dimanche, mai 17, 2009

Du rat-porté.

On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu.

Jean Rostand

Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d'autres y croient.

Jean Rostand

Sentez-vous des effets de la crise économique? Une toute petite histoire qui laisse songeur avec un sourire...


Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à

tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100$. Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au pay

san qui l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure. Comme elle dépose le billet de

100$ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait passa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.

Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes. N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre - no sweat - la crise mondiale?

Histoire rapportée par Pierre Foglia.

1 Commentaire:

Jean Trudeau a ?crit...

Variante
« Plus on croit en Dieu, plus on comprend que d'autres préfèrent ne pas y croire. » (auteur inconnu)