Pauvreté, science, sainte mondialisation, pourpre vaticane et dégât d'ours des neiges.
L'extrême pauvreté peut être grandement réduite, sinon éliminée. C'est un acte de foi qu'il est permis de faire parce que cette foi n'est pas aveugle, mais au contraire historiquement motivée.
En 200 ans, en effet, l'humanité s'est en bonne partie extraite de la grande pauvreté qui, avant le XIXe siècle, était son lot universel depuis la nuit des temps. Cet enrichissement graduel s'explique essentiellement par deux choses, estime Jeffrey Sachs dans The End Of Poverty (La Fin de la pauvreté, non traduit en français). L'invention de la machine à vapeur, qui libéra l'énergie. Et la somme d'Isaac Newton, Philosophiae Naturalis Principia Mathematica, qui fonda la quête scientifique et technologique.
De plus, depuis seulement 20 ans, 400 millions d'individus ont été arrachés à la misère. Il s'agit du plus spectaculaire recul de la pauvreté qu'ait connu l'Histoire, touchant une masse d'êtres humains supérieure à la population entière des États-Unis et du Canada réunis.
C'est la mondialisation de la technologie, du commerce et du travail qui a déclenché ce grand bond en avant. De 1,5 milliard qu'ils étaient en 1981, les êtres humains vivant dans l'extrême pauvreté n'étaient "plus que" 1,1 milliard en 2001, sur une population mondiale de 6,3 milliards.
C'est néanmoins dans cette tranche de la population que huit millions d'individus meurent chaque année parce qu'ils n'ont pas les moyens de survivre.
(Pour faire court!, j'ai tronqué le texte. Voir la suite, et la référence.)
Depuis que l'homme est homme, combien a-t-il vécu de religions lui « commandant » de prier un dieu pour le sortir de sa misère, de sa soif, de sa faim, de son sans-toit, de son absence d'hygiène, de son manque de soins? À l'usage, la prière au bon dieu réussit-elle une quelconque performance? À en « croire » Jeffrey Sachs, la maîtrise de la vapeur-énergie, la mondialisation ont réussi là où les dieux se sont cassé les dents.
Depuis que l'homme est homme, il reste homme. Je vous en présente un, un homme, que je connais depuis ce matin. Mgr Gianfranco Girotti, régent de la Pénitencerie apostolique, un corps du Vatican qui rend des décisions sur des sujets de moralité et attribue des absolutions. C'est grâce à l'Associated Press que j'apprends la « mise à jour !!!» des 'faticans' péchés: le Vatican actualise la liste des péchés et affirme que leur impact sur la société s'accroît avec la mondialisation. Le péché mondialisé. Quel monde d'enfer! Qu'en pensent les apôtres de la nouvelle religion « Green Peace »?
En juin 2007, le cardinal Renato Martino. un bon copain de Mgr Gianfranco Girotti, en avait contre les migrants et les itinérants, les gestes impolis et l'absence de courtoisie. Qui est sans péché a-t-on dit un jour ancien?
C'est à en avoir hâte de mourir, de quitter ce triste monde de péchés, cette création ratée si pontificalement revendiquée!
Avec toute cette neige qui nous couvre de sa blanche burqa, les ours polaires vont-ils migrer « dans le sud »? -- Il est trois heures du matin et un ours polaire rôde dans votre jardin. Qui appeler à l'aide ? Qui prier ?
Va-t-il encore neiger demain? L'excès est un nouveau péché; qu'on se l'avoue...
(autre texte sur Jeffrey Sachs )
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