lundi, décembre 18, 2006

PEUT-ON ENCORE VOUS SOUHAITER UN « JOYEUX NOEL ? »

Voici mon onzième billet dans La Mer des Mots.

Si je compte, c’est que je m’inquiète. Je m’inquiète de la vacuité de ce blogue. De son manque d’interactivité. C’est comme au théâtre : s’il n’y a pas le lien, la magie entre les acteurs et le public, c’est néant. J’éprouve le néant. Comme une star devant une salle vide.

Comme il est arrivé à Pauline Julien à Saint-Etienne, il y a je ne sais plus quand. Nous étions une dizaine de fanatiques dans une salle de 1500 places. Elle a dit : « Cette chose devant moi, froide, vide ! » Do you understand ? Absolument.

Je suis un grand bavard, d’accord. Je veux bien participer à ce blogue, mais j’en ai marre de faire les allers, sans qu’il y ait des retours. Les allers simples, c’est pas mon truc. J’ai déjà beaucoup à faire avec mes correspondants d’ici et d’ailleurs et avec mes deux nouveaux blogues, très actifs, pour que je me heurte à un « mur » dans une mer des mots vide.

Je vais donc faire une pause jusqu’à l’année prochaine. Le temps de réfléchir à mon éventuel désistement définitif.

En attendant, je vous souhaite un JOYEUX NOEL et une très bonne fin d’année 2006.

Ce, pendant qu’il en est encore temps. Car, car…

Saviez-vous qu’au Royaume-Uni, souvent le politiquement correct nie le caractère chrétien de Noël. Qu’à Lutton, il est interdit de fêter Noël après que le Président du conseil municipal ait mis hors la loi des siècles de traditions chrétiennes en imposant le remplacement de Noël par un événement « à la Harry Potter » intitulé Luminos afin de ne pas offenser les minorités. (Tiré du Courrier intenational, n° 841 du 14 au 20 déc. 2006).

Bonjour, le respect des cultures ! Ne pas offfenser les minorités, tu parles ! Venez dire cela à des Auvergnats ! Attention à vous, si vous ne bougez pas. Comme le gouvernement canadien a copié la loi du respect des cultures sur le Royaume-Uni, regardez ce qu’il s’y passe, vous aurez une idée de ce qui vous attend.

Avec mon amertume et mes amicales pensées, tout de même.

Réjean
Le Fierminois

3 Commentaires:

Quidam duFleuve a ?crit...

Cher Réjean de la Plume qui la prends pour nous écrire des mots.

Tu es un journaliste dans ce quotidien. Tu sais que tu es lu. Sommes à 404 visites dans un blogue privé! Ça fait des lecteurs... Dans mon quotidien LaPresse, l'espace réservé aux lecteurs est minime comparativement à l'espace journalistique, au nombre de copies vendues...

Je ressens profondément ce que tu exprimes par le presqu'inexsistant "in and out" et vice versa disait l'empereur de tous les romains.

J'ai consulté une docte personne pour voir si La Mer ne souffrait pas de maux. J'ai dû revenir au contexte de l'Ametur qui nous a semblé une joyeuse partie de ping-pong. C'est comme c'était; l'instant s'est tanné.

Que non, que non, nous serions au-dessus de la moyenne dans l'échange ( Faut pas trop attendre.) et dans l'intérêt porté par le nombre de visites. Les blogues explosent en France comme ailleurs. Si je t'affirmais que le nombre de sites « Blog » dépasse le nombre de sites à caractère « sexagération »! Réjean, t'es dans le train, dans le RER, dans le Tramway parisien.... Ne quitte pas cette « gare intermodale de ton temps ». Entends ton ami Brel « Ne me quitte pas » ou Larochelière « Je serai l'ombre de ta main... ».

Comme pour toi, ça me console peu.

La docte personne me suggère de rendre public, ce blogue, de contourner l'inscription obligée à Gmail. D'ouvrir... Il y a des conséquences à poser ce geste.

Comme je ne veux pas de conneries "dégeux" dans cet espace, je devrai, en tant que bloguemaster, filtrer les entrants avant que le billet, le commentaire n'apparaissent. Tu me vois, au nom d'Allah-la-Censure-NonImprimatur?

J'ai invité des gens que j'aime à échanger. Je ne prenais que le rôle de catalyseur (bien défini dans les labo de Rosemère-1959). Plus ce blogue vivra en public, plus mes mirettes devront porter attention aux signataires des interventions. Toutefois, je ne vois pas l'aube de la panique. Les visiteurs, les lecteurs, les « Réjean de la Plume » feront tous la part des mots...

C'est une question de temps, de bonne compréhension de ma part des changements que je veux apporter. Mes études faites, tous les invités, d'il y a, recevront la nouvelle politique de La~Mer~des~Mots.

Réjean, je conclus en parlant à ton sang de Prince... Souviens-t'en, un Roi de France a lâché sa colonie au buldog anglais en sacrifiant, aux boulets, des forces vives de développements de la culture française. Viens pas me dire que t'es « françois » jusque là! Entre lui et TOI, la Bastille a été rasée!

Prends un repos, mais reviens de vacances.

Jean Trudeau a ?crit...

« Je m’inquiète de la vacuité de ce blogue. De son manque d’interactivité. C’est comme au théâtre : s’il n’y a pas le lien, la magie entre les acteurs et le public, c’est néant. J’éprouve le néant. Comme une star devant une salle vide. (...) Je veux bien participer à ce blogue, mais j’en ai marre de faire les allers, sans qu’il y ait des retours. Les allers simples, c’est pas mon truc. J’ai déjà beaucoup à faire avec mes correspondants d’ici et d’ailleurs et avec mes deux nouveaux blogues, très actifs, pour que je me heurte à un "mur" dans une mer des mots vide. Je vais donc faire une pause jusqu’à l’année prochaine. Le temps de réfléchir à mon éventuel désistement définitif. »

Vacuité, vacuité... Tout n'est que vacuité, mon cher marquis! Vous ne me le faites pas dire. Vous auriez donc écrit onze de ces 54 billets vides? Holà, Monsieur le Fierminois! Quel jugement à l'emporte-pièce!

À moins que vous n'ayez ainsi brandi la clé de l'énigme : la vacuité engendre la vacuité et non l'interactivité...

Mais trève de plaisanteries tranchantes et de jugements ex cathédra.

Ce blogue se cherche une identité et un sens : réunir sur une mer houleuse virtuelle des jeunes vieillissant et dispersés depuis des lustres dans toutes les directions est un défi plus grand que d'organiser une journée de retrouvailles autour d'un méchoui... Il faut d'abord s'apprivoiser l'intérieur, il faut d'abord se reconnaître à travers quelques billets vides...

Quant à l'interactivité, désolé, elle ne se commande pas : un pédagogue devrait savoir ça.

Joyeux Noël à tous! À plein!

Jean

Florian Jutras a ?crit...

Cher Réjean

Tu te plains de la vacuité ou du néant des répliques.
Je me sens un peu visé par tes propos.

Depuis deux mois ou plus, mon projet de véranda m'a englué le temps au point de m'interdire toute incursion même sur la Mer des mots.

Je reviens tranquillement à la normale.

Une autre raison de cette vacuité ou de ce néant c'est que, sans blâme ni flagornerie, devant tes billets si riches et si bien fignolés j'éprouve un maudit complexe. Mais cela passerait assez bien c ar l'orgueil d'un maître c'est que son élève le dépasse. Après ciquante ans il doit y avoir prescription!...

Mais aussi, devant tes billets, c'est si mesuré et si équilibré, si pondéré qu'on n'a plus rien à dire. Je demeure touche bée. Pratique un peu la démesure bien que ce soit peu dans ta nature et tu me verras bondir.

J'ai moi l'intention après les fêtes de reprendre le léger bavardage entrepris dan Ametur. Pour pratiquer l'escrime il faut au moins être deux. En garde!

Et une autre raison: tu es le seul porte-étendard de la doulce mère patrie. Sans tes reflets quotidiens, on risque de se sentir orphelins. Prends pitié Seigneur Marquis!

Malgré toute la moulange qui semble menacer la simplicité de nos Noëls je ne t'en souhaite pas moiins un Joyeux et un nouvel an débordant de satisfactions.

Florian