dimanche, décembre 10, 2006

TROP CHAUD...!

« COURRIER » CAPITAL, CLIMATE CHANGE

L’Hexagone poursuit sa saison de printemps/automne malgré l’hiver bientôt à sa porte, même si ce dernier est bien léger à comparer au vôtre. Des végétaux bourgeonnent. Ils ont dit hier, les médias, que cela ne s’était pas produit depuis 1 300 ans. Aller vérifier… Il n’empêche que c’est à tout le moins « bizarre ».

Dans un billet du 14/11, je vous conseillais la revue LE COURRIER INTERNATIONAL. Un dossier hors-série, LE QUEBEC HORS PISTE. Il y a quelques semaines paraissait un autre hors-série : Ecologie

►► TROP CHAUD, Oct. à Déc. 2006 7 €

- TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE
ET COMMENT VOUS POUVEZ Y REMEDIER.


Ne suivez pas mes conseils, cela risquerait de vous apporter quelque chose de positif !!! Han !
Mon beau-père avait affiché dans sa maison de campagne, à l’adresse de ses grands enfants, la devise suivante : « Ne me donnez pas de conseil, je sais très bien me tromper moi-même ! »

Un excellent numéro, salué par la presse. «Exemplaire» selon Libé. Sous le bras de Mr Vittel, scientifique, géologue, venu nous faire une conférence à l’Université Pour Tous il y a deux jours, sur « L’eau, un enjeu planétaire. » Il nous a dit après qu’il était déjà allé chez Evian, faire la même conférence. Pourquoi pas chez Vittel ? Et chez Badoit, non loin d’ici ? (Rions, le patronyme et la fonction s’y prêtent !)

Plus sérieux, depuis la rentrée de septembre, il y a une montée très forte concernant la prise de conscience des problèmes liés au devenir de la planète. Elle avait déjà commencé dans les années 1970 dans les cercles restreints des « anti-société de consommation » qui faisaient sourire. Le sourire a disparu, sous l’alarme des scientifiques et maintenant des politiques.

Vous avez vu le film de Al Gore ? Il est très bien reçu ici malgré nos préjugés envers les Américains. Sont pas tous ineptes. Si le milieu politique suit le scientifique, il y a de bonnes chances pour que nous trouvions une issue à la crise.

Vous avez connaissance aussi du Rapport auprès du gouvernement britannique de Sir Nicolas Stern en octobre dernier :

« Le réchauffement, de quoi mettre en grave péril, si rien n’est fait, l’économie mondiale. Désormais, nous savons où nous en sommes, en termes d’économie mondiale et de réchauffement, et ce qu’il nous en coûtera de laisser faire. Ce sera difficile d’adopter toute une batterie de mesures au niveau planétaire. Mais déjà, cela me rend plus optimiste. »



Vous vous êtes sans doute aussi rendus compte de la même sensibilisation accélérée aux solutions trouvées et à trouver pour que notre « belle planète bleue », comme le disait Hubert Reeves à Sainté le 22 novembre dernier, devant 2 800 personnes, ne disparaisse dans sa galaxie. De faiseur de rêve avec l’astrophysique, il avouait ne pouvoir faire autrement maintenant que de s’intéresser de plus en plus à l’environnement de notre planète à cause de sa situation cauchemardesque.

Nous en discourions au printemps. L’automne voit se gonfler le nombre de manifestations orales et écrites sonnant et poursuivant l’alarme. Je suis peut-être trop confiant ? Je me réfère a tout le passé de l’humanité qui a su, avec pertes et fracas souvent, traverser les crises, les guerres, les épidémies. J’ai envie de dire : « Après nous, le déluge ! » Presque.

Ciao !

Réjean

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