Un conte qui compte.
Quand je n'ai pas d'objectif dans mon agir, ce qui arrive me surprend, n'ayant rien prévu. Il y a plusieurs lunes, je suis né sur cet écran, le mien, le vôtre. Force est de constater le rigoureux compteur de droite. Il me surprend. En arriver à la sommation surprenante de 3 000 visites...
D'où me vient cette énergie de cap-hornier? Mes origines étant récentes, le sillon de la goélette n'est pas encore fermé. En poupe, il est encore aisé d'identifier le géniteur ayant transmis le gamète « html » dans le ventre de mon gravide navire. Le zygote entretient toujours l'espoir d'embarquer matelots, cabotins caboteurs, bateliers, soutiers, plaisantins plaisanciers, navigateurs et même boucaniers et flibustiers. Le pont est large, la mer est facile.
On sait que les eucaryotes ont résisté aux glaciations. L'embryon encore en soute et bénéficiaire de l'évolutionnisme saura, dans sa solitude de cale, tirer l'oreille jusqu'à entendre quelque sirène... Conscient du danger de sombrer parce que déchiré en son flanc, frappé d'estoc et de taille au hasard de la route, il est bien résolu de ne pas suivre un essaim d’absurdes et misérables insectes invinciblement attirés par la flamme du fanal de Diogène.
Pour un marin, l'eau est nécessaire, l'espoir, essentiel.
Alors, lecteurs, entendez ces notes d'enfance qui me reviennent. « C'est un M, un E, un R, c'est un C avec un I; rassemblez toutes ces lettres et elles vous diront Merci! » Merci de compter.
Deux questions laissées sans réponse.
Item A. *** J'ai quelques mots d'empruntés à Paul Valéry. Saurez-vous les mettre en exergue? (Indice. Ces mots ont été prononcés le jeudi 31 janvier 1931 )
Item B. *** Qui est le géniteur de gamètes « html »? (Indice. Il était de la direction du journal « Le Flambeau » imprimé sur Gestetner.)
D'un Clic!, rien de tel pour situer une mer sur terre, la mieux connaître et avoir des histoires marines à conter aux enfants plus ou moins grands.
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