jeudi, mars 13, 2008

Frisson apocalyptique

Mes deux billets précédents tentent de mettre en exergue, un côté névrotique, pathologique de dirigeants de la religion du Vatican. Pour ces « pasteurs », ces tenants de la Vérité, le troupeau est d'abord composé de brebis, de moutons, de boucs pêcheurs avant d'y voir une simple expression de la vie (axis mundi). Le réflexe séculaire de ces bergerots est de RÉGIR. Crosse ( virga sambuca ) ou bâton épiscopal bien en main, ils font fi d'être la cause de ressentiments développés chez les « catholiques de bonne foi » acceptant, vivant paisiblement la religion transmise par leurs parents et, d'accoutumance, gardant leur confiance envers les dirigeants religieux.

Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie

Alors, me vient un frisson qui m'indispose plus que l'hiver de mars... Que vivrions-nous, où en serait la société occidentale si elle n'avait pas secoué le joug, autrefois et si longtemps supporté, du Grand Régisseur Chrétien?

Mon quotidien m'apporte cette vision d'enfer sur terre...

Le jeudi 13 mars 2008
Une féministe saoudienne manifeste sur YouTube
Agnès Gruda La Presse CNN The Guardian

Sur la vidéo, une femme au volant de sa voiture fixe la route en parlant en arabe, son profil surmonté d'une frange de cheveux noirs.

L'image n'aurait rien d'inhabituel si la scène n'avait pas été filmée en Arabie Saoudite, pays qui interdit aux femmes de prendre le volant.

La femme qui défie cet interdit n'est pas une inconnue: il s'agit de l'écrivaine et féministe Wajeha Al-Huwaider qui a été souvent harcelée, dans le passé, pour ses prises de position en faveur des droits des femmes.

« Les restrictions du droit de conduire une auto paralysent la moitié de la population», dit-elle pendant qu'une autre femme, sa belle-soeur, la filme du siège du passager.

Cette vidéo de protestation a été tournée à l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme. Depuis, des milliers de femmes l'ont vue sur YouTube.




«Le droit de conduire n'est pas une question politique, ni une question
religieuse, affirme Mme Huwaider. C'est une question sociale. Nous savons que de
nombreuses femmes savent conduire, et que de nombreuses familles sont prêtes à
les laisser prendre le volant.»


Les religieux saoudiens estiment qu'en étant libres de conduire, les femmes pourraient entrer en contact avec des hommes auxquels elles ne sont pas apparentées, comme des policiers ou des garagistes.

Parallèlement à la vidéo, l'écrivaine a lancé une pétition demandant au gouvernement de Riyad de laisser les femmes prendre la route. Jusqu'à maintenant, 125 femmes ont signé cette pétition.
La dernière fois où des Saoudiennes avaient protesté contre leur exclusion du volant, c'est en 1990. La police religieuse avait alors arrêté les femmes qui avaient osé prendre la route et les édits religieux ont été renforcés par la suite.

« ... ooo 000 ooo ... »
( On ne pense pas on prie Les paroles de Jacques Brel )

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