mardi, février 24, 2009

Des Oscars

Slumdog Millionnaire gagne 8 Oscars...

La fête hollywoodienne m'a poussé au cinéma le plus proche. J'en sors.

8 Oscars? Je ne comprends pas le 8. D'autant plus que cette fête n'a pas parlé de « Valse avec Bachir », film d'intelligence, d'invention.

Quand on fait éclater les bulles de champagne, on ne veut pas parler du fait palestinien. Je ne vois pas d'autre raison.

Les 8 Oscars supportent le rêve américain de gagner beaucoup d'argent par le doux chemins des coïncidences. Les USA ont besoin de fantasmer durant la présente crise. Le jury a compris cela.

Je n'ai pas regretté d'avoir vu ce long film de deux heures. Il ne m'a pas vendu un voyage en Inde.

1 Commentaire:

Florian Jutras a ?crit...

J'en sors tout juste. Film d'images bien réelles hélas des dépotoirs indiens où grouillent de jeunes humains les seuls qui ont un peu d'humanité, où règnent les exploiteurs outsider d'autant plus dégoûtants qu'ils font des affaires gratte-ciel, et pour compléter le trio un jeu télévisé comme nos écrans fourmillent (paquet voleur, le banquier et même un peu le Cercle) plus sobre faisant place plus à la vivacité de l'esprit qu'à l'intelligence.
C'est très américain comme montage et si peu indien. Le film est une exploitation du nom et des images indiens (ça passe plus que USA MADE) mais c'est la même salade connue des valeurs américaines qui puent plus que les dépotoirs de Bombay.
C'est à voir pour le faux suspense qui nous accroche, pour les flash, le découpage et une densité de figurants "the best in the world" et comme documentaire sur la USA manie avant l'ère Obama.
Je n'ai pas particulièrement aimé. On est loin de Autant en emporte le vent ou de Sound fo music ou même de Affreux, sales et méchants...et de bien d'autres qui ont nourri un plaisir de qualité noble. Voir ce film c'est comme un devoir de mise à jour de nos regards sur notre époque. Pour cela c'est un bon exercice de levée de poids lourds. Ce n'est pas un must malgré ses 8 oscars, mais c'est titillant pour ses neurones de réflexion-cliché sur notre existence au XXIe.

Allez le voir et parlez-nous-en comme Jacques l'a si bien fait. Mais il n'a pas tout dit ni moi non plus.

Florian