J'ai voté par anticipation - - Présomption B (partie 2 de 2)
Suite du texte paru à 8:43h.
(...)1957. Le 25 janvier, Raymond Barbeau fonde L'Alliance laurentienne qui publia la revue Laurentie. André D'Allemagne en était. À ce stade de l'évolution autonomiste des Québécois, le zygote souverainiste demandait une mère porteuse... Voici de que l'Histoire-utérine portera durant les '9' années à venir.
1960 Fondation de...
Le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN)
L'Action socialiste pour l'indépendance du Québec (ASIQ)
1962 Fondation de...
Le Comité de libération nationale, issu RIN
Le Réseau de Résistance, issu RIN
Le Parti républicain du Québec (quasi mort-né)
1964 Le RIN devient parti politique.
1965, le Ralliement national (RN) devient parti politique
1967 Faits majeures...
24 juillet, De Gaule: Vive le québec libre!
Octobre, l'ancien directeur de cabinet, le libéral René Lévesque quitte le parti quand celui-ci refuse de discuter de la souveraineté à l'une de ses conventions. Lévesque fonde le Mouvement Souveraineté-Association (MSA).
1968 Faits majeures...
21 avril, 4500 personnes « siègent » à l’Aréna Maurice Richard pour entendre René Lévesque et François Aquin.
Octobre 1968, le MSA fusionna avec le Ralliement national (RN) de Gilles Grégoire pour former le Parti québécois. Dans le même mois, Pierre Bourgault, chef du RIN, dissout son parti afin de rejoindre le PQ et ainsi permettre l'union des indépendantistes. P. Bourgault le regrettera théâtralement...
Au Colisée de Québec, congrès de fondation du Parti québécois. Fort de 14 280 membres dès sa fondation... J'ai pris ma carte de membre peu après.
1969, marqué par les émeutes de St-Léonard (bill 63)
1970, aux élections du 29 avril, j'ai voté pour Pierre Desjardins. péquiste.
Marcel Léger, Robert Burns, Claude Charron, Camille Laurin, Guy Joron, Lucien Lessard et Charles Tremblay, les 7 premiers députés du PQ.
Si la chose intéresse, la suite de l'histoire nous est
fraiche à la mémoire.
Au regard de...
Cette réminiscence pourrait certainement mentionner d'autres jalons. Ce retour en arrière m'est suffisant pour observer que ce qui entretient et concrétise la flamme autonomiste, le profond désir de vivre avec pleine liberté la vie politique québécoise, ce sont des élans sociaux, arythmiques, qui deviennent sporadiquement majeures.
Dans la décennie 60-70, pas moins de trois partis politiques n'ont pas atteint le but avoué lors de leur fondation. J'inclus le Parti Québécois, usé par ses échecs référendaires. Bien malheureusement, ce Mouvement souverainiste veut faire « le bon gouvernement » en attendant que... Il entretient le mythe qu'être souvenainiste lui donne plus de talent dans la gouverne que le fédéraliste. Foutaise!
Retour au pouvoir de Robert Bourassa, le 12 décembre 1985. L'Assemblée nationale, avant de partir en vacances, se presse (12 juin 1986) de corriger le salaire/honoraires de la députation, revenant rétroactivement sur « la coupure de 20% sagement décidée par le 'bon gouvernement' précédent pour tous les salariés de l'État». Cette correction exclusive à la Chambre systématisera les hausses salariales des députés. Belle convention collective! On n'a plus à en parler... Ça s'ajustera automatiquement! La députation péquiste minoritaire, dirigée par Guy Chevret APPUYERA le gouvernement Bourassa. Sur cet aveu d'hommerie, ma carte de membre, ma chemise sentant la sueur du bureau de conté de Jacques Parizeau sont déchirées... Depuis, désillusionné, j'ai la légèreté mentale d'un ex-conscrit.
Le PQ vit ses dernières années. Il disparaîtra, le peuple devenant de plus en plus conscient, qu'avec son jusqu'auboutisme, le PQ nuit à la bonne gérance parlementaire. Le Parti Québécois co-fondé par l'honorable René Lévesque aura mélangé, trop longtemps, les genres: administration publique et véhicule identitaire.
Union nationale? Bon débarra! ADQ? PQ? Bons débarras souhaités. Par contre, je m'ennuierai toujours d'un journal comme «Le Jour »...
« Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d'assumer son destin et son développement. » (Discours de Robert Bourassa prononcé le 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale suite à l'échec de l'Accord du lac Meech.)
À suivre, Ricochet B.
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