi, juillet 12, 2007

Quelqu'un m'a dit

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux

(...) Carla Bruni

!!!OOOooo...

Quelqu'un m'a dit...

Bonjour, vieux frères pécheurs, prêcheurs et pêcheurs. Content de vous compter parmi les blogueurs persistants.

Et pour ne pas vous manquer, j'aurais une demande technique à vous faire.

Pourriez-vous activer le flux d'actualisation de vos blogues?
Comment? Dans Blogger : Paramètres / Flux d'actualisation / Autoriser un flux de blog complet.
Pas plus compliqué que ça.
(Voilà! C'est fait pour ce blogue. Merci de ce judicieux conseil.)

Je pourrais ensuite ajouter votre flux RSS à mon aggrégateur ( netvibes.com) et être ainsi informé chaque fois que vous commettez un nouveau billet. C'est d'ailleurs une technologie que je vous recommande fortement : dans une même page, tous vos blogues préférés réunis avec la liste des plus récents billets publiés dans chacun.

Vive la connectivité!
(Quelle belle idée que le blogue de l'Arche!)

Merci d'être inlassablemment là!

...oooOOO!!!

Si le « Quelqu'un m'a dit » veut bien s'identifier dans un commentaire...

dimanche, juillet 08, 2007

Affluences. Merci, le jeune Flo!

J'étais pourtant bien ailleurs. Ailleurs. Un terrain de jeux que j'aime. Et le nombre de visiteurs de ce blogue augmente de façon à distancer l'événement Simon. Simon? Simon!

Euréka! La mer~des~mots se porte bien grâce à l'Arche à Flo! Cliquez pour un coup d'oeil. Voyez comme c'est Flo!

Flo le faire!

Florian le fait; Jean l'a fait; ne le fait pas tous les jours; en fait beaucoup; s'occupe de choses... comme; Jacques le fait et vous y êtes.

Je connais un gros méchant qui ne le fait pas...


Explication de mon abs...

Faites. Faites-le "don". Activons nos neurones! Partez un blogue comme on porte un toast! pour éloigner les bugs... 1; 2; 3...

C'est facile. Demandez du support de départ... a; b; c...