J'ai voté par anticipation - - Présomption B (partie 1 de 2)
Une première pour moi, j'ai voté par anticipation des résultats...
(Avis au lecteur. En lien avec les articles précédents: PA et RA.)
(Avis au lecteur. En lien avec les articles précédents: PA et RA.)
Présomption B (PB)-- Une caractéristique de la Nation Québécoise présente, contemporaine, est qu'elle n'a pas besoin d'un parti avoué
« indépendantiste » pour entretenir et pour arriver à un objectif autonomiste.
Ricochet B (RB)– Pour bien cheminer sur la voie de l'indépendance, la Nation Québécoise a besoin d'un groupe de pressionsocial non rivé à un parti politique.
PB -- Les radicelles du désir de liberté politique des Québécois sont anciennes et leur développement va au-delà de la géographie physique du territoire provincial.
L'identité nationale canadienne à l'époque de la Nouvelle-France, manifestait une conscience propre. La colonie n'était pas la France. Elle s'étendait du Golfe du St-Laurent à la Louisiane. Même qu'elle empêchait l'expansion des 13 colonies américaines! Les chicanes, les traités, les tractations des maîtres européens, l'abandon par le roi français trempèrent nos ancêtres, souffre-douleur de politiques importées, d'un caractère distinct! Déjà! L'envahisseur le reconnaissait en gérant différemment le Bas et le Haut-Canada... L'assimilation à la culture anglaise était la trame supportant ses décisions.
Le Mouvement patriote du XIXe siècle nous fait encore de beaux sujets de films prenants! Les racines existent encore dans une ramification de notre anthropologie sociale et culturelle... Au premier plan, notre langue, puis nos coutumes, nos pratiques, nos croyances, nos mythes, nos institutions, etc. C'est d'abord des colons écossais du Haut-Canada (Patriots) en maudit contre le gouvernement colonial britannique qui sautent une coche et, suite logique, les Rébellions '37-38' des patriotes du Bas-Canada qui marquèrent la volonté d'être libre sur le plan politique.
Au siècle suivant, s'opposant aux 'va-en-guerre', le caractère distinct des 'de-souche' se manifeste par « Que cette Chambre est d'avis que la province de Québec serait disposée à accepter la rupture du pacte fédératif de 1867 si, dans les autres provinces, on croit qu'elle est un obstacle à l'union, au progrès et au développement du Canada. ». Essentiellement, c'est « La Motion Francœur » du 17 janvier 1918. Portrait de l'auteur (Joseph-Napoléon Francoeur, avocat) et texte, sont à la vue de tous les visiteurs de l'Assemblée Nationale. Proposition jamais votée mais portée haut par les souverainistes comme un geste prodromique.
Pourquoi retient-on les noms des Henri Bourassa, Lionel Groulx, François-Albert Angers, Fernand Dumont, André Laurendeau, Maurice Richard, etc?
1955, ce 17 mars... « Richard le persécuté ! » et « Insulte à la race canadienne-française ! »
1957. Le 25 janvier, Raymond Barbeau fonde L'Alliance laurentienne qui publia la revue Laurentie. André D'Allemagne en était. À ce stade de l'évolution autonomiste des Québécois, le zygote souverainiste demandait une mère porteuse... Voici de que l'Histoire-utérine portera durant les '9' années à venir.
>>>>> (Le billet ci-haut, 8:58h, suit cet article-fleuve.)
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