vendredi, juin 13, 2008

Spinoza me conforte dans ma position.

Sur cette page, dans la colonne de droite, une rubrique « automate», à renouveau journalier (>Le livre du jour), présente un livre récent. Je n'y suis pour rien dans ce qui est proposé. Le lendemain de la veille, c'est à dire aujourd'hui, l'offre au lecteur est la suivante.


Spinoza avait raison : Joie et tristesse, le cerveau des émotions
De Antonio R. Damasio
Editeur : Odile Jacob
Parution le : 6 Mars 2008


Qu'est-ce qu'une émotion et qu'est-ce qu'un sentiment ?

Quelle en est leur valeur pour l'être humain? La joie et la tristesse en particulier sont les clés de notre survie et de notre bien-être. Non seulement les processus qui les expliquent préservent la vie en nous, mais ce sont elles qui nous motivent et nous aident à produire nos créations les plus admirables. Descartes a instauré la grande coupure entre le corps et l'esprit; Spinoza les a réunis et a su voir dans les émotions le fondement même de la survie et de la culture humaines. D'où ce voyage afin de découvrir le génie visionnaire de l'Éthique. Car c'est Spinoza qui préfigure le mieux ce que doit être pour Antonio R. Damasio la neurobiologie moderne de l'émotion, du sentiment et du comportement social. Elle fournit les concepts et les perspectives nécessaires au progrès de notre connaissance de nous-mêmes.

J'y vois un lien précis avec ce que j'écrivais hier en introduisant le billet Darwin 101, 5e rencontre. C'est la raison pourquoi je mets en exergue ce coup du hasard.

En final, affirmer que l'intelligence est une stratégie de survie aurait ses racines philosophiques au 17e siècle! La philosophie spéculative de Spinoza tente d'être déductive. Elle est écrite more geometrico c'est-à-dire en suivant l'ordre « géométrique ».

C'est le fun, hen!

;-) Les oeuvres de monsieur Baruch de Spinoza sont « en ligne ». Au profit de tous.

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