Tuque et bonnet
Ce 29 juin, j'ai tenté un parallèle entre « Liberté. Égalité. Fraternité. », triade ayant accompagné la Révolution française et "Qualité de vie. Concertation. Fraternité." extrait des idées de Florian décrivant une émergence souhaitée dans la société québécoise.
L'importance des symboles pour solidariser un groupe est nécessaire. Je n'ai qu'à penser à la 'sainte flanelle'...
« BONNET PHRYGIEN. Sorte de Bonnet dont on coiffait pendant la Révolution l'image de la liberté, et que prirent comme insigne les partisans les plus exaltés de la République. Selon les uns, c'est un souvenir du Bonnet phrygien, que portaient en Grèce et à Rome les esclaves affranchis, ou un emprunt fait aux montagnards catalans des Pyrénées orientales par les premières bandes marseillaises qui vinrent à Paris. Voici, selon d'autres, quelle en serait l'origine : des soldats suisses s'étant révoltés contre leurs officiers avaient été envoyés aux galères ; mais leur grâce ayant été accordée par l'Assemblée nationale, ils revinrent à Paris coiffés du Bonnet rouge des galériens et furent reçus en triomphe par la populace qui adopta ce Bonnet pour insigne. Le 20 juin 1792, le peuple de Paris, qui s'était emparé des Tuileries, força Louis xvi à se couvrir du Bonnet rouge.
Ce symbole de la liberté tire son origine d'une époque si ancienne qu'il nous faudrait remonter jusqu'aux Troyens pour en écrire l'histoire et la signification ; les Grecs et les Romains l'adoptèrent pour signe de l'affranchissement, et, parmi les écoliers du moyen-âge, il devint plus tard le signe caractéristique de l'indépendance du métier. »
Une coiffe, un symbole des plus visibles. La feuille d'érable l'est un peu moins...
Je m'en occupe dans un prochain billet.
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