vendredi, mai 01, 2009

Pourquoi ne pas dire "Merci m'sieu l'Abbé"!

Si nous sommes dans la joie, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent. Ti-Coune Horace

Nous sommes VENDREDI, fin pm. Que de fois, durant le déclin de ma vie, je songe aux vendredis du passé. >> Que le temps du moment était bon. Un carré de chocolat. Toi, nous avions travaillé. Le repos était mérité. Et lundi, nous savions avoir un job. Gâtés. – Gâté j'étais. Rien n'a changé...La vie m'est généreuse. Très. Je ne suis pas né dans un de ces là-bas... Je m'esclave dans la ville du bonheur. Ne sais même pas à qui dire merci! L'instant de Planck m'enlève toutes références.

Carpe Diem. Cueille le jour présent. Ti-Coune Horace

Le Vieux Sapin

Monsieur l'abbé Ti-Coune Hector Nadeau

Que de fois au déclin de la vie

Quand je songe aux beaux jours du passé,

Je reviens l'âme toute ravie,

Au nid charmant qui m'a tant bercé.

Je revois la maison paternelle,

Le jardin, le vieux puits, la margelle.

Je revois sur le bord du chemin,

L'arbre géant, le cher vieux sapin.


Refrain

Mon âme alors rayonne

Et tout en moi chantonne.

J'entends le vieux sapin

Qui redit son refrain.

À la brise légère,

Il mêle sa voix fière,

Et son hymne joyeux,

C'est l'écho des aïeux.


Vieux sapin à l'allure si fière.

Tu redis les vertus d'autrefois

Tu connus le fermier, la fermière.

Tu fus témoin de bien doux émois.

Quand jadis sous la fraîche feuille,

Près de toi la nombreuse nichée.

Grandissant comme eu un coin des cieux

Vivant en paix près de l'arbre ombreux.


Vieux sapin dans ma vieille mémoire.

Tu revis comme un arbre enchanté.

Je te vois plein d'orgueil et de gloire,

Près du vieux gîte encore habité.

Bien des soirs sous la verte charmille.

Près de toi réunis en famille,

Nous allions nous reposer un brin,

Et folâtrer sous le vieux sapin.

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