Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
(J'ai rédigé ce billet sur trois ou quatre jours et par à-coup. De là, les coutures au fil blanc.)
C'est fou ce que j'ai de calendriers dans la maison. À chaque début de mois, comme maintenant, je fais la tournée; je cache février... Cette échelle de mesure ne me rassure. Pourtant j'arpente le temps avec bonhomie. Ce n'est pas d'hier (hélas!) que les saisons sont mon rythme organisateur. J'endure, même j'accepte cette cadence, ce balancement, cette harmonie dans le vieillissement quatre fois l'an; c'est ma valse à quatre temps, mon tempo d'adaptation à la vie qui bat.
Comme tous, le soleil insistant de mars me fera espérer le printemps... Ce mois de mars serait-il celui qu'on guette le plus par un décompte de ses jours? Par hâte des beaux, des perce-neige, « d'une vielle clôture rouillée endimanchée de toiles d'araignées, ...de l'herbe qui sort de la mort »...
Malgré le désir, l'anticipation de la saison qui arrive, l'une après l'autre, tels les godets d'une noria qui puise dans mon temps imparti, je refuse, me défends contre les attaques qu'elles me font dans ce petit monde de mes neurones. Il m'en reste! Si si, même après usage, surmenage, voyages idylliques et éthyliques. Je tiens la forme; j'aime l'illusion; je rêve d'être encore, je pense « la chose ».
Pourtant, j'ai la prudence de placer le miroir en mode rétroviseur me rapportant ce que je veux bien voir. C'est un exercice que je dis excellent pour le canal de sodium de mes neurones créés curieux et en devoir de faire synapse pour percevoir, analyser ce qui ce passe ailleurs.
J'encourage ces cellules essentielles leur disant « ...il y a longtemps que j'aime votre système binaire tout autant que Bill Gate qui tente de copier votre mode de communication bionique ». Mes neurones savent leur mode de fonctionnement caricaturé par les « puces », mais ne déclarent pas le djihad; raisonnables elles sont! Le sucre étant leur pétrole à elles, je booste l'oléoduque (5fruits + 5légumes quotidiennement) obéissant à la nutritionniste. Pour combler leur appétit curieuse, démentielle, j'ai entre autre choisi comme domaines de 'sélection', la politique internationale, les essais, la réflexion historique.
Ex.: Politique internationale
Culture chrétienne vs culture ottomane-musulmane de l'autre. Encore une criss de géguerre vouée à la géenne des dieux. À quand ce soleil insistant de Mars-en -Paix fera espérer le printemps au Kosovo? Ce mois de mars serait-il celui qu'on guette le plus par un décompte de ses jours? Que va-t-il sortir de tant de morts?
Grave ce qui se vit au Kosovo. 1. 1a. 2. 2a. 3.
Ex.: Essai
Je viens de terminer un « cadeau des Fêtes » dont je m'étais gratifié! «de Lawrence Wright: LA GUERRE CACHÉE Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste. Robert Lafond. Prix Pulitzer 2007 ». En page 45...« C'est alors que survient la guerre de 1967 contre Israël.
Après des années de joutes verbales, Nasser exige le retrait des forces de maintien de la paix du Sinaï et ferme le détroit de Tiran aux navires israéliens. En réponse, Israël porte une attaque préventive foudroyante qui ne met que deux heures à anéantir l'aviation égyptienne. La Jordanie, l'Irak et la Syrie annoncent qu'ils entrent en guerre contre Israël mais leur flotte aérienne est à son tour pulvérisée dans l'après-midi. Au cours des quelques jours qui suivent, Israël s'empare de l'ensemble du Sinaï, de Jérusalem, de la Cisjordanie, du plateau du Golan, et met en pièces la ligne de front des États arabes réunis. C'est le tournant psychologique de l'histoire moderne du Moyen-Orient. Par sa fulgurance et sont étendue, la victoire israélienne dans la guerre des Six-jours est ressentie comme une humiliation par d'innombrables musulmans jusqu'alors persuadés que Dieu était de leur côté. Ils n'y ont pas perdu seulement armées et territoires, mais aussi la foi en leurs dirigeants, en leur pays et en eux-mêmes. Le traumatisme de la débâcle pare le fondamentalisme islamique d'un attrait inédit. Dans les mosquées s'élève une voix nouvelle, stridente, qui attribue la défaite à une puissance bien supérieure à celle du minuscule État d'Israël. Elle prétend que Dieu s'est tourné contre les musulmans. Qu'il n'y a d'autre chemin de retour que celui de la religion pure. Au désespoir ambiant, elle répond par une formule simple: la solution, c'est l'islam.
Cette équation sous-entend que Dieu se tiendrait du côté des juifs. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'islam n'a que rarement montré de signes de l'antisémitisme qui gagne à présent la politique et la société de la religion. Pendant mille deux cents ans, les juifs ont vécu en parfaite sécurité sous la coupe musulmane – bien que ce fût dans la soumission -, et joui d'une totale liberté de culte; mais dans les années 1930, la propagande nazie diffusée sur les ondes courtes en langue arabe et le dénigrement constant des missionnaires chrétiens ont répandu les vieux préjugés occidentaux. ... »
(Un parallèle est à faire. L'histoire se répète. À lire; de Amin Malouf: Léon l'Africain, p. 62... L'année de la chute (de Grenade), en 897 de l'Hégire (les musulmans sont définitivement chassés d'Espagne par Isabelle (... et du savon!) et Ferdinand d'Aragon Belle page d'Histoire que ce dernier soupire du Maure (Suspiro del Moro) " Pleure maintenant comme une femme un royaume que tu n'as pas su défendre comme un homme ! " )
Très intéressant, n'est-il pas!
Ex.: Réflexion historique
De Georges Minois: LES GRANDS PÉDAGOGUES de Socrates aux cyberprofs. L'Histoire nous en conte des belles! En page 15... (époque gréco-romaine)
Et ce foutu désir de connaître.
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