dimanche, décembre 07, 2008

J'ai voté par anticipation -- Ricochet B

Une première pour moi, j'ai voté par anticipation des résultats...


(Avis au lecteur. En lien avec les articles précédents:
PA , RA , PB p1, PB p2,)
Ricochet B (RB)– Pour bien cheminer sur la voie de l'indépendance, la Nation Québécoise a besoin d'un groupe de pression social non rivé à un parti politique.
RB - Depuis l'invasion européenne des territoires nommés Amériques (Début de l'histoire: le roi d’Espagne, Ferdinand le Catholique, coupe les amarres à Christophe Colomb '1492'... Suivit Amerigo Vespucci (1497-1504) qui fit un grand tour de ce Mundus Novus. Y avait-il bien du monde avant l'arrivée de Jacques Cartier (1534-1542)? Réponse.) Les envahisseurs, enhardis par une religion au sommet de son prosélytisme, développent un fort sentiment d'appartenance au territoire. Les colons de Nouvelle-France cultiveront leurs radis avec l'instinct du propriétaire en survie. Les difficultés de prendre pays accentuent l'attachement, le « maître chez-nous ». Climat propice à l'autodétermination.

La conquête anglaise, l'indépendance acquise des 13 colonies américaines scellent définitivement « la différence » qui se vit toujours en territoire québécois. De Wolfe à Harper, les habitants du ROC ont toujours les Québécois «dans le talon ». C'est qu'ils auraient tant voulu conserver leur intendant... Talon! Si le Québec est une nation, pourquoi pas de même pour le ROC? Il leur suffirait d'un bon bertillonnage pour en avoir le coeur net! Si nous sommes différents, pourquoi pas eux aussi?

Ce fait éminemment culturel n'est pas dû, entretenu par un parti politique. C'est un reconnaissance de masse, une coutume, un mode d'identification, une mesure anthropométrique du fait français en Amérique. L'encadrement de cette valeur sociale, son épanouissement, sa canalisation vers une réalisation pleine et libre, ne peuvent être servis par un parti politique aspirant au pouvoir. La gouverne d'un État est une chose; l'aspiration, la réalisation d'une indépendance politique en est une tout-à-fait autre.


Ici et maintenant, s'ajoute de façon importante à la population des 'de-souche', une immigration nécessaire, voulue, désirée. Fini le temps des entrebâillements de la porte d'entrée. La fierté québécoise doit s'exprimer avec les invités. Le « fait français » a, pour ainsi dire, le devoir de recruter ce beau monde, une deuxième fois.


Inviter l'immigrant à prendre une carte de membre dans un parti politique? C'est un geste à ranger dans les stratégies de « ce soir, on fait peur au monde ». Plutôt, la mobilisation des immigrants tout comme des 'de-souche' hésitants devrait se vivre à travers des organismes communautaires avoués à l'indépendance de la nation. Une couronne fédérative à ses associations aurait comme fonction d'énergiser, de centraliser la pression sociale. Voici un modèle bien tangible. La
Fédération québécoise de la marche. Elle chapeaute plus de cent organisations communautaires...


Une dernière suggestion.
À la réception des résultats des élections de demain, madame Marois comme bien d'autres auront un emploi du temps moins chargé. Quelques co-fondateurs pourraient mettre sur pied la
Fédération de la marche québécoise...


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À la prochaine fois... »


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