lundi, mars 26, 2007

D'une guerre naquit la démocratie.

D'un choc, l'Orient (Xerxès 1er) vs l'Occident (Leonidas 1er) naquit la démocratie. Du moins, une émergence!

Si nous votons, aujourd'hui, ce serait, prétendument, un effet des batailles des Thermopyles. Devant l'envahisseur perse, les Grecs sont devant l'évidence d'un regroupement obligé de leur force.

« Les cités grecques savent qu'elles ne pourront résister au rouleau compresseur perse qu'au prix d'une union forte qui n'est pas simple à concrétiser car les différences structurelles entre les cités -alors tout autant d'états- sont nombreuses. Elles possèdent pourtant deux points communs qui vont fortement les y aider: la langue et le principe de l'assemblée. Toutes les "nations" grecques, qu'elles soient dirigées par un roi ou par une aristocratie locale fonctionnent sur un principe d'assemblée de citoyens. »( Réflexions d'un ours au milieu de la marche du monde.)

Encore qu'il faille lier d'antiques faits. L'Agora d'Athène et sa célèbre stèle revendique le concept. Conflit d'intellos un peu similaire à « quelle est la ville où la recette de la poutine a été élaborée, inventée? Drummondville ou Victoriaville? »

Selon le professeur d'histoire(s), la démocratie serait née deux fois. Pour les nommer, la vieille et la neuve. Pas mal, non?, comme dichotomie pédagogique!

Alors, une goutte à la mer, un vote dans l'urne, bon peuple vous choisirez quel Grand Leader? Quant aux déçus, ils auront bien le temps de remonter au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé un mausolée, et y relire une inscription du poète Simonide de Céos (-556 -467), commémorant les éternelles campagnes électorales: « Va, étranger, dire à Sparte qu'ici nous gisons, fidèles à ses lois ».

À ce soir, tous avec Gérard Laflaque et Bernard de Rome ou d'Athène.

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