jeudi, novembre 08, 2007

La plus belle rose de Malherbe, c'est la langue française.

On connaît la belle rose versifiée de François Malherbe. Je rappelais "sa rose" dans le billet précédent. J'y reviens avec en tête, "le français dans nos écoles, élèves et chargés d'instruction".

« Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin. »

Consolation à Monsieur Du PerierGentilhomme d'Aix en ProvenceSur la mort de sa fille

Lu, récité, dit par Gérard Philippe. --- Ça console aussi de la pauvreté de la langue écrite dans ce qui est convenu d'appeler, les écoles du Ministère de l'Éducation.

On doit à Malherbe le beau français que l'on utilise pour penser. Sans une langue maternelle maîtrisée, peut-on penser? Quand le Ministère de l'Éducation décrétera que l'objectif ultime des écoles primaires et secondaire est d'apprendre à penser, la langue maternelle deviendra l'outil privilégié et en fin de course, nécessairement possédé(e).

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