Edith Giovanna Gassion
J'ai vu « La Môme Piaf ». Allez-y!
Une histoire presque connue. Pas du style « de la naissance au dernier râle ». Intelligent dans l'image, dans l'invention, dans l'émotion. Fort dans les hachures chronologiques, dans les bris de la linéarité biographique, du choix des moments représentatifs, des liens dramatiques. Le spectateur est témoin continuel des « mals d'amour », de LA voie de Paris, de ce corps tordu qui n'arrête pas de gueuler.
Vous remarquerez qu'après deux heures et demie, « je ne regrette rien », ni « La foule » qui ne lève plus de son siège...
Liens:
Un Deux et un parallèle? Trois et ça m'emporte encore!
1 Commentaire:
J'ai aussi vu La vie en rose. Il y a plus d'épines que de roses dans ce film plus tordu que son sujet. La Piaf de mes souvenirs aux sonorités ensorceleuses en a pris un coup. Pas une allusion aux compagnons de la chanson qui en 19498 m'avaient fait connaître Piaf. Et cette femme acariâtre et criarde a beau dire son mal d'aimer, et être un double de sa réalité. historique, on aimerait mieux garder le rêve d'un chaleureux amour qu'elle a fait naître en ces années de tourmente. Pourquoi faut-il détrôner nos idoles? Et ce montage tout en coupures et en flash back difficilement justifiables! Sous quel prétexte nous a-t-on privé de l'une de ses plus belles chansons qu'on avait peine à reconnaître modulée sur des lèvres sans son? On a fait sur son dos et à nos dépens un jeu de procédés cinématographiques éculés. La simplicité a bien meilleur goût. J'ai été déçu. Pour quelles raisons a-t-on déchiré cette légende en lambeaux? La vérité a ses droits me direzvous, Oui mais... la légende est aussi une vérité, un fait de l'histoire qui a aussi ses droits.
Florian
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