dimanche, mars 16, 2008

Stipendium peccati mors

Le salaire du péché c'est la mort
Du péché d’impureté aux ours polaires qui hantent les jardins


Le latin a de ses formules laconiques qui servaient bien les prédicateurs en rut de maraudage pendant le carême pour forcer les cotes d’écoute aux confessionnaux. LE SALAIRE DU PÉCHÉ C’EST LA MORT!
Le vrai péché
Il est vrai que le péché est à la racine de l’interprétation du monde que propage le christianisme. Mais pas n’importe lequel péché. Pas ce qu’il est devenu, le péché malaise de l’adolescent qui féconde sa culotte à la vue d’une jolie fille.
Le vrai péché que proclame le christianisme c’est le péché non de luxure mais de RUPTURE. La rupture du rêve d’harmonie évoqué dans l’image du paradis terrestre. On est bien loin des infractions à des règles disciplinaires codifiées par des scribes en recherche de l’ordre absolu c’est-à-dire de la domination absolue.

Le paradis
Le paradis terrestre aux mille formes, vieux rêve que l’humanité concocte toujours dans tous les replis de ses multiples essais, ce n’est pas, dans la perspective chrétienne, le paradis de l’abondance, celle des super-marchés de la consommation post-industrielle, ni le plaisir des 72 vierges d’Allah, mais l’HARMONIE . L’harmonie commandée par l’harmonisation des rapports humains et son rayonnement dans la nature et dans tout l’univers. La paix, la paix des cœurs qui stoppe les guerres, qui féconde et nourrit tout l’univers comme les quatre fleuves qui entouraient le paradis.

Le salaire du péché, c’est la mort
Le péché-rupture a fait éclater le vase clos du paradis rêvé. Et il fera toujours éclater les vases-clos. Et la conséquence du péché, c’est la mort. La mort, le mal, la catastrophe, la non-vie, la rupture du rêve d’harmonie, la chicane, la guerre. Son aboutissement c’est la géhenne. Voilà le message que le christianisme doit porter haut et fort au monde, comme l’a fait Paul VI jadis.
Mais le péché est aussi un départ. Il force un départ. Nos grands parents sont chassés du paradis terrestre non pour y revenir mais pour le repartir dans une nature revêche, limitée par le temps et remplie d’embûches. Le paradis c’est le rêve, le péché, l’alerte, le réveil, la mission.

Le mal dans le monde
La lecture chrétienne du mal dans le monde, de ses morts et de ses défis gravite autour du concept d’une rupture, d’un mal-de-fonctionnement des relations, seules capables d’engendrer l’harmonie rêvée. Le mal ce n’est pas la catastrophe, le tsunami le tremblement de terre, ni même la mort physique d’un enfant au bout de son souffle. Le mal c’est le vide dans ces événements inéluctables, le vide de liens, de soutiens, d’amour.

Le scandale d’un Dieu supposément bon qui permet l’accident ou la mort d’un juste est un non-lieu dans la perspective chrétienne. Dieu n’y est pas un protecteur ni une police d’assurance contre les malaises de notre temps ni contre ses injustices. Il ne sert à rien de le prier pour cela. Il n’y peut rien. Dans le christianisme on a toléré ou encouragé ce genre de prière par faiblesse ou par calcul.

Le Dieu des chrétiens est un amoureux-fou de l’homme. « Gloria Dei, homo vivens » disait Irénée au 3e siècle . Des multitudes de textes répètent sous toutes les formes ces attentions d’un Dieu à créer le tissus social, à le nouer dans les cœurs et non dans la pierre ou les droits, à le réparer, à le remettre à jour sur le métier d’un univers toujours en profondes transformations.

Profanation du message
· Cette vision du mal dans le monde et de son remède est porteuse surtout pour notre siècle si sensible à la communication et si menacé par ces ombres d’incertitudes qui noircissent le ciel de notre futur. Elle est aussi sous-jacente à de multiples actions de concertation et de solidarité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs de l’Église. Pensons aux verts, aux levées de fonds pour toutes sortes de causes humanitaires, aux multiples solidarités permanentes ou occasionnelles qui se créent au fur et à mesure que le tissu social change, aux accords de Kyoto ou autres …aux dîmes que bien des individus même sans foi paient régulièrement à la recherche ou au soulagement des malaises des plus légers aux plus incommodants. Pensons à la réticence viscérale d’une bonne majorité de Québécois à cautionner la guerre, toute guerre aussi bien celles de Bush, de Harper, de Mackensie King et des autres.
Bref le message chrétien n’est pas obsolète pour notre siècle. Il est même très porteur de salut et très porté. Cependant, quand le Vatican fait une mise à jour de ses péchés, on n’entend plus ce message. On n’entend que les vieilles rengaines des péchés découpées en tranches sur la chaîne de montage vers l’enfer. On ne tremble plus devant ces menaces. On les soupçonne même de déviations morbides de l’arc-=en-ciel ou du rayon laser que Vatican II, il y a moins de 50 ans, a fait miroiter à nos yeux. Pourquoi a-t-on fermé les volets? Pourquoi l’Eucharistie chrétienne au lieu d’un corps vivant ne nous sert-elle que des squelettes de Halloween?
On a profané le message. Comme au temps des indulgences on a pratiqué une odieuse simonie avec la Bonne Nouvelle évangélique. On a non seulement mis la lumière sous le boisseau mais on a, comme Judas, le Christ, bassement vendu cette énergie de salut au profit de sa sécurité ou pour la préservation de son pouvoir « ex cathédra ». Ce recel est un crime contre l’humanité.

L’Église peut aujourd’hui demander pardon pour les déviations sexuelles de certains de ses ministres. Mais ce sont là des vétilles bien humaines et bien pardonnables. Le scandale majeur, la pierre d’achoppement qui bloque la route des cheminant humains ce fut d’abord le Pape Pie XII qui s’est tu devant l’holocauste, c’est le silence couvert et à demi-ton devant les guerres en Irak, en Afghanistan et devant les horreurs perpétrés par Israël. Au lieu d’encourager au nom de la foi une opposition systématique à la guerre et à toute guerre on la chloroforme de vieilles rengaines de devoirs de solidarité ou d’aide aux démunis. Mon œil!
Qu’on ne reconnaisse pas droit de cité aux homosexuels parce que leur état de vie ne cadre pas avec les canons fixés à une autre époque, ça c’est scandaleux. C’est une profanation plus grande que celle des temples ou des saintes espèces.
Qu’on dénonce comme péché contre l’humanité la recherche en génétique voilà une contradiction flagrante au message « Allez, dominez la terre, soumettez-la!
Et on pourrait prolonger cette liste à s’attrister les âmes.

Au lieu de le faire, notre ami Jacques et son mentor Mario Roy de La Presse ridiculisent les timorées insertions du Vatican et de Mgr Gianfranco Giroti dans la lutte aux monstres de notre époque avec le fer de lance d’un péché rouillé. Ils ont bien raison. Mieux vaut en rire qu’en pleurer!
Mais dans l’élan de cette évacuation Jacques et Mario balancent le bébé avec l’eau du bain. A lire leurs tapes, toutes les religions seraient ineptes et inaptes à apporter quelqu’efficace énergie dans la résolution des maux de notre temps. Et le paradis dont ils (ces messieurs que je respecte plus que moi-même) s’auréolent le caput, c’est la baisse de la pauvreté-misère, progrès qu’ils créditent à la sainte mondialisation.

Pourtant, il y aura toujours des pauvres parmi nous disait un certain Jésus « and the show must go on »… car les ours polaires hantent nos jardins!

C’est comme si après deux mille ans de christianisme on n’a pas compris le mal de notre monde. On n’a pas compris que le mal ce n’est pas le réchauffement de la planète avec ses effets de cataclysme anticipés mais bien la confusion tout azimut des humains, leur tour de Babel qui les rend incapables de mettre à l’eau une petite arche de salut.

Toute la puissance et tout le génie accumulés de l’homme le rendent fort en balistique pour porter la destruction loin de ses frontières mais tout à fait éberlué, tatillon à la Dion et constipé devant toute initiative de concertation et de paix.
Les entrepôts d’ogives nucléaires sont mieux garnis que les réserves alimentaires mondiales. Les budgets et les salaires de guerre dépassent honteusement la part de 1% du PIB non encore atteinte, à consacrer au tiers-monde.
Il est là le péché du monde, notre péché du siècle.

Et quand nos Messieurs Jacques et Mario projettent l’image des ours polaires qui hantent nos jardins, ils tombent dans le même piège qu’ils dénoncent, celui de la menace qui fait peur et soumet ou du ridicule qui paralyse.
Pourtant, dans les archives du Vatican comme dans toutes les sacristies de notre monde, de puissants électrogènes capables d’éclairer le mal du siècle et d’y remédier, sont débranchés. Au lieu de les brancher, le Vatican préfère dépoussiérer ses péchés et La Presse caricaturer le mal en ours polaire.
Pourtant, « noli timere » j’ai vaincu le monde, disait-Il, il y a deux mille ans.

vendredi, mars 14, 2008

Je « youtube »

En fin de party, hic!, de ce jour de l'anniversaire d'Einstein, je vague, je surfe, je « youtube » pour accompagner, en fond musical, un temps-repos. Mes mains ont encore la forme instinctive de la rondeur du manche de pelle... -- J'ai des classiques qui me décantent, qui me disposent au sommeil. Jacques Dutronc en est. J'aime ses tunes, sa gueule à l'oeil pesant, sa gestuelle pas finie. « Paris s'éveille ...la tour Eiffel a froid au pied.» m'endort!

Einstein, Dutronc, le lien? Tout à fait grivois. Couchez les enfants, ça fesse dans l'dash. Vous n'aimez pas? Ne répétez pas cette histoire de blonde. Si vous double-cliquez sur la flèche, elle vous entre en mémoire! Ne répétez pas cette histoire d'un coup...



( E = mc2 ??? )

Paris. Vous y avez marché ou pas. Peu importe. Paris s'éveille comme vous à chaque jour. Moins en images, plus en mots, un parallèle à Dutronc, la flèche, cette fois, vous incitera à voir ou revoir Paris...

Célébration de l'angoisse et de 3.14159265 and so on.

Bloguer est-il péché? Brrr! Je tremble, j'angoisse à l'idée qu'un Interne Mgr de la Cité Vaticane modernise en ce sens, la liste des nouveaux péchés.

De ce temps, ma « La Presse » en fait bon cas. Manque-t-il à ce point d'actualité pour que les taquines lorgnettes du quotidien mirent les officines pontificales? Qui est sans péché lui lance la première balle de neige!

Aujourd'hui, c'est dans le cahier ACTUEL que nous pouvons lire une comparaison de cultures; de la « religion comparée » comme dit le docte théologien! Ça soutient l'intérêt le temps de lire. Après, on conclut avec un bon et sonore « coudon! ».

Si le lecteur veut bien se rafraîchir des années d'apprentissage du Petit Cath'chiss et y ajouter la liste des nouveaux péchés, il lit ce premier lien. Et si ce lecteur a visité La Cité Vaticane, ses musées, ses espaces de conservation sous la Basilique St-Pierre, mis un pied dans les jardins attenants (promenade papale), il s'arrêtera un moment sur l'énoncé de ce nouveau péché: l'accumulation d'une richesse excessive.

( en boutade, je relie cela à un fait montréalais: « L'ancien collège Marianapolis, ce joyau patrimonial des sulpiciens situé sur le flanc du mont Royal, est à vendre, pour la somme de 45 millions... » )

Pour faire du bien, faut bien en posséder que je me dis.


En dehors de la coupole catholique, on pèche aussi beaucoup; l'univers est assez grand pour contenir plusieurs enfers, comme tout le monde sait. À l'évidence, la chair est l'objet de maints péchés décriés en toutes chaires religieuses. Une attention particulière s'avive en lisant ce deuxième lien. -- Un péché musulman comme juif: atteinte à l'intégrité physique. Et la circoncision, c'est quoi? -- « Ton fils, par cette circoncision, est bien plus rayonnant, car la lumière du cierge augmente quand on taille la mèche. »


Je laisse cette page dans un atmosphère de fête! Oui, c'est l'anniversaire d'Einstein mais encore plus festif, c'est le très réjouissant Pi qui est souligné par son apport à la communauté humaine! Aujourd'hui, je m'offrirai un toast à la bonne santé du mathématicien en moi. Tourlou!
Pi un........ Pi deux......... (clic! sur l'image?)

jeudi, mars 13, 2008

Nous comprendrons toujours assez difficilement qu'il soit nécessaire de mourir pour devenir immortel. Maurice Maeterlinck (Extrait de Devant Dieu)

Il suivait son idée. C'était une idée fixe. Et il était surpris de ne pas avancer. Jacques du Prévert.

Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter.


Frisson apocalyptique

Mes deux billets précédents tentent de mettre en exergue, un côté névrotique, pathologique de dirigeants de la religion du Vatican. Pour ces « pasteurs », ces tenants de la Vérité, le troupeau est d'abord composé de brebis, de moutons, de boucs pêcheurs avant d'y voir une simple expression de la vie (axis mundi). Le réflexe séculaire de ces bergerots est de RÉGIR. Crosse ( virga sambuca ) ou bâton épiscopal bien en main, ils font fi d'être la cause de ressentiments développés chez les « catholiques de bonne foi » acceptant, vivant paisiblement la religion transmise par leurs parents et, d'accoutumance, gardant leur confiance envers les dirigeants religieux.

Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie

Alors, me vient un frisson qui m'indispose plus que l'hiver de mars... Que vivrions-nous, où en serait la société occidentale si elle n'avait pas secoué le joug, autrefois et si longtemps supporté, du Grand Régisseur Chrétien?

Mon quotidien m'apporte cette vision d'enfer sur terre...

Le jeudi 13 mars 2008
Une féministe saoudienne manifeste sur YouTube
Agnès Gruda La Presse CNN The Guardian

Sur la vidéo, une femme au volant de sa voiture fixe la route en parlant en arabe, son profil surmonté d'une frange de cheveux noirs.

L'image n'aurait rien d'inhabituel si la scène n'avait pas été filmée en Arabie Saoudite, pays qui interdit aux femmes de prendre le volant.

La femme qui défie cet interdit n'est pas une inconnue: il s'agit de l'écrivaine et féministe Wajeha Al-Huwaider qui a été souvent harcelée, dans le passé, pour ses prises de position en faveur des droits des femmes.

« Les restrictions du droit de conduire une auto paralysent la moitié de la population», dit-elle pendant qu'une autre femme, sa belle-soeur, la filme du siège du passager.

Cette vidéo de protestation a été tournée à l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme. Depuis, des milliers de femmes l'ont vue sur YouTube.




«Le droit de conduire n'est pas une question politique, ni une question
religieuse, affirme Mme Huwaider. C'est une question sociale. Nous savons que de
nombreuses femmes savent conduire, et que de nombreuses familles sont prêtes à
les laisser prendre le volant.»


Les religieux saoudiens estiment qu'en étant libres de conduire, les femmes pourraient entrer en contact avec des hommes auxquels elles ne sont pas apparentées, comme des policiers ou des garagistes.

Parallèlement à la vidéo, l'écrivaine a lancé une pétition demandant au gouvernement de Riyad de laisser les femmes prendre la route. Jusqu'à maintenant, 125 femmes ont signé cette pétition.
La dernière fois où des Saoudiennes avaient protesté contre leur exclusion du volant, c'est en 1990. La police religieuse avait alors arrêté les femmes qui avaient osé prendre la route et les édits religieux ont été renforcés par la suite.

« ... ooo 000 ooo ... »
( On ne pense pas on prie Les paroles de Jacques Brel )

mercredi, mars 12, 2008

Sourire n'est pas encore péché. Pas encore!

L'Église vaticane, Saint-Siège du Saint-Père Benoît le 16e, exprime un courant de sympathie islamiste en talibanisanisant sa liste des péchés menant aux enfers: gare aux modernités, à la mondialisation, aux ouvertures de la connaissance, etc.

Si mon dernier billet vous a fait sourire, marquez à nouveau votre plaisir en lisant le "Mario Roy " du jour...

C'est vrai qu'ils étaient devenus totalement ringards, les péchés du bon vieux temps. L'orgueil, l'envie, la luxure et les autres... tout ça fait décidément vieille soutane.
( À lire... avec le sourire ;- )

mardi, mars 11, 2008

Pauvreté, science, sainte mondialisation, pourpre vaticane et dégât d'ours des neiges.

L'extrême pauvreté peut être grandement réduite, sinon éliminée. C'est un acte de foi qu'il est permis de faire parce que cette foi n'est pas aveugle, mais au contraire historiquement motivée.

En 200 ans, en effet, l'humanité s'est en bonne partie extraite de la grande pauvreté qui, avant le XIXe siècle, était son lot universel depuis la nuit des temps. Cet enrichissement graduel s'explique essentiellement par deux choses, estime
Jeffrey Sachs dans The End Of Poverty (La Fin de la pauvreté, non traduit en français). L'invention de la machine à vapeur, qui libéra l'énergie. Et la somme d'Isaac Newton, Philosophiae Naturalis Principia Mathematica, qui fonda la quête scientifique et technologique.

De plus, depuis seulement 20 ans, 400 millions d'individus ont été arrachés à la misère. Il s'agit du plus spectaculaire recul de la pauvreté qu'ait connu l'Histoire, touchant une masse d'êtres humains supérieure à la population entière des États-Unis et du Canada réunis.

C'est la
mondialisation de la technologie, du commerce et du travail qui a déclenché ce grand bond en avant. De 1,5 milliard qu'ils étaient en 1981, les êtres humains vivant dans l'extrême pauvreté n'étaient "plus que" 1,1 milliard en 2001, sur une population mondiale de 6,3 milliards.

C'est néanmoins dans cette tranche de la population que huit millions d'individus meurent chaque année parce qu'ils n'ont pas les moyens de survivre.
(Pour faire court!, j'ai tronqué le texte. Voir
la suite, et la référence.)

Depuis que l'homme est homme, combien a-t-il vécu de religions lui « commandant » de prier un dieu pour le sortir de sa misère, de sa soif, de sa faim, de son sans-toit, de son absence d'hygiène, de son manque de soins? À l'usage, la prière au bon dieu réussit-elle une quelconque performance? À en « croire » Jeffrey Sachs, la maîtrise de la vapeur-énergie, la mondialisation ont réussi là où les dieux se sont cassé les dents.

Depuis que l'homme est homme, il reste homme. Je vous en présente un, un homme, que je connais depuis ce matin. Mgr Gianfranco Girotti, régent de la Pénitencerie apostolique, un corps du Vatican qui rend des décisions sur des sujets de moralité et attribue des absolutions. C'est grâce à l'Associated Press que j'apprends la « mise à jour !!!» des 'faticans' péchés:
le Vatican actualise la liste des péchés et affirme que leur impact sur la société s'accroît avec la mondialisation. Le péché mondialisé. Quel monde d'enfer! Qu'en pensent les apôtres de la nouvelle religion « Green Peace »?

En juin 2007, le cardinal Renato Martino. un bon copain de Mgr Gianfranco Girotti, en avait contre les migrants et les itinérants, les gestes impolis et l'absence de courtoisie. Qui est sans péché a-t-on dit un jour ancien?

C'est à en avoir hâte de mourir, de quitter ce triste monde de péchés, cette création ratée si pontificalement revendiquée!

Avec toute cette neige qui nous couvre de sa blanche burqa, les ours polaires vont-ils migrer « dans le sud »? -- Il est trois heures du matin et un ours polaire rôde dans votre jardin. Qui appeler à l'aide ?
Qui prier ?

Va-t-il encore neiger demain? L'excès est un nouveau péché; qu'on se l'avoue...
(autre texte sur
Jeffrey Sachs )

samedi, mars 08, 2008

Je ne parlerai pas de la neige.

Après avoir changé de place beaucoup de neige venue, à mon tour de modifier mon parcours du jour. Pendant plus de cinq!!! heures de cet astreignant labeur, il me faut une magnifique image pour remplacer "mentalement" celle qui couvre actuellement le territoire national. Un hasard dirigé sur Internet m'apporte une heureuse saison: le vent, l'eau, l'amitié. Que de bons et beaux mots. Une dégustation... Tchin1 Tchin!

Voici à quelle occasion j(?)'écrivis ces vers:

Mes deux amis, MM. de Virieu, de Vignet, et moi, nous nous embarquâmes, un soir d'orage, dans un petit bateau de pêcheurs sur le lac du Bourget. La tempête nous prit et nous chassa au hasard des vagues à trois ou quatre lieues du point où nous nous étions embarqués. Après avoir été ballottés toute la nuit, les flots nous jetèrent entre les rochers d'une petite île à l'extrémité du lac. Le sommet de l'île était surmonté d'un vieux château flanqué de tours, et dont les jardins, échelonnés en terrasses unies les unes aux autres par de petits escaliers dans le roc, couvraient toute la surface de l'îlot. Ce château était habité par M. de Châtillon, vieux gentilhomme savoisien. Il nous offrit l'hospitalité; nous passâmes deux ou trois jours dans son manoir, entre ses livres et ses fleurs. M. de Châtillon menait, depuis quinze ou vingt ans, une vie d'ermite dans cette demeure. Il sentait son bonheur, et il le chantait. Il avait écrit un poëme intitulé Mon lac et mon château. C'était l'Horace rustique de ce Tibur sauvage. Ses vers ne manquaient ni de grâce ni de sentiment; ils réfléchissaient la sérénité d'une âme calmée par le soir de la vie, comme son lac réfléchissait lui-même son donjon festonné de lierre, d'espaliers et de jasmin. Il était loin de se douter qu'un de ses trois jeunes hôtes était lui-même poëte sous ses cheveux blonds. Il fut heureux de trouver en nous des auditeurs et des appréciateurs de sa poésie: en trois séances, après le souper, il nous lut tout son poëme. Quand notre bateau fut radoubé, nous prîmes congé du vieux gentilhomme. Nous étions déjà amis. Quelques jours après, je lui renvoyais pour carte de visite, par un batelier qui allait à Seyssel et qui passait au pied de son île, ces vers.



LE LAC.
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour?

O lac! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir!

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés;
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient- il? nous voguions en silence;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots:

-O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours!

Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!

-Assez de malheureux ici-bas vous implorent:
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent;
Oubliez les heureux.

-Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit;
Je dis à cette nuit: -Sois plus lente;- et l'aurore
Va dissiper la nuit.

-Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons!
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;
Il coule, et nous passons!

- Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur?

Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace?
Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus?
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus?

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez?
Parlez: nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez?

O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure!
Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir!

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux!

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés!

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise: -Ils ont aimé!-



(?) PREMIERES MEDITATIONS POETIQUES
La mort de Socrate par M. de Lamartine 1860.

p.s. J'encourage le lecteur à cliquer sur l'image dans ce billet.

vendredi, mars 07, 2008

De l'irremplaçabilité.

Les cimetières sont remplis de personnes irremplaçables. Alphonse allais

Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés. Georges Clemenceau

La mort a ceci d'heureux qu'elle permet aux êtres irremplaçables de céder leur place à d'autres. Jean-Pierre Richard

La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplacable. Vladimir Jankélévitch

Le respect de la personne humaine se fonde sur son caractère irremplaçable. Blaise Pascal

Aucune femme n'est pareille. Chacune a quelque chose d'unique et d'irremplaçable. François Truffaut

Dans mes deux derniers mois, 4 irremplaçables de mes "convives-ensemble" atteignaient l'exit de leur vie. Quatre. Dont 3 femmes. M'est venu le temps de vie d'accompagner la mort. J'ai cette chance? Oui.

jeudi, mars 06, 2008

Prêchi-prêcha

On n'aime pas les prêches religieuses empreintes de violence, de sectarisme, d'interprétations culpabilisantes de textes « inspirés », d'élans de futurologues annonçant catastrophes planétaires, récompenses célestes érotisées, enfers d'épouvante qui ne craignent pas de crise d'énergie...

Toutefois comme parfois, la prêche porte pour le moins à sourire! Profitons de celle-là.


« Dieu a dit qu'il agiterait le monde pour nous réveiller si vous agitez vos parties génitales là où vous n'êtes pas censés le faire. »


C'est ce qu'a déclaré Shlomo Benizi, député ultraorthodoxe à la Knesset, le Parlement israélien, en accusant les homosexuels d'être responsables de la vague de tremblements de terre en Israël au cours des derniers mois. AFP

dimanche, mars 02, 2008

Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.

(J'ai rédigé ce billet sur trois ou quatre jours et par à-coup. De là, les coutures au fil blanc.)

C'est fou ce que j'ai de calendriers dans la maison. À chaque début de mois, comme maintenant, je fais la tournée; je cache février... Cette échelle de mesure ne me rassure. Pourtant j'arpente le temps avec bonhomie. Ce n'est pas d'hier (hélas!) que les saisons sont mon rythme organisateur. J'endure, même j'accepte cette cadence, ce balancement, cette harmonie dans le vieillissement quatre fois l'an; c'est ma valse à quatre temps, mon tempo d'adaptation à la vie qui bat.

Comme tous, le soleil insistant de mars me fera espérer le printemps... Ce mois de mars serait-il celui qu'on guette le plus par un décompte de ses jours? Par hâte des beaux, des perce-neige, « d'une vielle clôture rouillée endimanchée de toiles d'araignées, ...de l'herbe qui sort de la mort »...

Malgré le désir, l'anticipation de la saison qui arrive, l'une après l'autre, tels les godets d'une
noria qui puise dans mon temps imparti, je refuse, me défends contre les attaques qu'elles me font dans ce petit monde de mes neurones. Il m'en reste! Si si, même après usage, surmenage, voyages idylliques et éthyliques. Je tiens la forme; j'aime l'illusion; je rêve d'être encore, je pense « la chose ».

Pourtant, j'ai la prudence de placer le miroir en mode rétroviseur me rapportant ce que je veux bien voir. C'est un exercice que je dis excellent pour le
canal de sodium de mes neurones créés curieux et en devoir de faire synapse pour percevoir, analyser ce qui ce passe ailleurs.

J'encourage ces cellules essentielles leur disant « ...il y a longtemps que j'aime votre système binaire tout autant que Bill Gate qui tente de copier votre mode de communication bionique ». Mes neurones savent leur mode de fonctionnement caricaturé par les « puces », mais ne déclarent pas le
djihad; raisonnables elles sont! Le sucre étant leur pétrole à elles, je booste l'oléoduque (5fruits + 5légumes quotidiennement) obéissant à la nutritionniste. Pour combler leur appétit curieuse, démentielle, j'ai entre autre choisi comme domaines de 'sélection', la politique internationale, les essais, la réflexion historique.

Ex.: Politique internationale
Culture chrétienne vs culture ottomane-musulmane de l'autre. Encore une criss de géguerre vouée à la géenne des dieux. À quand ce soleil insistant de Mars-en -Paix fera espérer le printemps au Kosovo? Ce mois de mars serait-il celui qu'on guette le plus par un décompte de ses jours? Que va-t-il sortir de tant de morts?
Grave ce qui se vit au Kosovo.
1. 1a. 2. 2a. 3.

Ex.: Essai
Je viens de terminer un « cadeau des Fêtes » dont je m'étais gratifié! «de Lawrence Wright: LA GUERRE CACHÉE Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste. Robert Lafond. Prix Pulitzer 2007 ». En page 45...

« C'est alors que survient la guerre de 1967 contre Israël.

Après des années de joutes verbales, Nasser exige le retrait des forces de maintien de la paix du Sinaï et ferme le détroit de Tiran aux navires israéliens. En réponse, Israël porte une attaque préventive foudroyante qui ne met que deux heures à anéantir l'aviation égyptienne. La Jordanie, l'Irak et la Syrie annoncent qu'ils entrent en guerre contre Israël mais leur flotte aérienne est à son tour pulvérisée dans l'après-midi. Au cours des quelques jours qui suivent, Israël s'empare de l'ensemble du Sinaï, de Jérusalem, de la Cisjordanie, du plateau du Golan, et met en pièces la ligne de front des États arabes réunis. C'est le tournant psychologique de l'histoire moderne du Moyen-Orient. Par sa fulgurance et sont étendue, la victoire israélienne dans la guerre des Six-jours est ressentie comme une humiliation par d'innombrables musulmans jusqu'alors persuadés que Dieu était de leur côté. Ils n'y ont pas perdu seulement armées et territoires, mais aussi la foi en leurs dirigeants, en leur pays et en eux-mêmes. Le traumatisme de la débâcle pare le fondamentalisme islamique d'un attrait inédit. Dans les mosquées s'élève une voix nouvelle, stridente, qui attribue la défaite à une puissance bien supérieure à celle du minuscule État d'Israël. Elle prétend que Dieu s'est tourné contre les musulmans. Qu'il n'y a d'autre chemin de retour que celui de la religion pure. Au désespoir ambiant, elle répond par une formule simple: la solution, c'est l'islam.

Cette équation sous-entend que Dieu se tiendrait du côté des juifs. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'islam n'a que rarement montré de signes de l'antisémitisme qui gagne à présent la politique et la société de la religion. Pendant mille deux cents ans, les juifs ont vécu en parfaite sécurité sous la coupe musulmane – bien que ce fût dans la soumission -, et joui d'une totale liberté de culte; mais dans les années 1930, la propagande nazie diffusée sur les ondes courtes en langue arabe et le dénigrement constant des missionnaires chrétiens ont répandu les vieux préjugés occidentaux. ... »

(Un parallèle est à faire. L'histoire se répète. À lire; de Amin Malouf: Léon l'Africain, p. 62... L'année de la chute (de Grenade), en 897 de l'Hégire (les musulmans sont définitivement chassés d'Espagne par Isabelle (... et du savon!) et Ferdinand d'Aragon Belle page d'Histoire que ce dernier soupire du Maure (Suspiro del Moro) " Pleure maintenant comme une femme un royaume que tu n'as pas su défendre comme un homme ! " )

Très intéressant, n'est-il pas!

Ex.: Réflexion historique
De Georges Minois: LES GRANDS PÉDAGOGUES de Socrates aux cyberprofs. L'Histoire nous en conte des belles! En page 15... (époque gréco-romaine)
« À partir de l'adolescence, un autre type de relation peut s'établir entre le maître et l'élève: la pédérastie. L'amour, spirituel et physique entre l'érate, le maître et l'éromène, l'élève, est non seulement admis mais considéré comme un facteur d'émulation par la plupart des philosophes. Il assure « une communauté beaucoup plus étroite », explique Platon, car le maître cherche à séduire en restant au sommet de son art, tandis que l'élève admire son amant en cherchant à l'imiter. Les dialogues « platoniques »,qui le sont si peu,témoignent de la fréquence de ce type de relations. Il a son équivalent chez les femmes,puisque l'oeuvre de Sapho de Lesbos, vers 600 av. J.-C. Montre que la ... »

Et ce foutu désir de connaître.

vendredi, février 29, 2008

Code html

Enfin! Depuis le temps que la présentation constipée du blogue me tasse telle une colonne de typographe. Une lueur me passe... Retoucher au code html de la page de présentation. Je vais faire de petits pas à la fois. J'apprends le langage de la deuxième génération qui me suit... La cause sur vos écrans n'aura d'excuse que le vouloir parler "machine".

Naître un 29 février.

Il a joué 20 saisons pour le Canadien de Montréal et remporté 11 coupes Stanley avant d'être accueilli au Temple de la renommée de la Ligue nationale de hockey. Tout cela, avant même de devenir majeur! Né en 1936, Henri Richard célèbre aujourd'hui son «vrai» anniversaire pour la 18e fois seulement. Il fait partie d'un club très sélect qui n'a rien à voir avec notre sport national: c'est l'un des 5610 Québécois à être nés le 29 février.

Par Martin Croteau
La Presse

lundi, février 25, 2008

Rose comme rose des vents.

Avec une idée derrière la tête, je me suis amusé à retoucher aux mots de la chanson fétiche de Gilbert Bécaud, L'IMPORTANT. L'idée derrière est de donner un outil aux cellezéceux qui cherchent, qui cherchent à savoir ce qui s'est passé... Et peut-être voir venir...

Toi qui marches dans le vent
Seul dans la trop grande vie
Avec le cafard tranquille du passant
Toi qui n'a laissé tomber
Pour courir vers d'autres lunes
Pour courir d'autres foutaises
L'important...

L'important c'est la rose
Des vents

Toi, petit, que tes parents
Ont laissé seul sur la terre
Petit oiseau sans lumière, sans printemps
Dans ta veste de drap blanc
Il fait froid comme en Baie James
T'as le cœur comme en carême
Et pourtant...

L'important c'est la rose
Des vents

Toi pour qui, donnant-donnant
J'ai farci ces quelques lignes
Comme pour te faire un signe en passant
Dis à ton tour maintenant
Que la vie n'a d'importance
Que par une fleur qui danse
Sur le temps...

L'important c'est la rose
Des vents

Je te suggère de questionner la machine, la machine du temps passé. Rien de plus sérieux (parfois, je le suis). Voici un outil à questionner le monde.

Encore et encore, je suis ébaubis par le service Internet. Je ris nerveusement comme dans les premiers instants que j'utilisais ce cerveau. J'étais, j'étais fasciné par tant à la fois... « J'avais soif, et Internet m'a donné à boire... »

Voici la MACHINE! Bons voyages... Oui, il te faudra apprendre à conduire. Une fois au volant, tu iras plus loin que la belle Laurentie...

En sous-main, je te laisse avec l'historien de l'histoire, la FRISE. Une façon de donner un cadeau qui a de la mémoire...

La Serbie offre-t-elle un sacrifice sur l'autel d'Allah?

Le Kosovo, c'est aussi un territoire à forte majorité musulmane. D'expérience « terrestre », aucun pays à majorité musulmane n'est une démocratie respectueuse des droits fondamentaux inscrits dans les chartes internationales. Pas plus qu'Hitler n'était l'Allemagne, Milosevic n'est pas la Serbie. Ahmadinejad? C’est qui ? L'Iran? G. W. Bush? Les États-Unis? Pourquoi voir dans les Serbes, une meutes de coupe-gorges?

Ce qui m'allume, ce matin, c'est un mot d'un lecteur de LaPresse. Je transcrits la conclusion de François McCauley de Sherbrooke. Le Kosovo est le coeur historique de la Serbie qui se sent donc amputée. Plusieurs pays d'Europe appuie la position indépendantiste.

« ... L'Europe (...) se prépare à de nouvelles explosions balkaniques, oü les islamistes de tous poils iront avec plaisir jeter de l'huile sur le feu pour la plus grande gloire d'Allah et l'extension de l'islam militant, envahissant et agressif. »

Le sujet m'intéresse. J'apprécie la retenue du Canada qui ne s'aligne pas sur les États-Unis. Je ne comprends pas l'urgence de certains pays à reconnaître « un pays musulman ». J'ai lu. Je vous propose...

Kosovo: la solidarité musulmane va-t-elle fonctionner?
Kosovo - Spectre d’un conflit violent ?
Le Kosovo est une province serbe peuplée d’immigrés albanais musulmans...

Quand je lis « des affaires de même », j'en reviens à l'idée que le gars de gros bons sens qu'était Abraham (père de tous les croyants ) aurait bien pu resté tranquille quand il est sorti de sa caverne et aller jouer dehors comme tous les autres enfants. MAIS NON! Il a commencé par regarder la lune, à se prendre pour un philosophe et en est venu à INVENTER le monothéisme.

Cette idée utopique n'a pas empêché l'invention de plusieurs dieux uniques! Avant son ère, y avait-il eu une seule guerre de religion? Ça me semble assez d'un ridicule pour dire qu'avant l'INVENTION de l'auto, il n'y avait jamais eu d'accident d'auto.

La caverne d'Abraham? Je vous fais partager...

Le Midrach (interprétation, commentaires de la Torah) raconte qu'à la naissance d'Abraham, une étoile s'est levée à l'Orient et a avalé quatre étoiles situées aux quatre points cardinaux. Les astrologues de Nemrod, interprétant cet événement, lui ont indiqué que Terah venait d'avoir un fils dont serait issu un peuple «qui hériterait à la fois de ce monde-ci et du monde futur». Ils lui ont conseillé d'acheter à Terah ce fils à prix d'or et de le tuer. Terah a refusé et a pris la clandestinité en se cachant dans une caverne pendant trois ans. Le Midrach raconte alors2:

Lorsque Abraham a eu trois ans, il est sorti de la caverne et s'est mis à réfléchir. Qui a créé le Ciel, la Terre, et moi-même ? Il a prié toute la journée en se tournant vers Soleil. Le soir, le Soleil s'est couché à l'Ouest et la Lune s'est levée à l'Est. Lorsqu'il vit la Lune et les Etoiles qui l'entouraient, il s'est dit : c'est la Lune qui a créé le Ciel, la Terre et moi-même et les Etoiles en sont les ministres et les serviteurs. Il s'est levé et a prié toute la nuit en direction de la Lune. Le matin, la Lune s'est couchée à l'Ouest et le Soleil a brillé à l'Est. Abraham dit : ils n'ont donc aucune puissance et il y a un Maître au dessus d'eux. C'est à lui que je prierai et à qui je me prosternerai.


Le sens du monothéisme découvert par Abraham philosophe est clair. Il n'y a dans le monde aucune force privilégiée. Mieux encore, à la limite, il ne faut même pas parler de force ou de cause. L'observation du déroulement des cycles astronomiques conduit à l'idée d'un ordre unique régissant tous les phénomènes particuliers, ce que la pensée moderne désignera par la notion de déterminisme universel. Théologiquement parlant, on dira qu'Abraham, contemplant le mouvement des astres, est devenu déiste, un peu à la manière de certains francs-maçons. (extrait de Abraham et le monothéisme )

La réfexion des autres me fait grand bien.

"Tout ce qui a pu se dire contre la science ne saurait faire oublier que la recherche scientifique reste, dans la dégradation de tant d'ordres humains, l'un des rares domaines ou l'homme se contrôle, s'incline devant le raisonnable, est non bavard, non violent et pur. Moments de la recherche certes constamment interrompus par les banalités du quotidien mais qui se renouent en durée propre. Le lieu de la morale et de l'élévation ne se trouve-t-il pas désormais au laboratoire ?"
E. Levinas (Le Monde, 19/20 Mars 1978)

mardi, février 19, 2008

Cinquante + un ???

M'sieu Dion, votre loi référendaire, que j'ai dans la gorge telle une arête d'un saumon de la rivière Fraser, ne devrait-elle pas s'appliquer dans toute démocratie? Et ainsi inviter les nations à approuver "ses résultats"?

Est-ce le raisonnement conséquent que vous tenez dans la situation du Kosovo? Oui, vous dites bien à m'sieu Harper-au-bate, de reconnaître la NATION KOSOVO... Un exempe à suivre, m'sieu le leader?

http://www.cyberpresse.ca/article/20080219/CPSOLEIL/80218249/6584/CPSOLEIL

Môman! Comparer le Québec au Kosovo... Faut savoir que la démocratie est un concept très adaptable, n'est-il pas m'sieu Dion, disions-nous...

lundi, février 18, 2008

Musulman"t" et mante

Le féminin de musulman est "je porte une mante". De là l'idée d'ajouter un "t" à musulman...t.


Vous avez remarqué dans le billet précédent que je "mantais" un "t" à musulman. Bon, ni les anglais n'en feraient de cas.


Pourquoi les musulmans n'aiment pas les mots-croisés? C'est Ragheb Albulsalam, mon super-guide de Syrie, qui me déclamait du Beaudelaire et du Voltaire, qui me l'a révélé à la manière du Prophète... Mots-croisées pour musulman? >>> Il y a trop de "mots-à-met".

Une chanson, c'est peu de chose.

La Presse journal
a publié un dossier sur les meilleurs disques réalisés au Québec depuis aussi loin que l'oreille contemporaine puisse entendre.

On accroche le lecteur ou le fan avec plusieurs « TOP ». Vous rapporter que Jn-Pierre Ferland est le TOP des TOP ne vous surprendra pas.
La page TOP à consulter.
L'article le mieux écrit selon mon TOP goût des beaux mots:
Tu m'aimes-tu de Richard Desjardins : l'homme venu de Rouyn »

Le TOP ignoré: notre Félix national, celui qui a montré à Brel, à Brassens à faire un one man show avec une guitare, une chaise et des chansons à texte.

Un contentement, il n'y a pas eu de miel collant pour Céline de Charlemagne.

Il demeure difficile de discuter des goûts personnels et vouloir comparer.

Sans tenter réparation dans la jeune lunette d'approche des "jeunes" intervenants de ces TOP de TOP, je crois vous présenter l'initiateur des vidéos QUÉBÉCOIS dont le seul médium (de masse) du temps était la "tivizion noir et blanc avec la tête emplumée et nez aquilin".

Laquelle des laquelles des chansons de Félix est la plus belle des plus belles?

Vous répondez dans un KOM-M'ENTERRE et je vous épitaphe la chanson sur le blogue.

.-.-.-.

Aussi La Presse m'apporte aussi des mots-croisés aussi. Elle zé moi partageons cette hygiène quotidienne contre l'ail-zyèmère. J'ajoute que revenants-nous, de pays musulmanisants à 99,9%, on est en droit! de savoir pourquoi les musulmants n'aiment pas, de façon générale, faire des mots-croisés...

Vous itou, vous êtes en droit de savoir pourquoi les musulmants n'aiment pas les mots-croisés.

Le prochain billet tente une réponse...

vendredi, février 15, 2008

Lendemain valentin.

J'aime bien Jacques Attali, alors j'ai lu la suggestion. Ça n'a pas ébranlé ma volonté de rester "chrétien" d'alliance!

À la suite de la lecture de l'article du Devoir ("Fais ce que dois." !!!) suggéré par Florian, fils spirituel de l'autonimiste, nationaliste et bouillant Joseph-Napoléon-Henri Bourassa, des commentaires de lecteurs sont ajoutés. J'ai retenu celui-ci...
Comme disait "Ti-V" (Hervé de Roussin) lorsqu'il parvenait au cul de sa bouteille, "Encore une que les Anglais n'auront pas!"

Merci Hélène de m'envoyer ce "tord-boyaux"!

jeudi, février 14, 2008

Pour un Valentin polyandre

Les Valentin fusent de toutes parts, des coeurs irradiants, du chocolat et des petites attentions fort goûtées. Je suis confus. comment n'y ai-je pas pensé? Noémi, ma fille, responsable de ces petits riens qui font sourire et font plaisir, probablement pour me disculper, me rappelle que la St-Valentin des années bissextiles c'est l'affaire des femmes et non celles des hommes.
Elles peuvent donc tous les quatre ans, quels privilèges, combler leurs hommes de petits soins. Un retour de la polyandrie quoi!

Horreur! Dénaturation de l'amour? Humiliation des cocus?
Non. Jacques Attali, célèbre pour ses incursions dans les polyvalences de l'humanité remet les pendules à l'heure et nous pique comme des coeurs sur un tableau de deux millions d'années les variations des Valentin de l'humanité. C'est à lire­.

Sous la plume de Caroline Montpetit, Le Devoir en fait état à la une de son édition du 14 février 2008.
http://www.ledevoir.com/2008/02/14/176084.html
Consolez-vous messieurs et réjouissez-vous mesdames!
Florian



mercredi, février 13, 2008

Mon Valentin pour vos oreilles.

La Saint-Valentin!

What! What! Wow! M'me Marois.
Découvrons ensemble les bienfaits du bilinguisme et de la sensualité de sons et de rythmes.

Oh! What Happy Day! Bonne St-Valetin! (le pouvoir soumet, c'est connu!)
Voyez, écoutez ce choeur portant long coeur appuyant cordialement un célèbre "Coeurtet"!

http://fr.youtube.com/watch?v=fA_9-VtXg-4&feature=related

(Ça donne le goût d'intégrer "son système de son" à son ordinateur. Facile... Question de fils! Je fais trembler la maison quand Lucie n'est pas dans les murs!)

"Prenez le temps de chanter!" Charles Trenet.

Concert par les "Golden Gate Quartet".

Vous connaissez. Vous réécoutez. Vous découvrez. Vous aimez, aimerez...

La bataille de Jéricho...
http://fr.youtube.com/watch?v=AL2xCNbIkbs&feature=related


Rappelez-vous de l'adaptation d'Elvis Presley!

...la dernière note chantée! ! ! !!!!!!!!!!!!

As-tu son disque de Noël? Je peux te le prêter entre janvier et novembre!

Le combat de l'ange et de Josuha... Toute la nuit... Sur la rivière, affluent du Jourdain... Mon dernier voyage m'a approché de l'endroit. Comme aussi de bien des endroits dits bibliques. Un criss de beau trip. Émotion à fleur de peau en esti! Si le jeune Jean-Guy Brisebois ne m'avait pas inité au beau risque du genre "get tell in the montain", je n'aurais que l'hiver de Repentigny pour vous entretenir... ou presque.

Je connais (par opposition à "je crois") trois religions...

De un, les religions; de deux, les langues; la troisième, la musique. Connaissez-vous une guerre-prétexte due à la musique? ...les Talibans tuent pour taire le son! Je ne connais pas d'autre exemple de réduction de la musique. Bon. OK. Claude Gingras, parfois, il me tombe sur la clé de sol. Je reconnais qu'il est un intégriste de talent. Gingras a l'oreille pour la note étirée ou, pire, la fausse. Et moi qui me contente d'écouter de la bonne musique comme je mange un bon spagetti; je n'analyse pas chaque nouille!

Contrôlez le son... Un peu de patience, vous allez aimer.
http://fr.youtube.com/watch?v=5lsndABxMpg&feature=related

Accordez-vous cette douceur. Musiquessss revisitées avec bonheur.
http://fr.youtube.com/watch?v=QxdezY5L4DQ&feature=related

Finissez avec ce tout tranquille.
http://fr.youtube.com/watch?v=lgQD3p6NyzM

Le prochain concert... J'accompagnerais M'me Marois sur un vent opportun. Sa réponse, du vent...
1-
http://fr.youtube.com/watch?v=0LoBwkVLVKU

J'aime croire pour me distraire...
http://fr.youtube.com/watch?v=fZ-jhfVM10o
Comme chantait ce Grand Singe de Brel, "Dites, si c'était vrai...".

En ce 14 février, je sais que j'aime.
Ça, je le sais.

samedi, février 09, 2008

Le goût de lire une ou deux poésies?


Juste comme ça. Pour reposer "le mental"; finir sa journée; meubler l'heure à vivre. Être dans l'ailleurs des servitudes. Comme répondre à un goût de l'eau... Le plaisir du temps, celui à prendre. Prendre le temps de sentir une fleur.


Lire une fleur...


Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde

Chuchote Souviens-toi! — Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues)

Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi
Le jour décroît; la nuit augmente, souviens-toi!

Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!


Bouquet de Fleurs du Mal à télécharger.

jeudi, février 07, 2008

École ou âtre?

Fais du feu dans la cheminée,
Je reviens chez-nous.
Ma valise pleine de linge à laver,
Le sable du Négeb m'est partout!

Vous dire tout des Chevaliers,
Des hommes comme nous,
Notre moderne calendrier,
N'y ajoute pas un atou.

Encore dire que j'ai vu le là,
Le là où Jean, le baptiste,
Jourdain lui montant au bras,
Invoquât le trinôme fait Christ!

Puis encore, voyeur d'un paquet d'affaires,
Thora, Bible, Coran, Guide touristique,
Tous ces saints lieux d'hommes n'infèrent
Pour moi et la raison, aucune casuistique!

L'histoire me porte au divin;
Le présent comme le futur imparfait m'en éloignent.

Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager.

mercredi, janvier 30, 2008

L' école est en feu!

Reviens vite Jacques, l’école est en feu!

Tu l’avais accusée d’être une voleuse, comme des ligueurs de vieux poêles on avait ergoté sur le programme de culture religieuse, sur les bulletins chiffrés ou pas et Jean nous avait fourni un paramètre incontournable de toute formation ou de tout exercice de l’intelligence, l’esprit critique.
Jouant un peu sur les formules on ne se prenait pas trop au sérieux, du moins aucun n’aurait misé sa vie ou sa carrière passée pour appuyer ses dires. Du moins pas moi!

Là c’est sérieux! Le feu est pris aux poutres de la réforme scolaire. On met des sièges ou des rêves politiques en jeu. Jusqu’à présent on pointe Landry, Facal et peut-être quelques autres comme incendiaires. Ils auraient publié un manifeste demandant au gouvernement d’imposer un moratoire sur la réforme scolaire en cours parvenue maintenant au niveau de secondaire 3.

La mèche, un certain rapport tenu caché qui révélerait que nos élèves auraient baissé d’une cote au palmarès de la compétition internationale. Les flèches visent les connaissances versus les compétences, le redoublement et le décrochage scolaire. Jusqu’à présent nulle mention de la culture religieuse ni de la place de l’enseignement religieux à l’école.
Trois groupes semblent attiser l’incendie : le gang à Landry… qui réclame juste un moratoire; les radicaux de tout acabit qui exigent l’excommunication ex cathédra et une fois pour toutes de cette réforme qui était pourtant munie des plus illustres imprimatur et un groupe de professeurs s’exprimant par la voix de Madame Chepoqui de Trois-Rivières qui demandent de laisser la réforme porter ses fruits avant de juger ce qu’elle vaut.

On en discute partout. Le feu prend même sur les ondes (attention, la Mer des Mots en péril). Ces apôtres du bien de l’enfant le prennent en otage pour se déchirer sur la place publique.

Reviens vite Jacques, l’heure est grave, on ne sait plus quoi penser, on se demande même si l’année scolaire ne sera pas compromise.
Que dirait votre Paul devant ce problème?

Florian

samedi, janvier 26, 2008

Paul déjà sur place, Jean-Guy, Jacques...

avec nos épouses évidemment!

Aux quelques intervenants et lecteurs, j'avise... pour ne pas vous perdre! que l'AirFrance me lève aujourd'hui et me redéposera sur le tarmac le 7 février. C'est que je m'en vais tenter de retrouver le cheval de Paul, qui s'est sauvé, une fois que son cavalier en était tombé. J'ai eu l'occasion de suivre... de faire le "traking" des déplacements de Paul en Méditerranée, et je vais y ajouter son point de départ.

En étant rendu à me questionner sur ce que serait devenue sa monture, je vais à la source de l'histoire. Mon petit doigt m'oriente vers le Krak des Chevaliers. On dit grand bien de ses écuries.

Tourlou!

mercredi, janvier 23, 2008

J'accuse. L'école est une voleuse.

Quand vous entretenez l'idée que l'apprentissage de la langue maternelle, son usage au quotidien, est l'instrument privilégié pour « penser » et conséquemment structure votre commerce avec autrui, référence votre place dans votre environnement et lie vos origines à ce que vous êtes, nous partageons le même point de vue.


Si durant des décennies, vous aviez tenté, en priorité, d'instruire, de transmettre des connaissances planifiant le développement d'intelligences et que durant ces efforts vous deviez lutter contre un courant arrogant, insolent, suffisant dit de polyvalence, vous auriez, tout comme moi, comparé votre trait de craie au tableau à un coup d'épée dans l'eau.

Mes blessures professionnelles me préparent a entendre que le Deutéronome, Le Cid et le Rapport Parent ont été écrits par le même groupe de travail, il y a un peu plus de trente ans et que les manuscrits originaux sont conservés à la Biblio-Nationnale. Avec le temps, je me suis drapé de couenne!

Le bulletin chiffré, ou lettré, ou nuancé et plein d'émotion prenant l'allure d'une chronique dans la revue « stars-pop » 7-Jours, m'importe comme l'horaire des marées de la Mare Tranquillitatis. Un tout autre jugement me rejoint, et aux tripes. C'est de constater, dans le quotidien, que l'école a triché au point de laisser des Québécois partir vivre leur vie avec la « capacité embryonnaire de cerner une idée ».

Voyez moult exemples. Vous allez rire! L'absurde d'une « P'tite Vie ». Et puis, peut-être, vous dire que le bulletin de notre système scolaire se lit dans les annonces classées...

Le budget provincial consacré à la scolarisation est éléphantesque. Le temps d'école de la belle-curieuse enfance et de l'exubérante adolescence est tout aussi hippopotamesque. Pourquoi faire tant de choses distrayantes sur le temps d'instruire? Choses dont le temps de religion. Un « cours de religion » est quant à moi, une distraction... Distraire: Éloigner l'esprit de ce qui le fatigue.

Le temps d'école ne devrait-il pas apprendre à penser?

lundi, janvier 21, 2008

Je me souviens...


Le fleurdelisé est le fruit d’une protestation. En 1946, l’Assemblée législative du Québec demande l’adoption d’un drapeau vraiment canadien. Devant le refus du gouvernement canadien d’abandonner le Red Ensign britannique, les partisans d’un drapeau québécois redoublent d’ardeur pour doter la province d’un emblème propre. Le 19 novembre 1946, le député indépendant du comté de Québec, René Chaloult, inscrit une motion visant à doter le Québec d’un drapeau distinctif.

Cependant le premier ministre de l’époque, Maurice Duplessis, est toujours à l’affût d’une occasion pour s’attribuer du mérite. N’acceptant pas qu’un membre de l’opposition puisse lui ravir la paternité d’un tel symbole, il prend tout le monde par surprise. Le 21 janvier 1948, jour même où l’on allait voter la motion Chaloult, Maurice Duplessis, par un arrêté unanime du Conseil des ministres, consacre le fleurdelisé emblème officiel du Québec. Au moment où il annonce la nouvelle en Chambre, le drapeau flotte déjà à la tour centrale de l’hôtel du parlement.
Malgré l’unanimité que suscite le drapeau du Québec au sein de la population, une controverse existe toujours à son endroit après plus de cinquante ans. En effet, les botanistes du Québec soutiennent que les fleurs schématisées du drapeau ne sont pas des lys, mais bien des iris. La controverse résulte du fait que l’iris est une plante indigène du Québec alors que le lys ne pousse pas ici. (Source; Radio-Canada) -- Une dramatisation de Denys Arcand.
Emblèmes du Québec. Il y a au Québec trois emblèmes officiels: le bouleau jaune, l' iris versicolore et le harfang des neiges.
À vos marques, partez, surfez sur vos connaissances du Québec!

vendredi, janvier 18, 2008

L'école tranquillisante

C'en est trop. Il faut que j'ajoute mon grain de sel.

Mais quel méli-mélo! Ou quel mélo tout court! Vous rendez-vous compte qu'avec l'implantation du programme Éthique et culture religieuse, on est en train de faire de l'école québécoise (primaire et secondaire) un milieu complètement inepte! D'en évacuer tout ce qui pourrait risquer d'être le moindrement contesté!

L'histoire de l'Histoire à l'école se répète : pour éviter les querelles sur fonds de préjugés historiques -- souvent liés à l'ignorance --, on a évacué une bonne partie de notre histoire des programmes. (On en a peu fait état, mais la littérature québécoise a plus ou moins subi le même sort en étant remplacée par des écrits «accessibles».) Le monstre patriotique et nationaliste est maintenant maté : vive le Québécois tranquille grand ouvert au monde et sur le monde.

Et maintenant, pour éviter les querelles sur fonds de préjugés religieux, on fait de même pour l'enseignement religieux! Mieux encore, on fait d'une pierre deux coups : on évacue le dernier 'pouvoir' qu'avaient encore les parents sur l'école (choisir entre enseignement religieux et enseignement moral) et on élimine tout ce qui pourrait ressembler à de la spiritualité. C'est tellement ni productif ni rentable, la spiritualité. Vive le Québécois tranquille inassouvi tourné vers le terre à terre, grand ouvert sur et à la consommation durable.

Vive l'école tranquillisante!

Excusez-la.

jeudi, janvier 17, 2008

La religion n'a pas de place à l'école.

Je réagis, je dévie, j'ergote peut-être mais je ne laisse pas là, l'excitation légère de Florian.

Bien tranché à la hache de l'expérience pédagogique, moi, maître d'école, de cette école, lieu d'instruction et secondairement d'éducation, je n'ai eu qu'un pouvoir délégué, conséquence de la vie familiale qui éduque et secondairement qui instruit. J'ai eu un rôle de complément plus ou moins direct. Les familles qui n'éduquaient pas, m'envoyaient des enfants en difficulté d'apprentissage. Ces derniers me mettaient en difficulté de les instruire. J'ai perdu trop d'énergie à refuser le double rôle de père et mère resté vacant pour bien des enfants pendant que mon Patron-Ministré obsédé d'accroître ses pouvoirs et son budget, transformait l'école en kibboutz sous l'influence d'un socialisme associatif. L'école serait capable de tout, ne laissant aux parents que la procréation! -- Je suis prêt à comparer le corps scolaire contemporain affecté d'une désorganisation obsessionnelle à un cancéreux.

Pourquoi parler de religion dans une école? Ce n'est pas la place. Le temps d'école est pour instruire. À sa sortie, l'élève devrait savoir bien utiliser sa langue maternelle, être habile à raisonner justement avec des concepts mathématiques, avoir plaisir à penser et être capable d'exprimer ce propre à l'homme, sa pensée créatrice. Une fois ces bases acquises, la liberté de pensée de l'élève pourra lui faire choisir de devenir un historien des religions ou un exégète. N'embêtons pas l'écolier avec des « contenus », des « valeurs » relevant strictement des parents.


Vous m'écoutez toujours? Vous êtes bien bons.

J'avance une hypothèse: le traditionalisme va à l'encontre de l'évolutionisme. En d'autres mots, la tradition a un ennemi atavique: la vie.

Illustration du propos (un exemple).
Par l'oppression, par les privations économiques, par manipulations religieuses, par l'entretien volontaire de l'illétrisme du peuple, par la mise à l'écart des femmes, du Pakistan au Maroc, les gouvernements ont supprimé les libertés et échoué de façon criante à produire des richesses alors même que la démocratie et les revenus individuels étaient en hausse dans le reste du monde. Le plus riche de ces pays, l'Arabie Saoudite, montre une telle improductivité que l'extraordinaire manne pétrolière n'a pas engendré d'autre source significative de revenus; en fait, si l'on déduit les revenus du pétrole des pays du golfe, deux cent soixante millions (260 000 000 h.) d'Arabes réalisent moins d'exportations que cinq millions de Finlandais. (Merci à Lawrence Wright. La guerre cachée. (Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste) James R. Wooley. 'Defeating the Oil Weapon », Commentary septembre 2004)

J'avance encore: c'est pire sur le plan culturel! À quand votre dernière lecture traduite de l'Arabe? À quand votre dernière film arabe doublé en français? Quand offrira-t-on une pièce de théâtre, un médicament, une pièce mécanique 100% arabes pour être « mondialisés »?

Pourquoi parler de religion dans une école? Ce n'est pas la place. Pas la place de la Bible, ni du Coran, ni de la Thora, ni de leur histoire. Je ne nie pas ces choses. Elles soutiennent des valeurs familiales. L'école n'a qu'une justification: instruire.

De l'école du flou, délivrez-moi Seigneur! De l'école du brumeux, délivrez-moi Seigneur! De l'école de l'hésitant, de l'imprécis, de l'incertain, de l'indécis, de l'indéterminable, de l'indéterminé, de l'indistinct, du nébuleux, de l'obscur, du trouble, du vague, du vaporeux et du voilé! délivrez-moi Seigneur! Et de grâce qu'en ce sacré temps de la p'tite école, j'apprenne à lire, à écrire, à conter, à compter, à penser. Ainsi soit-il après des générations sacrifiées aux dieux « passés date ».

Quelques images, quelques mots choisis.


L'initiative des Traditions Unies

Dialogue entre
la tradition du bouddha et la tradition musulmane.

En son
âme et conscience et au nom de l'honneur.

Introduire éthique et religions dans les écoles primaires et secondaires? C'est vouloir entretenir une aberration. Devra-t-on donner la même importance à tout courant culturel? Combien de temps perdu qui ne reviendra plus à consacrer à « la
justification de la burka »?

Culture religieuse et éducation au religieux

Je récidive.
Cette fois, dans mon hibernation je suis titillé par un article de Gérard Lévesque paru dans Le Devoir du 17 janvier sur le nouveau programme de culture religieuse.
Cette analyse du programme, qui dépasse les charriages des différentes chapelles, publié sous le nom de Gérard Lévesque est signé par quelques professeurs du département de philosophie au CEGEP de Ste-Foy. Le propos est subtil, clair, bien justifié. Au-delà ou en deça de la dimension religieuse, il pose le problème plus large des liens entre la connaissance et l'éducation. L'école doit-elle se cantonner au rôle d'accumuler des connaissances et de laisser l' élève libre de puiser au marché commun du milieu les pastilles de formation, les questionnements, les options qui constamment remis à jour formeront, plus que les connaissances, la trame principale de sa vie? Qu'en pensez-vous? Le souci d'éducation doit-il être évacué de l'école quand il s'agit de la croyance religieuse? tel est le fond de la question.
Et si, laissant les principes entre parenthèses, je remonte aux sources de mes croyances et de mes incroyances personnelles quelle est la part de l'école et de la raison dans la spirale de mon ADN et comment cette part se conjugue-t-elle avec les autres instances du milieu? Telle est la question posée par le nouveau programme de culture religieuse et relevée par l'article de Gérard Lévesque dans Le Devoir du 17 janvier 2008 "Éthique et culture religieuse". Qu'en pensez-vous? L'école laïque trouvant l'eau religieuse brouillée peut-elle rejeter l'enfant avec l'eau du bain ou du baptême?
Florian http://www.ledevoir.com/2008/01/17/172054.html?fe=2916&fp=167607&fr=62370

vendredi, janvier 11, 2008

Bonne année 2008

L'usage veut que nous nous souhaitions une année sans pareil en début de janvier. Ces voeux appuient sur la santé, la prospérité, le succès, le bonheur en amour et j'en passe beaucoup. Oui, je vous souhaite tout ça.

En regardant attentivement ce montage http://www.miniature-earth.com/me_french.htm
(on clique sur la flèche pour débuter l'animation) je me demandais si mes voeux s'adressaient à tout le monde. Je me suis répondu NON! Il me faudrait ajouter...
Je te souhaite que tu apprennes à lire.
Je te souhaite un frigo.
Je te souhaite de manger tous les jours.
Je te souhaite un branchement sur le Net.
Je te souhaite la liberté.
...

jeudi, janvier 10, 2008

Google, le fureteur!

J'étais à cogiter sur un commentaire à écrire sur le billet de Florian relatant la religion imprégnante chez Denise Bombardier. Billet juste au-bas... Pour étoffer une idée, je demande à Google "caricature Denise Bombardier". Voici sa réponse.

La quatrième réponse saisit l'article de Florian dans La~~Mer~~des~~Mots. Pas flatteur à peu près. Quand on sait que Google cherche en quelques millièmes de secondes dans tout le système solaire... Il ne fallait que Florian sorte de sa torpeur de page blanche pour que les lunettes d'approche de Google voient la bouteille-à-la-mer de Flo à flot!
Parlant flots. Hier midi, j'ai vu mon fleuve qu'hier au réveil « frizé » d'une rive à l'autre, laisser partir en un lent avalement, l'immobilisme... Une débâcle en quelques heures. Aucune lutte des glaces. Juste d'immenses meubles de décembre shippés aux Îles-de-la-Madeleine... Même qu'une cabane de pêcheurs sur glace se prenait pour un cruiser au milieu du chenal... Une image de déportation!

Écrire, traduire, transmettre créent 'la vérité'.

Tous les écrits à l'origine des religions actuelles, y compris la Bible, ont été traduits et interprétés par des hommes. Archives AFP


Une lettre parvenue aux lecteurs de LaPresse de ce matin a eu pour effet de refroidir mon café. C'est que je l'ai relue...

Clic! Pour lire Denise R. Robert.

Revue 2007 - Accommodements-Religion-Denise Bombardier

Le doux temps probablement m'incite à sortir de mon hiberne- ment pour un petit surf sur l'actualité. L'annonce du
décès de Jacques Langlais me titille. Je le connaissais comme un inconditionnel militant de

l'interconfessionnel . De clic en clic je tombe sur "Année dérangeante" publié dans Le Devoir à la fin de décembre par Denise Bombardier.
Je ne suis pas un fan de Denise Bombardier, loin de là. Je m 'en confesse, son engrave au tréfonds de mes méninges est plutôt caricature de passion que de raison.
Probablement mû par une certaine malice ou par la délectation du plaisir sadique du guerrier qui fourbit ses armes, je survole son écrit.
Un paragraphe m'accroche.
"Quand on a grandi dans l'odeur des cierges et de l'encens, entouré de chants grégoriens, d'histoire sainte, de faute originelle et de péchés mortels, on demeure marqué dans sa sensibilité."

Une sensibilité à fleur de peau qui proviendrait d'un traumatisme mal scotomisé (*) tel est le diagnostique posé par Mme Bombardier sur le Québec en mal d'identité et en allergie radicale à tout ce qui a couleur ou odeur religieuse.

Cette analyse me fait l'effet d'un ULTRAVIOLET qui éclaire notre vécu collectif depuis les années 60 et disons même depuis 1956.

L'effet d'un petit courant à bas voltage qui secoue l'apathie et per ce la cécité provoquée par une sur-exposition aux éclairages les plus fracassants et les plus extravagants qui ces derniers temps on assailli nos pupilles.

C'est, connaissant votre appétit pour ces "nourritures célestes", que je vous sers cette référence.

Vos commentaires contribueront au mûrissement de cette fermentation. C'est ce que j'espère.

Florian

(*) Scotomiser : v. "(du grec skotos : obscurité) Evacuer de sa conscience un événement pénible, un souvenir traumatisant.

samedi, janvier 05, 2008

En Mer sur caravelle et goût de sel.

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l'étoile du Berger
Je te suivrais, où tu iras j'irais
Fidèle comme une ombre jusqu'à destination

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l'étoile du Berger

Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles
Ont suivi le soleil avec obstination



Je vous souhaite une étoile durant toute l'ANNÉE 2008!


Plaise au ciel que j'ouvre mes fenêtres
Le matin au bord d'un étang bleu
Plaise au ciel que rien ne nous arrête
Dans ce monde aventureux

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient confiants l'étoile du Berger
Mon Amérique, ma lumière biblique

Ma vérité cosmique, c'est de vivre avec toi
{au Refrain}

Plaise au ciel que s'ouvrent les nuages
L'éclaircie dévoile le chemin
Plaise au ciel qu'au terme du voyage
Son triomphe soit le mien

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient confiants l'étoile du Berger

Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles
Ont suivi le soleil avec obstination


Chanté...
De sonorités différentes...


Comme

les Rois

Mages


Cette voix!

Au dix ans, je la relis et encore la bedaine me tressaute.

Accident de travail.


Le travail du réclamant consistait à descendre du toit d’un édifice de deux étages un surplus de briques qui était resté sur le toit.

QUESTION : Monsieur, auriez-vous l’amabilité de raconter les faits de l’accident ? Votre réponse est enregistrée.

RÉPONSE : J’pensais sauver du temps. J’ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la batisse et j’ai passé une corde dans la poulie avec les deux bouttes qui descendent jusqu’a terre. J’ai attaché un baril vide au boutte de la corde, pis j’le monte en haut de la batisse. Ensuite j’attache l’aute boutte de la corde à un arbre. Là, j’monte sul toit, pis j’remplis le baril de briques. Ensuite, je r’tourne en bas pis j’viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril, mais le tabarnac de baril est benque trop pesant pour moé et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l’air yenque d’une chotte. Là, chu trop haut pour lâcher la corde, j’ava pas le choix, j’ai tenu la corde en hostie. A moitié chemin, j’rencontre le crisse de baril qui descendait; j’en ai recu un calvaire de coup sur l’épaule; tabarnac que ca m’a fait mal…Mais cé pas toute; moé je continue à monter; Rendu en haut, j’me pette la tête sul câlisse de madrier, pis j’me prends les doigts dans l’hostie de poulie… J’pensa parde connaissance. Quand l’baril touche à terre, le fond pette pis l’baril se vide. Asteur, ciboire,chu plus pesant que l’baril ; ca fa qu’hostie là j’descends en tabarnac; pis à moitié chemin en descendant, j’rencontre encore le crisse de tabarnac de baril qui, lui, montait. Y m’a pas manqué l’calisse, y m’a pogné drettes’une jambe; chu v’nu blême. Rendu en bas, j’mécrase sul calisse de tas de briques… J’pensa mourir là. Rendu là, j’me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ca fa que j’lâche la crisse de corde, pis l’baril se met à r’descendre, pis me calisse un coup s’a tête; pis j’me r’trouve à l’hopîtal. C’est pour cà que j’demande un congé de maladie.

jeudi, janvier 03, 2008

Isabelle Boulay

Une voix, une âme, une chanson, un canon québécois.


Voir tous les titres de Isabelle Boulay